Apodemus agrarius

espèce de mammifères
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Le Mulot rayé (Apodemus agrarius) est une espèce de rongeurs, de la famille des Muridés (Muridae). On rencontre ce petit mammifère dans une grande partie du continent eurasien. Très prolifique, il peut causer des dégâts aux cultures et aux réserves.

Dénominations

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Description

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Ce mulot est reconnaissable à sa rayure dorsale noire qui part du museau, continue sur le dessus de la tête et s'étire le long de l'échine jusqu'à la queue. Il mesure au total de 14 à 21 cm, dont 6 à 9 cm de queue pour un corps de 8 à 12 cm de longueur[8],[9].

Comportement et reproduction

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Ce sont des animaux sauteurs agiles et bons nageurs. Ils creusent des terriers pour s’y réfugier la nuit. La femelle est capable de se reproduire toute l'année. Elle peut avoir 6 portées de 6 petits par an. Peu nomades, la majorité des individus vivent et meurent à moins de 180 m de leur lieu de naissance[9]. Leur régime alimentaire est très varié, composé de racines, de graines, de baies, de noix et d’insectes.

Habitat et répartition

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Il est présent principalement en Europe centrale et de l'est, en Asie centrale, en Sibérie du sud, Mandchourie, Corée, Chine du sud et Taïwan où il vit dans les champs et les bois[9], mais on le rencontre aussi à l'ouest jusqu'en France[5].

Interaction écologique

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Ce rongeur cause donc fréquemment des dégâts aux cultures et aux provisions. Il est aussi un vecteur potentiel de la fièvre hémorragique[9],[7]. C'est une source de nourriture pour de nombreux carnivores.

Il est souvent parasité par la tique Ixodes ricinus (notamment vectrice de la maladie de Lyme)[10], avec un patron saisonnier — bimodal (deux pics, au printemps puis à l'automne) — distinct pour les larves (selon leur stade de développement). Ce rongeur semble être préférentiellement utilisé par les tiques adultes (qui s'y nourrissent), alors qu'il porte peu de nymphes (et alors essentiellement en mai). Plus ce mulot est mature, plus il porte de tiques, avec, pour des raisons incomprises, « une infestation significativement plus élevée chez les mâles matures que chez les femelles ainsi qu'une infestation par les tiques significativement plus élevée des hôtes matures que des immatures »s[10].

Notes et références

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  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 12 mai 2015
  2. p4
  3. Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  4. a b c d e f et g (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN 0-444-51877-0), 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé
  5. a et b Fiche sur cette espèce dans le site Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
  6. Nom vernaculaire en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  7. a et b Sécurité dans les laboratoires de l'UMR voir tableau
  8. (de) Gerd Grün, Apodemus agaricus Brandmaus, 2012. Page 1.
  9. a b c et d (en) Référence Animal Diversity Web : Apodemus agrarius
  10. a et b (en) M. Stanko, « Ecology of Ixodes ricinus immatures on Apodemus agrarius [Muridae] in the lowland ecosystems conditions », Wiadomości Parazytologiczne, vol. 41, no 3,‎ , p. 329–336 (ISSN 0043-5163, lire en ligne, consulté le )

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