HAROPA Port (acronyme composé des premières lettres du Havre, de Rouen et de Paris[1]), anciennement appelé HAROPA[2], est le port fluvio-maritime de l'axe Seine. C'est un établissement public d'État créé le [3] et placé sous la tutelle de la direction générale des infrastructures, des transports et des mobilités au ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.

HAROPA PORT
Logo de HAROPA PORT
Présentation
Propriétaire
Construction
Statut
Établissement public d’État
Trafic

Trafic 2023 : 102 millions de tonnes de marchandises (dont 2,6 M EVP)

Trafic 2022 : 110 millions de tonnes (dont 3 M EVP)
Places

1ᵉʳ port de France 4ᵉ port nord-européen en tonnage 1ᵉʳ port fluvial européen pour le transport de passagers

1ᵉʳ port ouest-européen exportateur de céréales
Géographie
Pays
Commune

Ce port a une vocation énergétique forte (accueil de l'usine de construction de pales et de nacelles d'éoliennes en mer au Havre). Il investit massivement pour électrifier ses quais pour que les navires en escale puissent se brancher (les quais des terminaux croisières sont en cours de travaux)[4].

HAROPA Port accueille également de gros projets industriels sur son territoire[5].

Histoire

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En 2009 est créé le conseil de coordination interportuaire regroupant les grands ports maritimes du Havre et de Rouen et le port autonome de Paris[6].

En 2012 est créé le groupement d'intérêt économique HAROPA, mais ce n'est qu'en 2018 que le Premier ministre, Édouard Philippe, annonce sa volonté de fusionner les ports du Havre, de Rouen et de Paris[7].

Depuis 2021, le port fluvio-maritime de l’axe Seine réunit les ports du Havre, de Rouen et de Paris au sein de l'établissement.

Composition

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HAROPA PORT est composé d'un siège basé au Havre et de trois directions territoriales :

  • Paris (anciennement les ports de Paris) qui se compose de quatre agences portuaires, Gennevilliers, Paris Seine, Seine aval et Seine amont. La direction territoriale de Paris compte six plateformes multimodales, 70 ports urbains en Île-de-France et 34 escales fluviales.
  • Rouen (anciennement le grand port maritime de Rouen), de Honfleur à Rouen. Il traite divers types de trafics, notamment le vrac et du conventionnel. Le port compte six terminaux portuaires, deux terminaux croisières maritimes (Honfleur et Rouen), et six silos à céréales.
  • Le Havre (anciennement le grand port maritime du Havre), destiné au trafic de conteneurs, notamment grâce à Port 2000 (port en eau profonde sans contrainte de marée). Le port compte six terminaux portuaires, un terminal multimodal, un terminal roulier, un terminal croisière maritime, un terminal croisière fluviale, un port pétrolier (Le Havre - Antifer) et huit parcs logistiques.

Gouvernance

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La gouvernance de cet établissement est multipartite :

  • un conseil de surveillance, composé de 17 membres, il est chargé de définir les orientations stratégiques de l'établissement.
  • un directoire, composé de six membres, il pilote la gestion quotidienne de l'établissement.
  • des conseils de développement territoriaux, chaque conseil est composé de 30 membres répartis en quatre collèges qui travaillent en collaboration avec les directeurs généraux délégués des directions territoriales.
  • un conseil d'orientation, chargé de garantir la cohérence des actions de l'établissement sur l'ensemble de l'axe Seine.

Notes et références

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  1. Hervé Martel, Annales des Mines - Réalités industrielles, (lire en ligne), p. 54-58
  2. « Port du futur, Hub d'innovations »
  3. « HAROPA PORT », sur ecologie.gouv.fr/.
  4. Frédérick AUVRAY, « Le premier chantier d’électrification des quais a démarré au Havre », sur Le marin, (consulté le )
  5. « Elisabeth Borne, en visite auprès d’Edouard Philippe, veut développer l’industrie verte « du Havre jusqu’à Paris » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Rédaction de la Gazette des Communes, « Coordination interportuaire Seine » (consulté le )
  7. Discours Edouard Philippe, comité interministériel de la mer 2018 (lire en ligne)