Prissac
Prissac est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Prissac | |||||
La place du 8-Mai en 2010. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Le Blanc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin (siège) |
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Maire Mandat |
Gilles Touzet 2020-2026 |
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Code postal | 36370 | ||||
Code commune | 36168 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Prissacois | ||||
Population municipale |
579 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 30′ 39″ nord, 1° 18′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 199 m |
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Superficie | 62,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Gaultier | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située dans le sud-ouest[1] du département, dans la région naturelle de la Brenne, au sein du parc naturel régional de la Brenne.
Les communes limitrophes[1] sont : Sacierges-Saint-Martin (5 km), Dunet (5 km), Luzeret (8 km), Lignac (8 km), Chalais (9 km), Oulches (12 km), Bélâbre (12 km) et Ciron (14 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Saint-Gaultier (17 km), Le Blanc (23 km), Châteauroux (45 km), La Châtre (53 km) et Issoudun (71 km).
Hameaux et lieux-dits
modifierLes hameaux et lieux-dits de la commune sont : le Châtelier, les Prots, Chilouet, la Roche-Chevreux, Charpenet, le Peu, le Moulin Neuf, les Aubris, le Carré, Theuret, Souvigny, Château Morand, le Gué de Laveau, Villeneuve, la Grande Filouse, la Breuille, la Renonfière, la Plaine, Beauvais, les Places et la Vavre[2]
Géologie et hydrographie
modifierLa commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par les rivières : Anglin[2], Abloux[2] et Sonne[2]. Le confluent de ces deux cours d'eau (Abloux et Sonne) est sur le territoire de la commune.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Chaillac à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 864,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
modifierLe territoire communal est desservi par les routes départementales : 10, 29, 32, 32D, 54, 55 et 94[10].
La ligne du Blanc à Argenton-sur-Creuse via Saint-Benoît-du-Sault passait par le territoire communal, quatre gares (La Roche-Chevreux, Prissac, Fontmorand et La Plaine) desservaient la commune. La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse[10], à 20 km.
Prissac est desservie par la ligne L du Réseau de mobilité interurbaine[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 58 km.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[2].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Prissac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,5 %), forêts (26,8 %), terres arables (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,2 %), zones urbanisées (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
modifierLe tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
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Nombre total de logements | 548 |
Résidences principales | 59,1 % |
Résidences secondaires | 26,3 % |
Logements vacants | 14,6 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 80,9 % |
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Prissac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Luzeraize, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 548 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 523 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2016, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Toponymie
modifierSes habitants sont appelés les Prissacois[24].
Histoire
modifierL'édifice le plus ancien est l'église paroissiale (dès les XIIe siècle et XVe siècle), autour de laquelle s'est développé le noyau primitif du bourg, ainsi que de l'autre côté de la route de Bélâbre. On retrouve dans la rue Roland-Meignien, la rue du Porche ou la rue Robert-Nogrette des bâtiments à croupe, une tour d'escalier, des ruelles très étroites marquant un parcellaire médiéval, des ouvertures à encadrement cintré ou chanfreiné, d'anciens porches, etc.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la rue principale du bourg était la rue des Gerbauds, avant le percement de la route de Bélâbre à Saint-Benoît-du-Sault. Le long de cette route se sont donc construites des maisons de bourg à un ou deux étages, avec encadrements d'ouvertures et chaînages d'angle en grès ou calcaire taillé et enduit plein, généralement couvertes en ardoise. Les façades des bâtiments existants ont été refaites. Il y avait de nombreux chiens-assis (houteaux) sur les toits, ils ont aujourd'hui disparu. Des fermes étaient installées aux limites du bourg, certaines existent encore. La partie ouest du bourg était occupée par des haies et peut-être des murets. Enfin, des chemins faisaient le tour complet du village. Le bourg de Prissac a longtemps été important et attractif par le nombre de ses commerces : presque toutes les maisons étaient occupées par des artisans ou des commerçants, une centaine en tout dans les années 1920.
La commune fut rattachée de 1793 à 2015 au canton de Bélâbre.
Politique et administration
modifierLa commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton de Saint-Gaultier, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin[13].
Elle dispose d'une agence postale communale[25].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2021, la commune comptait 579 habitants[Note 1], en évolution de −11,87 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune dépend de la circonscription académique du Blanc.
Manifestations culturelles et festivités
modifierÉquipement culturel
modifierSanté
modifierSports
modifierMédias
modifierLa commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
modifierÉconomie
modifierLa commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d’Argenton-sur-Creuse[13].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[36].
Culture locale et patrimoine
modifier- Château de la Garde-Giron
- Château de la Roche-Chevreux
- Château de Prissac (centre bourg)
- Château Gailladin
- Église Saint-Martin
- Monument aux morts
- Musée du machinisme agricole[37]
- Musée du facteur rural[37]
- Espace Gutenberg[37]
Personnalités liées à la commune
modifier- François de Biencourt (1708-1777), seigneur de La Fortilesse, (Mousquetaire de la seconde compagnie de la garde du Roi) & dame Marie Perette de Bouëx, dame de Villemort. Mariés à Prissac le 11 février 1744.
- Gaston Chérau (1872-1937), journaliste et homme de lettres français, membre de l'académie Goncourt, passe son enfance chez ses grands-parents maternels à Prissac. Il est inhumé dans le cimetière communal.
- Fernand Alamichel (1897-1967), général de brigade aérienne.
- Charles Sadron (1902-1993), chimiste, physicien. Fils de Jacques Sadron, né à Prissac en 1874.
Bibliographie
modifierChatel de Brancion (Laurence) [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023, p. 210-214, notice d'Hubert Jouot et Françoise Trotignon.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Prissac » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Prissac et Chaillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chaillac », sur la commune de Chaillac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chaillac », sur la commune de Chaillac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Prissac », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Prissac ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de l'Insee : Prissac, consulté le 6 septembre 2016.
- « Les risques près de chez moi - commune de Prissac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Nom des habitants des communes françaises, Prissac », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
- « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- Site du Monde.fr : Prissac, consulté le 21 septembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
- « Un dimanche patrimonial et artistique », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre, .