Paul Leblois

militaire français

Paul Leblois né le à Strasbourg et mort le à Paris au Val-de-Grâce, est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Paul Leblois
Paul Leblois

Naissance
Strasbourg
Décès (à 73 ans)
Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général
Années de service – 1917
Commandement 2e division d'infanterie coloniale
57e division d'infanterie (France)
Armée française d'Orient
Conflits Première Guerre mondiale
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur[1]
Famille Georges-Louis Leblois (père)
Louis Leblois (frère)
Louise-Amélie Leblois (sœur)

Il s'illustre particulièrement d'octobre 1916 à janvier 1917 au commandement de l'Armée française d'Orient, notamment lors de la prise de Monastir en Serbie en octobre 1916.

Biographie

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Famille

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Paul Leblois nait le à Strasbourg. Il est le fils du pasteur protestant libéral Georges-Louis Leblois et le frère de l'avocat Louis Leblois, grande figure de l'affaire Dreyfus. Il est également le frère de Louise-Amélie Leblois, première française à obtenir en 1888 le grade de docteur ès-sciences à Paris.

Officier des troupes coloniales en Indochine

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Il sert comme officier dans les troupes coloniales en Indochine au cours de plusieurs séjours (1891-1894, 1899-1901, 1905-1907).

En 1909, il est promu au grade de général de brigade et nommé au conseil consultatif des colonies la même année puis nommé commandant de la défense de la place Saïgon-Cap Saint-Jacques en août 1910[2].

Première Guerre mondiale

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En 1913, il commande la 5e brigade d'infanterie coloniale à Paris. Il est promu général de division en mai 1914 et inspecteur colonial en 1914.

Front de France

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Le général Leblois débute la guerre contre l'Allemagne en 1914 comme commandant de la 2e division d'infanterie coloniale. À Jamoigne en Belgique, elle arrête net l'avance allemande et participe aux combats victorieux de la Marne. Du 5 au , la division Leblois remporte une série ininterrompue de succès : le 15, elle s'empare de la main de Massiges et des hauteurs à l'est de Beauséjour. Le , les Allemands perdent 400 prisonniers et leur drapeau. Le général est cité à l'ordre de l'armée « pour ses hautes qualités militaires, l'énergie, la bravoure qu'il n'a cessé de montrer dans l'exercice de son commandement ». La division Leblois obtient des succès substantiels dans l'offensive de . Son chef est promu commandeur de la Légion d'honneur. Il est pourtant relevé de son commandement sans explication en et reste en disponibilité pendant huit mois.

 
Paul Leblois et le général russe Didericks à Monastir en 1916, photographie publié dans Le Miroir (hebdomadaire photographique).

Front d'Orient

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Il sert ensuite dans l'Armée d'Orient d' à . Arrivé à Salonique à la tête de la 57e division d'infanterie, il se porte en avant de Demir-Kapou, mais la défaite serbe l'oblige à se replier et il ramène ses 36 000 hommes sans perte aucune[réf. nécessaire] par l'unique route du Vardar. Il est cité à l'ordre de l'armée d'Orient le 8 décembre. De à début 1916, la division Leblois travaille à l'établissement du camp retranché de Salonique. En , le général Leblois prend avec deux régiments la ville de Florina, solidement occupée par les Bulgares. En , nommé commandant en chef de l'Armée française d'Orient (AFO), il emporte les lignes fortifiées de Kénali et ses troupes entrent dans Monastir. À l'occasion de la victoire de Monastir, le général reçoit du prince de Serbie la grande croix de l'aigle blanc avec glaives.

Remplacé à la tête de l'Armée d'Orient par le général Grossetti au début de 1917, il est nommé président du Comité consultatif de la défense des colonies en et est appelé en au haut-commandement des troupes françaises en Indochine.

Dernières années

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Le général Leblois est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le .

Il repose au cimetière communal de Bondy (Seine-Saint-Denis)

Décorations

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Françaises

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Etrangères

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  • Sous-lieutenant le 1er octobre 1877
  • Lieutenant le 25 mars 1883
  • Capitaine le 2 novembre 1888
  • Chef de bataillon le 2 novembre 1888
  • Lieutenant-colonel le 4 juillet 1900
  • Colonel le 30 mars 1904
  • Général de brigade le 18 avril 1909
  • Général de division le 21 mai 1914

Notes et références

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  1. « Cote LH/222/36 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. Questions diplomatiques et coloniales, volume 30, 1910, p. 326. En ligne

Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Voir aussi

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Articles connexes

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