Police antiémeute
La police antiémeute est un type de police civile ou militaire dont la mission est le maintien de l'ordre, en particulier le contrôle et la régulation des foules lors de manifestations, de révoltes ou d'émeutes.
Usage |
Maintien de l'ordre, application de la loi (en), contrôle de la foule (en) |
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Principe
modifierLa police antiémeute est souvent présente lors de manifestations importantes, elle garantit la sécurité des biens publics (musées, institutions, mairies, etc.), des bâtiments commerciaux, etc.
Les policiers antiémeute dispose de matériel spécialement adapté.
Police antiémeute par pays
modifierAlbanie
modifierLa police antiémeute albanaise est appelée la Forcat e Ndërhyrjes së Shpejtë (sq).
Algérie
modifierL'Algérie possède deux unités de police antiémeutes, il y a les unités républicaines de sécurité[1] pour la police algérienne, et les groupements d'intervention de la gendarmerie algérienne[2].
Allemagne
modifierLa Bereitschaftspolizei dépend à la fois de la police fédérale et de la police d'état[3].
Argentine
modifierLa police antiémeute argentine est la Policía Federal Argentina (es).
Australie
modifierIl existe plusieurs forces différentes selon des états. En Nouvelle-Galles du Sud, c'est Public Order and Riot Squad (en) qui a le statut de police antiémeute[4]. À Victoria, c'est le rôle de la Victoria Police Public Order Response Team (en)[5].
Belgique
modifierLa police antiémeute est de l'autorité de la Police fédérale et de la Police locale[6].
Canada
modifierLe Canada dispose de plusieurs forces de police destinées à réagir en cas de manifestation :
France
modifierEn France, ce sont les fonctionnaires des compagnies républicaines de sécurité (CRS) et les militaires de la gendarmerie mobile qui assurent cette mission[8].
Iran
modifierL'Iran dispose d'une unité entièrement composée de femmes[9].
Irlande
modifierEn Irlande, ce sont les agents de la Garda Public Order Unit (en) qui assure cette mission[10].
Japon
modifierLe Japon ne dispose de force de police antiémeute en tant que tel. Elle dispose d'une force appelée Kidō-tai (ja), qui remplit le rôle de police antiémeute, mais aussi de force de pompier et de secouriste[11].
Viet Nam
modifierLe Viet Nam dispose de la Bộ Tư lệnh Cảnh sát Cơ động (vi)[12].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les policiers sont munis de boucliers opaques et de casques sans visières, le polycarbonate étant alors inconnu.
Références
modifier- « Le DGSN visite le commandement de l'Etat-Major des Unités républicaines de sécurité d'El Hamiz : Un modèle opérationnel aux plans continental et international », Elmoudjahid, (lire en ligne )
- « Gendarmerie Nationale », sur www.mdn.dz (consulté le )
- (de) « Bereitschaftspolizeien der Länder »
- « Men on charges after 'taser attack' », sur web.archive.org, (consulté le )
- (en) Nino Bucci, « Strong arm of the law: Overland's armour-clad swat squads to tackle urban troublemakers », sur The Age, (consulté le )
- Thomas Longrie, « Voici comment les policiers belges s’entraînent en cas d’émeutes (vidéo) », sur lavenir.net, (consulté le )
- (en) « On to Ottawa Trek and Regina Riot », sur thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
- Gaspard Glanz, « Un guide des armes anti-émeutes de la Police française », sur Vice, (consulté le )
- « «زنان یگان ویژه» پلیس ایران برای مقابله با معترضان زن وارد میدان شدند », sur radiofarda.com (consulté le )
- (en) DARRAGH McDONAGH, « Gardai spent more than €80k on riot gear and batons last year », sur Irish Mirror, (consulté le )
- (ja) 警察庁 et 警察庁警察史編さん委員会, 戦後警察史, 警察協会, (lire en ligne)
- (en) « Mobile police asked to stand ready for any possible situation », sur Nhan Dan Online, (consulté le )