Pierre Mauroy

homme d'État français

Pierre Mauroy, né le à Cartignies (Nord) et mort le à Clamart (Hauts-de-Seine), est un homme d'État français. Il est député du Nord entre 1973 et 1992, maire de Lille de 1973 à 2001, Premier ministre de 1981 à 1984 et sénateur de 1992 à 2011.

Pierre Mauroy
Illustration.
Pierre Mauroy en 1982.
Fonctions
Sénateur français

(18 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection 27 septembre 1992
Réélection 23 septembre 2001
Circonscription Nord
Groupe politique SOC
Président de l’Internationale socialiste

(7 ans, 1 mois et 24 jours)
Prédécesseur Willy Brandt
Successeur António Guterres
Député français

(4 ans, 3 mois et 8 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 1re du Nord
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Colette Codaccioni

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Nord
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC

(8 ans, 3 mois et 21 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
21 juin 1981
Circonscription 2e du Nord
Législature Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique PSRG (1973-1978)
SOC (1978-1981)
Prédécesseur Hubert Rochet
Successeur Pierre Dassonville
Premier secrétaire du Parti socialiste

(3 ans, 9 mois et 26 jours)
Prédécesseur Lionel Jospin
Successeur Laurent Fabius
Premier ministre français

(3 ans, 1 mois et 26 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Mauroy I, II et III
Législature VIIe (Cinquième République)
Coalition Majorité présidentielle
PS-PCF-PRG-PSU-MD
Prédécesseur Raymond Barre
Successeur Laurent Fabius
Maire de Lille

(27 ans, 11 mois et 17 jours)
Élection
Réélection


Prédécesseur Augustin Laurent
Successeur Martine Aubry
Conseiller général du Nord

(5 ans, 11 mois et 29 jours)
Circonscription Canton du Cateau-Cambrésis
Prédécesseur Jules Motte
Successeur Roland Grimaldi
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cartignies (France)
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Clamart (France)
Nature du décès Cancer du poumon
Sépulture Cimetière de l'Est, Lille (France)
Nationalité Français
Parti politique SFIO (1946-1969)
PS (1969-2013)
Diplômé de École normale nationale d'apprentissage de Cachan
Profession Enseignant

Premiers ministres français
Maires de Lille
Députés du Nord
Sénateurs du Nord

Situation personnelle

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Famille

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Né en 1928 d'un père instituteur et d'une mère catholique pratiquante, Pierre Mauroy est l'aîné d'une famille de sept enfants. Son père installé à Haussy, il devient élève des lycées de Cambrai et du Cateau-Cambrésis, puis élève-professeur-stagiaire de l'École normale nationale d'apprentissage (ENNA) de Cachan. Il s'engage dès l'âge de dix-huit ans à la SFIO dans les Jeunesses socialistes et en devient, en 1950, le secrétaire national. En 1951, il fonde la Fédération nationale Léo-Lagrange, l'un des plus importants mouvements français d'éducation populaire.

Pierre Mauroy, alors étudiant en histoire, rencontre en 1948 Gilberte Deboudt (née le 25 janvier 1927 à Cambrai). Ils se marient le 12 mai 1951. Ils ont un fils, Fabien[1],[2].

Gilberte Mauroy meurt le 16 février 2022 à Lille, à l'âge de 95 ans[3].

Carrière professionnelle

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Il devient professeur d'enseignement technique à Colombes en 1952 et est élu en 1955 secrétaire général du syndicat des collèges d'enseignement technique de la Fédération de l'Éducation nationale (FEN)[4]. Il occupe cette fonction jusqu'en 1958 (à moins de trente ans) et est élu à la commission administrative nationale de la FEN où il soutient la tendance majoritaire dite alors « autonome » . Il est successivement secrétaire de sa commission Jeunesse-Culture (il est rapporteur de motions au congrès FEN de 1956), publie notamment un article sur le Haut Comité de la Jeunesse (où il siègera lui-même ultérieurement), et est enfin élu secrétaire de la commission pédagogique de la FEN. Il cesse d'exercer ses mandats syndicaux au moment où il prend la direction de la Fédération Léo-Lagrange, mais reste syndiqué[5].

Parcours politique

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Débuts en politique

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En 1966, il devient secrétaire général adjoint de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). À la suite de la création du Parti socialiste, qui remplace la SFIO en 1969, Guy Mollet lui promet son soutien pour prendre la tête du nouveau parti en échange de la nomination d'un de ses proches au poste de numéro 2, mais Pierre Mauroy refuse et est battu d'une voix par Alain Savary lors du vote du comité directeur[6]. Au congrès d'Épinay deux ans plus tard, il est pressenti pour affronter le premier secrétaire sortant, mais n'arrivant pas à recueillir un nombre suffisant de soutiens de responsables socialistes, il renonce, François Mitterrand l'emportant[6].

De 1965 à 1971, il est conseiller municipal de Cachan (Val-de-Marne), où il réside. À l'appel d'Augustin Laurent, il entre en seconde position sur la liste électorale du Parti socialiste pour l'élection municipale de 1971 à Lille. Augustin Laurent, réélu, confie deux ans plus tard à son premier adjoint les clefs du beffroi par sa démission le  : Pierre Mauroy devient maire de Lille, après les législatives.

De 1967 à 1973, il est conseiller général dans le canton du Cateau-Cambrésis, reprenant à la droite un canton qui avait été socialiste de 1937 à 1940 et de 1945 à 1961.

Le , il est élu député pour le département du Nord. Le , il est élu président de l'établissement public régional qui deviendra le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et son discours d'investiture[7] relaie la frustration de nombreux élus locaux qui jugeaient timide la réforme de 1972 « portant création et organisation des régions »[8].

En tant que responsable de la puissante fédération socialiste du Nord, il apparaît au côté de François Mitterrand, comme étant le numéro 2 du PS. Après la défaite de la gauche aux élections législatives de 1978, il œuvre avec François Mitterrand à réformer le parti et à rassembler les socialistes. À partir du congrès de Metz en 1979, il anime l'un des courants minoritaires du parti socialiste, dont la revue est Action socialiste, et s'allie avec Michel Rocard contre François Mitterrand. Mais il change de camp après l'officialisation par Michel Rocard de sa candidature à l'élection présidentielle de 1981. Il est nommé porte-parole de François Mitterrand pour la campagne présidentielle, en .

Premier ministre

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Pierre Mauroy remet la Légion d'honneur au promoteur du tourisme social Jean Faucher en 1983.

Soutien important de François Mitterrand dans le travail d'union de la gauche en 1981, ce dernier, une fois élu président de la République, nomme Pierre Mauroy Premier ministre.

Le deuxième gouvernement Mauroy, formé après les élections législatives de juin 1981, comprend quatre ministres communistes. Il entame une politique marquée à gauche, pour appliquer les promesses de campagne : trente-neuf heures, cinquième semaine de congés payés, augmentation du nombre de fonctionnaires, décentralisation, nationalisations (loi du 13 février 1982), impôt sur les grandes fortunes, retraite à soixante ans, abolition de la peine de mort, remboursement de l'IVG, réforme des médias[9]. Il est le fondateur des missions locales pour l'insertion professionnelle et sociale des jeunes.

Après les élections municipales de 1983, perdues par la majorité, et alors que les partenaires européens réclament un redressement de la situation économique de la France, François Mitterrand souhaite faire sortir le franc du Système monétaire européen. Pierre Mauroy s'y oppose et obtient gain de cause, formant un troisième gouvernement, le . Mais l'incapacité du Premier ministre à résoudre les problèmes de l'inflation et du chômage (+ 1,5 million de chômeurs), ainsi que la crise monétaire, le poussent à abandonner le Programme commun pour mettre en œuvre le « tournant de la rigueur », incarné par le ministre des Finances Jacques Delors, afin de maîtriser les finances de l'État et les problèmes économiques. L'indexation des salaires sur les prix est abandonnée, la réforme de l'enseignement privé est repoussée. Le , François Mitterrand décide de remplacer Pierre Mauroy par Laurent Fabius.

Premier secrétaire du Parti socialiste

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Pierre Mauroy retourne alors dans le Nord, où il possède un poids politique important. Au conseil municipal de Lille, le , il avait fait voter la construction d'une statue pour le cardinal Liénart, ce qui entraîne un procès médiatique devant le tribunal administratif de Lille. En 1995, il entre en compétition avec le maire de Lyon, à qui il a succédé à Matignon en 1981, Raymond Barre, dans la désignation de la ville française candidate pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2004[10]. Lille est finalement préférée à Lyon par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) le [10],[11],[12].

En , il devient premier secrétaire du Parti socialiste contre l'avis de François Mitterrand, qui soutenait la candidature de Laurent Fabius. Reconduit après le congrès de Rennes de 1990, très mouvementé, il quitte ses fonctions le .

Président de l'Internationale socialiste et sénateur

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Pierre Mauroy dirige l'Internationale socialiste de 1992 à 1999. Durant sa présidence, l'organisation passe de 101 à 170 membres après l'effondrement du bloc de l'Est et le ralliement de partis d'Amérique latine, d'Asie et d'Afrique. Le Portugais António Guterres lui succède en 1999[13].

En , il est élu sénateur dans le département du Nord. Réélu en 2001, il ne se représente pas lors des élections sénatoriales de 2011, mais demeure jusqu'à sa mort président de la Fondation Jean-Jaurès, qu'il a fondée en 1992.

Retrait progressif de la vie politique

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Pierre Mauroy en 2007.

Il passe, en 2001, le flambeau de la mairie de Lille à Martine Aubry, qui était précédemment sa première adjointe[14], et succède à Roland Ries à la présidence de la Mission opérationnelle transfrontalière.

Le , il est mis en examen pour détournement de fonds publics à propos d'un emploi présumé fictif attribué à Lyne Cohen-Solal au sein de la communauté urbaine de Lille (CUDL) en 1992[15]. Pierre Mauroy, son ancien directeur de cabinet Bernard Masset et Lyne Cohen-Solal sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Lille le [16] et leur procès s'ouvre le 3 décembre suivant[17]. Le parquet requiert une relaxe générale mais le Pierre Mauroy est condamné à 20 000 euros d’amende avec sursis pour abus de confiance et doit, avec Lyne Cohen-Solal et Bernard Masset, rembourser 19 654 euros à la CUDL[18],[19].

Après avoir soutenu Ségolène Royal en vue de l'élection présidentielle de 2007[20], il se prononce pour Martine Aubry dans le cadre de la primaire socialiste de 2011[21]. Il soutient par la suite le candidat vainqueur de cette primaire, François Hollande, dont il regrette de ne pas pouvoir participer à la campagne, notamment à la suite de son hospitalisation pour une tumeur cancéreuse au poumon[22],[23].

Mort et hommages

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Tombe de Pierre Mauroy et son épouse, à l'entrée du cimetière de l'Est à Lille.

Il meurt des suites d'un malaise lié au traitement d'un cancer le , à l'hôpital d'instruction des armées Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine)[24],[25],[26].

Le 11 juin suivant, un hommage national a lieu aux Invalides, à Paris, en présence du président de la République, François Hollande, avant ses funérailles à Notre-Dame de la Treille et son inhumation à l'entrée du cimetière de l'Est à Lille, le 13 juin.

Le , le Grand Stade de Lille Métropole est rebaptisé Stade Pierre-Mauroy[27], bien que Pierre Mauroy se soit initialement opposé à la construction du Grand Stade, lui préférant un projet de stade plus modeste[28]. Le 7 juin 2022, France Bleu Nord annonce que le stade devrait s'appeler durant cinq ans Decathlon Arena selon la pratique du naming, l'appellation « stade Pierre-Mauroy » demeurant en dessous du nom publicitaire[29].

Une rue Pierre-Mauroy existe à Paris, ainsi qu'à Lille.

Détail des mandats et fonctions

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Fonctions ministérielles

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  •  : Premier ministre (voir gouvernement Pierre Mauroy I, II et III)

Mandats parlementaires

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Mandats régionaux

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Mandats locaux

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Autres responsabilités

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Distinctions

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Distinctions et décorations françaises

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Décorations étrangères

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Surnoms

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Pierre Mauroy était surnommé « Gros Quinquin » en référence à la célèbre chanson nordiste du P'tit Quinquin, ou le « rougeaud de Lille » en référence à son teint rubicond, jeu de mots sur « Rouget de Lisle »[32].

Ouvrages de Pierre Mauroy

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  • Héritier de l'avenir, 1977.
  • C'est ici le chemin, 1982.
  • Lille l'Européenne, Service Communication et information municipal de la ville de Lille.
  • À gauche, Marabout, 1985.
  • Lettre à tous les Français, supplément no 28 du , chez l'auteur, 1988.
  • Paroles de Lillois, 1994.
  • Léo Lagrange, Denoël, 1997.
  • Refonder l'action publique locale, rapport au Premier ministre, 2000. Ce rapport, établi dans le cadre de la Commission pour l'avenir de la décentralisation, propose une réforme de l'organisation des pouvoirs locaux.
  • Mémoires - Vous mettrez du bleu au ciel, 2003.
  • Ce jour-là, Michel Lafon, 2012

Bibliographie

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  • Serge Berstein, Pierre Milza et Jean-Louis Bianco (dir.), Les Années Mitterrand, les années du changement. 1981-1984, éd. Perrin, 2001
  • Entretiens avec Michèle Cotta, Pierre Mauroy, une vie socialiste, fondation Jean-Jaurès, 2013.
  • Pierre Favier et Michel Martin-Roland, La Décennie Mitterrand, tome 1, Les Ruptures. 1981-1984, éd. du Seuil, coll. « L'épreuve des faits », 1990, rééd. « Points », 1995
  • Stanley Hoffmann, George Ross et Sylvia Malzacher (dir.), L'Expérience Mitterrand, Presses universitaires de France, 1988.
  • Raymond Krakovitch, Pierre Mauroy ; l'autre force tranquille, Riveneuve éditions, , 243 p. (ISBN 9782360133383).
  • Bernard Ménager, Jean-François Sirinelli et Jean Vavasseur-Desperriers (dir.), Cent ans de socialisme septentrional. Actes du colloque, Centre de gestion de l'édition scientifique de l'université de Lille-III, 1995.
  • Martine Pottrain, Le Nord au cœur, historique de la fédération socialiste du Nord, Lille, éd. Nord-Matin, 1993.
  • Marc Prévost, Le Petit Théâtre de Pierre Mauroy, chronique impertinente de la vie, Lille, éd. Les Lumières de Lille, 2007.
  • Maryvonne Prévot, « Pierre Mauroy maire bâtisseur : « L’héritier de l’avenir » », Revue du Nord, Université Lille-III, t. 93, no 389,‎ , p. 181-192 (lire en ligne).
  • Boris Roman, Le Majorat de Pierre Mauroy (1973-1995), mémoire de maîtrise en histoire, sous la direction de Robert Vandenbussche, université de Lille-III-Charles-de-Gaulle, 1999.
  • Thierry Pfister, La Vie quotidienne à Matignon au temps de l'union de la gauche, Hachette, 1985.

Généalogie

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Notes et références

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  1. « Lille : Gilberte Mauroy est décédée », sur lavoixdunord.fr
  2. « Lille : Gilberte Mauroy, veuve de l’ancien maire Pierre Mauroy, est décédée », sur 20minutes.fr
  3. A. D. D., « Lille : Gilberte Mauroy est décédée », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  4. Jean-François Polo, « Pierre Mauroy : un notable au cœur de l'histoire de la gauche moderne », sur Les Échos,
  5. Syndiqué au SNETAA-FEN, il fait le choix, comme son successeur Jacques Fournier, de rejoindre le Syndicat des enseignants (actuel SE-UNSA) lors de la scission de la FEN de 1992. Il était toujours adhérent de la section du Nord au moment de son décès.
  6. a et b Michel Noblecourt, « PS : histoires de premiers secrétaires », sur Le Monde,
  7. Discours d'investiture de Pierre Mauroy en tant que Président du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais (10 janvier 1974) ; Archives régionales ref:655W1 collection AR NpdC
  8. Légifrance Loi n° 72-619 du 5 juillet 1972 portant création et organisation des régions
  9. Berstein S., Milza P. et Bianco J.-L. (dir.), 2001, Les Années Mitterrand, les années du changement. 1981-1984, éd. Perrin, 973 p. 
  10. a et b « Mars 1997 : Athènes qui rit, Lille qui pleure, pas de JO dans la capitale des Flandres en 2004 », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  11. « JO de 2004: Lille gagne la primaire. Le dossier lillois a été préféré à celui de Lyon par le CNOSF. », Libération,‎ (lire en ligne).
  12. « Jeux olympiques de 2004: l'union fait la flamme à Lille. Préférée à Lyon pour organiser les J.O., la ville jubile. », Libération,‎ (lire en ligne).
  13. Renaud Dely, « Mauroy cède son bâton de pèlerin », sur Libération,
  14. L.Br., « Pierre Mauroy est mort », sur Libération,
  15. « Pierre Mauroy mis en examen », 20 minutes, 20 juin 2008
  16. « Mauroy en correctionnelle pour détournement de fonds », Le Figaro, 4 mai 2010.
  17. « Affaire Mauroy - Cohen-Solal : procès en décembre », La Voix du Nord, 19 août 2010.
  18. « Après plus de dix ans de procédure, Pierre Mauroy condamné pour abus de confiance », sur La Voix du Nord,
  19. « Pierre Mauroy condamné pour "abus de confiance" », sur lexpress.fr,
  20. « Pierre Mauroy affiche son soutien à Ségolène Royal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), France 3 Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
  21. « Sans surprise, Mauroy soutient Aubry », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Pierre Mauroy hospitalisé pour une lourde opération, Le Figaro, 13 avril 2012.
  23. Mauroy opéré à un poumon pour une «tumeur cancéreuse», Le Figaro, 13 avril 2012.
  24. Pierre Mauroy, ancien premier ministre, est mort, Le Monde, 7 juin 2013.
  25. Claude Jacquemart, « Mort de Pierre Mauroy, le socialiste loyal », sur Le Figaro,
  26. Charlotte Chaffanjon, « Pierre Mauroy, le vieux sage, s'est éteint », sur Le Point,
  27. « Ce sera le stade Pierre-Mauroy », L'Équipe,‎ (lire en ligne)
  28. Yann Fossurier, Quand Pierre Mauroy ne voulait pas du Grand Stade…, France 3, 21 juin 2013
  29. Le stade Pierre-Mauroy devient la Decathlon Arena
  30. Depuis le décret du 21 novembre 2008 (Décret no 2008-1202 du 21 novembre 2008 modifiant le code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, paru au Journal officiel du 22 novembre 2008 (texte 1) : « La dignité de grand officier appartient de plein droit aux anciens Premiers ministres qui ont exercé leurs fonctions durant deux années au moins »
  31. Décret no 63-1196 du 3 décembre 1963 portant création d'un ordre national du Mérite, article 5 du 23 décembre 1974
  32. Le courrier picard et lefigaro.fr attribuent l'invention de ces surnoms au Canard enchaîné
  33. Généastar : Ascendants de Pierre MAUROY

Voir aussi

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Liens externes

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