On a retrouvé la septième compagnie
On a retrouvé la 7e compagnie est une comédie française réalisée par Robert Lamoureux en . Il s'agit de la suite du film Mais où est donc passée la septième compagnie ?
Réalisation | Robert Lamoureux |
---|---|
Scénario |
Robert Lamoureux Jean-Marie Poiré |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 87 minutes |
Sortie | 1975 |
Série La Septième Compagnie
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film se déroule avant l'épilogue du premier film, qui montrait Tassin, Chaudard et Pithivier participant au débarquement de Normandie en juin 1944.
On y retrouve les soldats Tassin et Pithivier et le sergent-chef Chaudard comme dans le premier film, mais le rôle de Tassin est cette fois joué par Henri Guybet à la place d'Aldo Maccione.
Synopsis
modifierLa suite des aventures du trio de la septième compagnie lors de la débâcle de : Tassin, Chaudard et Pithivier échappent aux Allemands et sont recueillis en caleçon par la mère Crouzy qui leur fournit des uniformes d'officiers français abandonnés par leurs détenteurs pendant la débâcle. Nos trois héros se font arrêter à nouveau et sont conduits dans un château où une grande partie de l'état-major français est détenue. Les trois bidasses, devenus officiers malgré eux, sont sur le point de faire évader tous ces officiers quand, malencontreusement, à cause d'une maladresse de Tassin qui referme la porte derrière eux à la sortie des souterrains, le sol de la forêt s'écroule avec des arbres et bloque la sortie, obligeant les officiers à rebrousser chemin dans les galeries communiquant avec le château. Quant aux trois soldats, ils se retrouvent enfin libres. S'ensuit une petite série d'évasions à chaque fois sous l'œil médusé de leur supérieur le capitaine Dumont qui ne comprend pas comment font ces trois tocards pour s'évader.
Fiche technique
modifier- Réalisation : Robert Lamoureux
- Scénario : Jean-Marie Poiré, Robert Lamoureux
- Dialogues : Jean-Marie Poiré, Robert Lamoureux
- Musique : Henri Bourtayre
- Photographie : Marcel Grignon
- Décors : Pierre Cadiou
- Montage : Gérard Pollicand
- Coordinateur des cascades : Claude Carliez
- Cascades exécutées par Michel Berreur, Daniel Breton, Marcel Gallon, Gérard Moison et Lionel Vitrant
- Effets spéciaux : Jacques Martin
- Producteur délégué : Alain Poiré
- Langue : français
- Durée : 87 minutes
- Genre : comédie
- Date de sortie[1] :
- France :
Distribution
modifier- Jean Lefebvre : le soldat Pithivier
- Pierre Mondy : le sergent-chef Chaudard
- Henri Guybet : le soldat Tassin
- Pierre Tornade : le capitaine Dumont
- Bernard Dhéran : le colonel Voisin
- Jacques Monod : le général Panadon
- René Bouloc : le soldat prisonnier qui s'indigne parce que les officiers ont des patates
- Robert Dalban : le colonel Bricard
- Jean Rougerie : le général allemand joueur d'échecs
- Érik Colin : le lieutenant Duvauchel
- Robert Lamoureux : le colonel Blanchet
- Hubert Deschamps : le pharmacien
- Nadia Barentin : la fille folle des soldats
- François Cadet : Bolatin
- Bernard Charlan : le lieutenant Piquet
- Paul Bisciglia : Claumachet, sous-officier de la 7e compagnie
- Suzanne Grey : la femme qui refuse de céder ses vaches
- Bernard Lajarrige : l'artificier
- Paul Mercey : l'homme qui doit réparer la roue du moulin
- Michel Modo : le soldat allemand (« Groupir ! »)
- Jackie Sardou (sous le nom de Jackie Rollin) : la mère Crouzy
- Robert Rollis : Cornebu
- Alexandre Grecq : le pilote du side-car
- Maurice Travail : le commandant Blin
- Marcel Gassouk :
- Jean-Pierre Zola : le sous-officier allemand qui tente de loger Chaudard, Pithivier et Tassin pour la nuit
- Jean-Jacques Moreau : l'officier allemand qui s'aperçoit de l'évasion (« Château vieux »)
- Gerd Ammann : l'adjudant Fridem
- Herbert Fiala : l'officier du convoi
- Franz Sauer : Von Stroheim
Production
modifierTournage
modifierLe film a été tourné, en partie, au château de Vigny (Val-d'Oise)[2]. D'autres scènes ont été tournées à Jouy-le-Moutier, dans les environs de Gasny pour les scènes de la rivière, au fort de Cormeilles-en-Parisis pour les scènes des souterrains, et dans les environs de Santenoge pour les scènes du train, ainsi qu'à Sagy et à Bray-et-Lû (scène où la Wehrmacht traverse un village)
Accueil
modifierBox-office
modifierComme le premier film, On a retrouvé la septième compagnie est troisième au box-office français pour l'année 1975 avec 3 740 209 entrées.
Autour du film
modifier- Le film débute lors de l’échappée des membres de la 7e compagnie dans la forêt, dans la continuité du premier film. Or le premier opus s'achevait par un épilogue se déroulant lors du débarquement de Normandie en , au cours duquel Chaudard, Pithivier et Tassin étaient parachutés par le lieutenant Duvauchel. Ce deuxième film n'est donc pas une suite mais une « midquel » (« intra-aventure ») insérée entre les deux dernières scènes du premier. Le troisième film, La Septième Compagnie au clair de lune raconte d'ailleurs comment les trois personnages se retrouvent malgré eux dans la Résistance et se voient contraints de rejoindre l'Angleterre, ce qui explique l'épilogue du premier film, même si Duvauchel n'est pas avec eux à ce moment-là. De même, ce dernier se fait capturer par les allemands dans ce second volet. L'histoire suggère alors qu'il parviendra à s'évader pour rejoindre la Résistance à son tour.
- Aldo Maccione ayant eu, lors du premier film, une forte mésentente avec Robert Lamoureux et Jean Lefebvre [3] et sa demande d'augmentation de cachet lui ayant été refusée par la production, il ne reprit pas le rôle de Tassin. Il fut remplacé par Henri Guybet qui obtint ainsi son premier rôle important. Contrairement à son prédécesseur, Guybet s'entendit à merveille avec Lamoureux et Lefebvre.
- Le film commençant par un résumé du premier opus, Robert Lamoureux, qui commente ce résumé, a dû faire refaire certaines prises du premier volet qui contenaient Aldo Maccione afin qu'elles fussent jouées par son successeur Henri Guybet. Par ailleurs, on peut observer quelques modifications par rapport à la version avec Aldo Maccione : Tandis que Duvauchel fait avancer les soldats allemands avec la dépanneuse, Chaudard, Pithivier et Tassin font toujours signe aux prisonniers de prendre la fuite en coupant à travers la forêt sauf que, cette fois-ci, ils leur disent tout haut « Allez-y, fuyez !... » alors qu'à la fin du premier film, ils restaient silencieux. De plus, lorsque le capitaine Dumont se retourne, il prend aussi la fuite sur les conseils des trois camarades alors que, dans le premier opus, il l'avait prise en découvrant que la septième compagnie n'était plus derrière lui, disant même « Mais où est donc passée la septième compagnie ? » (d'où le titre du premier film).
- Une discrète allusion aux camps d'extermination est faite lorsque Chaudard, raillant la "fameuse organisation allemande", demande au sous-officier chargé de leur trouver une place au château s'il est vrai que l'état allemand organise des camps de vacances pour les jeunes, ironisant sur le fait "qu'ils ne doivent pas en ramener beaucoup aux parents à la fin de l'été".
- Pour les besoins de la scène dans la rivière, Robert Lamoureux n'a pas pu reconstituer la scène en studio et pour tourner en plein hiver dans les eaux glacées de l'Epte, il fit mettre des câbles sous l'eau pour que les trois compères s'y attachent et puissent avancer.
- Le passage secret derrière la tapisserie emprunté par les protagonistes pour sortir du château n'existe pas.
- Dans le film, on peut observer que les soldats français de 1940 portent des chemises jaunes sable à col pointu. Or ce modèle de chemise n'est apparu qu'à partir de 1947. Il était porté par les soldats de la guerre d'Algérie (1954 à 1962).
- La locomotive à vapeur, visible à la fin du film en attente avant la réparation de la voie, est la 140-C-38 de la série de locomotives 140-101 à 370 État ou 140 C SNCF, une des dernières locomotives à vapeur en service à l'époque en France pour le compte de la CFTA de Gray, utilisée pour le film et qui fut ainsi sauvée de la destruction. Elle est propriété du Chemin de Fer Touristique Limousin-Périgord qui a achevé sa remise en état fin 2013 et l'utilise pour des trains spéciaux depuis 2014.
- Le montage du film comporte une petite erreur : Lorsque Tassin décroche le tender de la suite du convoi, il se retrouve adossé au premier wagon mais avançant moins vite. Un des plans monté à l'envers montre que le train recule au lieu d'avancer.
Trilogie
modifierCe film fait partie d'une trilogie.
Notes et références
modifier- « Date de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
- Ghislain de Montalembert, « Vigny, sauver le château des barbouzes », Le Figaro Magazine, , p. 52-55 (lire en ligne).
- « La 7ème compagnie sur TMC : pourquoi Aldo Maccione est-il absent des films suivants ? » sur Allociné.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Patrick Glâtre, Val-d'Oise, terre de tournage, Cergy-Pontoise, Comité du Tourisme et des Loisirs du Val-d'Oise, , 118 p., p. 25, 35, 53, 82, 98
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Filmweb.pl
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb
- (mul) The Movie Database
- Gilles Botineau, « On a retrouvé les secrets de La 7ème Compagnie », sur CineComedies, .
- (en) Photos du film