Henri Guybet

acteur français

Henri Guybet est un acteur français, né le dans le 14e arrondissement de Paris.

Henri Guybet
Description de cette image, également commentée ci-après
Représentation de Henri Guybet dans les années 1970.
Nom de naissance Henri Jules Louis Guybet
Naissance (87 ans)
14e arrondissement de Paris (France)
Nationalité Française
Profession Acteur
Films notables Les Aventures de Rabbi Jacob
Pas de problème
On a retrouvé la septième compagnie
La Septième Compagnie au clair de lune
Le Pion

Comédien de café-théâtre dès la fin des années 1960, membre fondateur du Café de la gare avec Romain Bouteille, Coluche, Patrick Dewaere, Miou-Miou et Sotha, il incarne ensuite un second rôle prolifique du cinéma français, dans de grands succès populaires comme Quelques messieurs trop tranquilles (1972), Les Aventures de Rabbi Jacob (1973), plusieurs comédies avec Pierre Richard tel Le Retour du grand blond (1974), ainsi que On a retrouvé la septième compagnie (1975) et La Septième Compagnie au clair de lune (1977). La suite de sa carrière lui permet de s'imposer comme une figure du théâtre de boulevard.

En plus de cinquante ans de carrière, il n'a pu jouer qu'un seul rôle principal au cinéma, dans la comédie douce-amère Le Pion, en 1978.

Durant des décennies, il s'illustre également dans le doublage, notamment dans le rôle du dinosaure en jouet Rex des films Toy Story.

Image externe
Portrait d'Henri Guybet[1]

Biographie

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Henri Guybet passe son enfance dans le 19e arrondissement de Paris, avenue Simon-Bolivar où sa mère est couturière. À la fin des années 1950, Il participe à la guerre d'Algérie pendant son service militaire[2].

Après l'armée, il s'inscrit au cours de Dullin tenu par Lucien Arnaud. Engagé par le renommé metteur-en-scène Jean Vilar, il débute dans le rôle d'un hallebardier, dans la pièce Antigone, au Théâtre national populaire de Paris.

À la fin des années 1960, il découvre le café-théâtre, notamment au sein du Café de la gare, notamment aux côtés de Coluche, Patrick Dewaere, Romain Bouteille et Miou-Miou, qu'il participe lui-même à fonder. En parallèle à son travail de comédien, il participe à des tournages publicitaires, permettant notamment de cofinancer le Café de la Gare, comme ses comparses de la troupe.

En 1972, Gérard Oury lui offre son premier grand rôle au cinéma dans Les Aventures de Rabbi Jacob film qui remporte un considérable succès populaire, dans lequel il incarne Salomon, le chauffeur juif de Louis de Funès. L'aspect culte de la réplique « Salomon, vous êtes juif ? » le fait entrer dans la mémoire collective populaire[3].

Après ce film, Henri Guybet commence à être reconnu au cinéma et à la télévision, plusieurs années avant ses comparses Patrick Dewaere et Coluche, issus eux aussi du Café de la Gare. Comme eux, entre 1970 et 1980, il multiplie en parallèle, les apparitions dans des films publicitaires.

Son talent comique reconnu par Georges Lautner, lui permet de s'épanouir dans la comédie Pas de problème ainsi qu'auprès de Robert Lamoureux, lequel le choisit pour remplacer Aldo Maccione devenu trop coûteux, dans la série des films de la 7e compagnie, dont On a retrouvé la septième compagnie.

En 1978, ces grands succès populaires lui permettent de décrocher le rôle principal du film Le Pion, où il interprète le personnage provincial Bertrand Barabi. Ce modeste « pion » est encouragé par une jeune veuve incarnée par Claude Jade, pour accomplir sa démarche littéraire comme romancier avant qu'il ne rencontre un succès inespéré. Ce premier rôle va rester son seul rôle romanesque et de premier plan. Vers la fin des années 1970, il tourne plusieurs « nanars » et devient un second rôle apprécié des réalisateurs et producteurs de comédies.

Durant la décennie 1980, la scène lui permet de s'épanouir comme une référence du théâtre de boulevard.

À partir de 1981, on ne lui propose plus de rôles marquants au cinéma. Pour autant, il ne tente pas la comédie dramatique, refusant par exemple des rôles de policier ou de truand, mais il accepte de jouer des personnages considérés comme « sympathiques », comme pour le rôle du soldat Tassin dans les deuxième et troisième films de la trilogie de Robert Lamoureux, La Septième Compagnie.

Ce personnage récurrent de bidasse semble le marquer et lasser les cinéastes et les producteurs, dont certains le considérent dès lors comme passé de mode; ils hésitent par la suite à lui donner des rôles d'envergure, le cantonnant le plus souvent à des seconds ou des troisièmes rôles, dans des films à petit budget qui ne remportent pas un large succès.

Ainsi, au milieu des années 1980, Henri Guybet tourne le plus souvent pour la télévision, dans des téléfilms et fictions. Pour ces différents motifs, il s'investit dans le théâtre de boulevard, genre de spectacle qu'il apprécie, en jouant notamment des pièces de Feydeau.

En 1985, comme bien d'autres acteurs et célébrités de l'époque, il enregistre une chanson, disque 45 tours, intitulée T'as ta tête où ?.

Durant les années 1990 son succès est relatif par rapport à l'« âge d'or » des années 1970 et du tout début des années 1980[4], où des cinéastes comme Georges Lautner ou Gérard Oury ont fait appel à lui.

Il réside à Bouray-sur Juine (Essonne, Île-de-France) depuis le début des années 1990[5].

Durant la décennie 2000, il continue de participer à de nombreux doublages, pour des films d'animation dont notamment la série Toy Story ou 1001 pattes.

En 2012, le journaliste et réalisateur Gilles Botineau se penche sur son parcours et lui consacre un portrait documentaire de 52 minutes, Henri Guybet, le rire tranquille, revenant sur l'ensemble de sa carrière[6]. L'occasion pour le comédien de raconter son histoire et évoquer ses illustres partenaires[7].

Il intervient également régulièrement comme « témoin » pour des reportages, dans des documents d'archives et des documentaires sur le Café de la Gare de Paris et leur bande de l'époque parmi lesquels Romain Bouteille, Patrick Dewaere, Miou-Miou, Coluche, Depardieu, Sotha... Dont celui de 2020 par Guillaume Meurice diffusé sur France 5 pour l'anniversaire de cette troupe.

En 2021, le groupe français Ultramoderne signe une chanson hommage à Henri Guybet dans l'album Laperformancestvulguaire[8] et l'interprète sur scène, le 28 août 2022 à Lyon, dans le cadre du Festival Baston.

Son fils Christophe Guybet est également comédien.

Filmographie

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Cinéma

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Télévision

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Théâtre

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Doublage

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Cinéma

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Films d'animation

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Télévision

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Séries télévisées

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Séries d’animation

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Jeux vidéo

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Voix-off

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Publication

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Discographie

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Source: Allociné.
  2. « BOUM ! En voiture avec Henri » (consulté le )
  3. « Rencontre avec : Henri Guybet », sur Culture aux trousses, (consulté le ).
  4. Télé 7 Jours no 1144, semaine du 1er au 7 mai 1982, pages 86 et 87, portrait-interview d'Henri Guybet par Paulette Durieux : "C'est, actuellement, un homme très demandé."
  5. http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-henri-guybet-salomon-dans-rabbi-jacob-star-de-tout-un-village-29-03-2019-8042421.php#xtor=EREC-109-[NLalaune]---${_id_connect_hash}@1
  6. « Lumière sur les seconds rôles », sur CharenteLibre.fr (consulté le )
  7. « - YouTube », sur YouTube (consulté le ).
  8. « ULTRAMODERNE - Henri Guybet ♡ » (consulté le )
  9. Doublage réalisé dans les années 1980.
  10. a b c d e f g h i et j Interprété par Wallace Shawn en version originale.
  11. Interprété par Richard Kind en version originale.
  12. Doublé par Tony Haygarth en version originale.
  13. Doublé par John Ratzenberger en version originale.
  14. Interprété par Michael Schlingmann en version originale.
  15. Doublé par Dick Van Dyke en version originale.
  16. Doublé par Fred Tatasciore en version originale.
  17. Doublé par Mel Brooks en version originale.
  18. Une série doublée à partir de 1993.
  19. Doublé par Billy West en version originale.

Liens externes

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