Ports de Paris
HAROPA PORT | Paris, anciennement le port autonome de Paris, est devenu HAROPA Port au . C'est un établissement public placé sous la tutelle de la direction générale des infrastructures, des transports et des mobilités au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Statut |
Établissement public d’État |
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Activités | |
Superficie |
Circonscription terrestre : 1 300 ha dont 100 ha à vocation naturelle |
Coordonnées | |
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Pays |
France |
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Commune |
Il contribue à positionner HAROPA PORT comme 1er port fluvial français ainsi que 1er port fluvial européen pour le transport de passagers. Son réseau est composé de 4 agences portuaires, de 6 plateformes multimodales et de 70 ports urbains répartis en Île-de-France. Il emploie 200 personnes.
Installations portuaires
modifierL'ensemble géré par HAROPA PORT | Paris comprend 1 300 hectares (circonscription terrestre) répartis le long de la Seine et ses affluents :
Les installations du port sont réparties :
- au port de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, première plateforme multimodale d'Île-de-France ;
- en Seine aval avec notamment le port de Limay dans les Yvelines, première plateforme fluvial d'Île-de-France ;
- dans Paris, avec 30 ports urbains et 22 escales fluviales ;
- et en amont de Paris avec notamment le port de Bonneuil-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, deuxième plateforme multimodale d'Île-de-France.
Activité
modifierEn 2023, le trafic fluvial annuel en Île-de-France s'élevait à 20 millions de tonnes de marchandises. C'est plus de 9 millions de passagers qui sont transportés chaque année sur la Seine (grâce aux croisières promenade ou croisières avec hébergement).
Histoire
modifierLe PAP a eu le statut d'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Il a été placé sous la tutelle du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
En , à l'occasion de ses quarante ans, le port autonome de Paris adopte une nouvelle dénomination commerciale et devient Ports de Paris (PDP).
À partir de la fin 2013, il participe au groupement d'intérêt économique « HAROPA », regroupant les ports du Havre, de Rouen et de Paris[1].
Au , il a fusionné avec les ports du Havre et de Paris pour former HAROPA PORT, le port fluvio-maritime de l'axe Seine.
Historique de ses missions légales
modifierLa loi no 68-917 du [2] relative au port autonome de Paris l'avait doté de : « la personnalité civile et de l'autonomie financière. Il est placé sous la tutelle du ministre de l'Équipement et du Logement et soumis au contrôle économique et financier de l'État ».
Il était alors chargé de s'assurer du bon état et des bonnes conditions des installations portuaires fluviales publiques assurant le transport des marchandises et passagers. Il engage les investissements neufs nécessaires. Il en assurait la promotion, ces installations comprenant également les voies d'approche telles que routes et voies ferrées.
Après accord des collectivités locales intéressées, il pouvait aussi participer à « toutes activités ayant pour objet l'utilisation ou la mise en valeur des voies navigables dans le périmètre de sa circonscription ».
Il est également chargé de la « gestion du domaine immobilier qui lui est affecté ».
Il peut exercer, « notamment par l'intermédiaire de prises de participations dans des personnes morales, des activités ou réaliser des acquisitions dont l'objet est de nature à concourir, à l'intérieur ou à l'extérieur de sa circonscription, au développement du port ».
Foncier
modifierLes biens de l'État lui ont été transférés et affectés au « en pleine propriété, à l'exception de ceux relevant du domaine public fluvial naturel. Ce transfert est gratuit et ne donne lieu à paiement d'aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraires[3].
Dans le cas de la cession de biens immobiliers remis en pleine propriété à Ports de Paris en application du présent article, Ports de Paris reverse à l'État 50 % de la différence existant entre, d'une part, le produit de cette vente et, d'autre part, la valeur actualisée de ces biens à la date où ils lui ont été transférés, majorée des investissements de Ports de Paris dans ces biens[3].
Les terrains, berges, quais, plans d'eau, outillages immobiliers et, d'une manière générale, tous les immeubles du domaine public nécessaires à l'exercice des missions définies à l'article 1er à l'intérieur de la circonscription du port autonome de Paris sont incorporés de plein droit dans le domaine public de Ports de Paris », avec deux exceptions[3] :
- Les plans d'eau et berges des rivières domaniales non affectés au service du port ainsi que les ouvrages de navigation ;
- Le canal Saint-Martin, le canal Saint-Denis et le canal de l'Ourcq, et leurs dépendances, qui restent propriété des collectivités locales intéressées.
Galerie de photographies
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Ancien bâtiment de l'Inspection générale de la navigation occupé par Port autonome de Paris (n°2, quai de la Tournelle - Paris 5e).
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Cargo fluvio-maritime arrivant à Gennevilliers.
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Bateau-mouche sur la Seine.
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Pousseur en attente au port de Gennevilliers.
Notes et références
modifier- « Ports de Paris, Page HAROPA », sur paris-ports.fr (consulté le ).
- Article 1 de la loi n° 68-917 du 24 octobre 1968 relative au port autonome de Paris, modifié par l'art. 61 de la loi Grenelle II n° 2010-788 du 12 juillet 2010.
- Art. 3 de la loi n° 68-917 du 24 octobre 1968 relative au port autonome de Paris
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierDes ports de Paris :
- Port de l'Arsenal, port de plaisance entre le quai de la Rapée et la place de la Bastille.
- Port d'Austerlitz, port de plaisance dans le 13e arrondissement.
- Port du Louvre, ancien port de commerce, quai du Louvre, disparu.
- Liste des anciens ports de Paris.
Liens externes
modifier- Ressource relative à la vie publique :
- HAROPA PORT