Poncey-lès-Athée

commune française du département de la Côte-d'Or

Poncey-lès-Athée est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Poncey-lès-Athée
Poncey-lès-Athée
Mairie de Poncey-lès-Athée
Blason de Poncey-lès-Athée
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône
Maire
Mandat
Éric Collin
2020-2026
Code postal 21130
Code commune 21493
Démographie
Gentilé Poncéen(s), Poncéenne(s)[1]
Population
municipale
571 hab. (2021 en évolution de −3,55 % par rapport à 2015)
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 29″ nord, 5° 23′ 23″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 208 m
Superficie 6,53 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Poncey-lès-Athée
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Poncey-lès-Athée
Liens
Site web mairie-poncey-les-athee.fr

Géographie

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Poncey-lès-Athée se situe dans la région naturelle du Val de Saône, à 7 km d'Auxonne, chef-lieu du canton, 36 km de Dijon, chef-lieu du département de la Côte-d'Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté, et à 378 km de Paris, capitale de la France.

Communes limitrophes

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  Lamarche-sur-Saône  
Magny-Montarlot
Athée
N Flammerans
O    Poncey-lès-Athée    E
S
Auxonne

Géologie et relief

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La commune de Poncey s'étend sur 6,53 km2 et se situe sur le fossé tectonique Bressan de la plaine de Saône, à une hauteur moyenne de 195 m. Les sols y sont sablo-argileux.

Hydrographie

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La Saône est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Poncey.
Un étang communal et son ruisseau sont aussi présents au nord-est du village.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 862 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dole », sur la commune de Dole à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 023,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Transports

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La D 976 (Saint-Usage-Talmay) est la seule artère relativement importante qui dessert la commune.
L'échangeur autoroutier le plus proche est celui de l'A39, à Soirans (10 km).
Les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Villers-les-Pots (5 km) et d'Auxonne-Tillenay (6 km). La première phase (140 km) de la LGV Rhin-Rhône (Villers-les-Pots-Petit-Croix), inaugurée en 2011, traverse le sud de la commune
Les aéroports les plus proches sont ceux de Dole-Jura, à Tavaux (Jura) et de Dijon Bourgogne, à Longvic, tous deux à une trentaine de kilomètres.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Poncey-lès-Athée est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,2 %), forêts (15,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), prairies (10,7 %), eaux continentales[Note 2] (10,2 %), zones urbanisées (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Poncey doit son nom au gentilice romain Pontius, d'origine osque ou ombrienne, qui lui-même le tient du nombre ordinal correspondant, soit Cinquième en français[13].
Selon l'époque et les scribes, Poncey est appelé Ponticiacus (XIe), Poncey sur Soone (XIVe), Pontcey (XVIIe), et Poncey les Athée (à partir du XIXe)[14].

Histoire

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Du Moyen Âge à la Révolution, Poncey est une dépendance de la seigneurie d'Athée. Les chanoines de la Sainte-Chapelle de Dijon y détiennent le pouvoir temporel, et l'évêque de Chalon le pouvoir spirituel[15].

En 1469 et 1870, deux incendies ravagent le village. Ces catastrophes marquantes sont rappelées sur les armoiries de la commune[16].

En 1735, le bourgeois Nicolas Verdelet fonde, près de la Saône, la chapelle, placée sous le vocable de la Vierge, succursale de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité d'Athée[15].

Au cours des années 1930, 1950, 1970 et 1980, pas moins de 104 puits, soit une capacité de captage totale de 80 000 m3/jour, sont forés, en bord de Saône, afin d'alimenter en eau une partie de la ville de Dijon[17].

En 1995, une usine de traitement de l'eau potable, d'une capacité de 60 000 m3/jour, gérée par la Lyonnaise des Eaux, est mise en service. Elle permet l'élimination des sels de fer et du manganèse, naturellement présents dans les eaux du Val de Saône[17].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 M. Jean-Pierre Morin   Instituteur retraité
mars 2014 juin 2020 M. Philippe Deveaux    
juin 2020 En cours M. Collin Eric   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 571 habitants[Note 3], en évolution de −3,55 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
401441440447499529514495532
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
518554512524506522528504471
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
462426403375376421406391392
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
382370357365380396498513581
2017 2021 - - - - - - -
581571-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Viaduc de la Saône (2011) pour la LGV Rhin-Rhône ;
  • Croix (XIXe), Grande-Rue ;
  • Fontaine (XIXe), rue Saint-Médard ;
  • Mairie-école (XIXe), rue Saint-Médard ;
  • Barrage sur la Saône (XXe) ;
  • Chapelle (XXe), Grande-Rue ;
  • Monument aux morts (XXe), Route départementale ;
  • Étang communal, rue du Champ Cuminot ;
  • Saône.

La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D'argent aux deux pointes ondoyantes de gueules mouvant de la pointe, accompagnées en chef de l'inscription 1467-1870 de sable.
Détails
L'inscription 1467-1870, en chef, fait référence aux deux années où se sont déclarés des incendies ravageurs, représentés, en pointe, par deux pointes ondoyantes suggérant les flammes[16].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Liste des noms des habitants des communes françaises, sur le site habitants.fr
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Poncey-lès-Athée et Dole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dijon », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Arbois de Jubainville (d') H., "Gentilices romains d'origine non-latine dans les noms de lieu de la Gaule" dans Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, volume 33, n°1, Paris, 1889. pp. 27-29
  14. Roserot A., Dictionnaire topographique de la Côte d'Or, imprimerie nationale, Paris, 1924. p. 304
  15. a et b Courtépée C., Description générale et particulière du duché de Bourgogne, volume 2, Causse, Dijon, 1777. p. 269
  16. a et b Caramanian P., Article "Poncey-lès-Athée, que d'eau, que d'eau !", dans Le Bien Public - Les Dépêches, consulté le 19 juin 2013.
  17. a et b Article "Alimenter Dijon en eau potable" dans Le Bien Public-Les Dépêches, consulté le 19 juin 2013.
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Articles connexes

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Liens externes

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