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- Ernest d’Hervilly
- Zèbre
- Poème
- Le zèbre pétulant aux ruades bizarres
- Me fait l'effet d'un âne ôté vivant d'un gril
- Quand le fer l'eut marqué d'ineffaçables barres
- Et qui se souviendrait de ce cuisant péril.
- Il a des soubresauts d'être fuyant la flamme
- Et des hennissements étranges de brûlé.
- Les bons anciens croyaient et de toute leur âme
- Qu'on ne le domptait pas. Quel beau rêve envolé !
- Le zèbre - un oublié de la faune héraldique -,
- Le zèbre n'est pas plus indomptable que vous
- Et moi. Sous le harnais il blanchit, tout l'indique.
- Tout l'indique à présent que devenu très doux
- S'acclimatant au plus rafraîchissant usage,
- Le zèbre attelé traîne... un tonneau d'arrosage.
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