Montréal (Gers)
Montréal, ou Montréal-du-Gers, (en gascon : Montrejau de Gers) est une commune française du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.
Montréal | |||||
Vue du village depuis la route de Genens | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Condom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Ténarèze | ||||
Maire Mandat |
Gérard Bezerra 2020-2026 |
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Code postal | 32250 | ||||
Code commune | 32290 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montréalais - Montréalaises | ||||
Population municipale |
1 180 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 57′ 03″ nord, 0° 12′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 73 m Max. 183 m |
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Superficie | 63,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Armagnac-Ténarèze | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.montrealdugers.fr | ||||
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Auzoue, l'Izaute, le ruisseau de Larluzen, le ruisseau de Répassat et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montréal est une commune rurale qui compte 1 180 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 3 407 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Montréalais ou Montréalaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques, inscrite en 1925, la porte de ville, inscrite en 1925, le château de Balarin, inscrit en 1942, l'église Saint-Pierre de Genens, classée en 1979, l'église Notre-Dame de Luzanet, classée en 1984, et la villa gallo-romaine de Séviac, classée en 1978 et en 2014.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Montréal est située à la limite des départements de Lot-et-Garonne et des Landes, bâtie sur un site escarpé de la rive droite de l'Auzoue. Elle domine deux collines de part et d'autre de la vallée.
Entre haut et bas Armagnac, elle est la capitale de la Ténarèze.
Montréal est située sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On vient de l'abbaye de Flaran et l'étape suivante est Lauraët.
La ligne des crêtes adoucies qui, quelques kilomètres à l'ouest de Seviac, sépare les bassins de l'Adour et de la Garonne, joint les Pyrénées à la Gironde sans devoir traverser des cours d'eau. C'est la Ténarèze, antique voie de migration néolithique. Elle servit à l'époque romaine et au Moyen Âge. Elle était couverte de moulins à vent. Aujourd'hui, ce mot a été repris pour désigner une zone centrale de l'aire de production de l'eau de vie d'armagnac.
La Ténarèze couvre 105 330 hectares. Hors la vigne, le paysage est surtout marqué par la culture des céréales et des plantes oléagineuses.
Montréal est une bastide avec un plan très régulier, étirée d'est en ouest. Respectant le quadrillage classique des bastides, rues et carrelots mènent à la place centrale entourée de cornières sur trois côtés.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Sainte-Maure-de-Peyriac, Poudenas, Beaumont, Bretagne-d'Armagnac, Castelnau d'Auzan Labarrère, Cazeneuve, Fourcès, Lagraulet-du-Gers, Larroque-sur-l'Osse et Lauraët.
Géologie et relief
modifierMontréal se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
- Site paléographique
Le site paléogéographique de fossiles de Montréal, large de plus de 1 hectare, se trouve dans une ancienne carrière près du lieu-dit Béon, le long de la D113 en direction de Gondrin (vers le sud). Il a été découvert en 1987 par Francis Duranthon, dans le cours de l'exploitation de la carrière. En 1990 il a été ajouté à la liste des niveaux repères internationaux. En 1997 la ville de Toulouse a acheté le terrain, qui a été depuis inscrit à l’Inventaire national du Patrimoine Géologique (InPG) comme site de niveau international. Ce site est le plus important connu en France pour le Miocène inférieur (environ 17 millions d’années). Le muséum de Toulouse y mène chaque année des campagnes de fouilles depuis sa découverte. Les collections paléontologiques provenant du site sont conservées au muséum de Toulouse qui en expose les plus beaux spécimens dans sa galerie de paléontologie, et une petite série se trouve au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) à Paris[3].
Cette carrière a dévoilé plus de 90 espèces de vertébrés dont 50 espèces de mammifères, de reptiles, d'amphibiens et d'oiseaux - y compris quatre espèces nouvelles pour la science. On y a notamment découvert en 1992 le crâne d'un Ampelomeryx, un ruminant tenant à la fois du cerf et de la girafe et qui pourrait être l'ancêtre du rhinocéros[4].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5]. Elle est drainée par l'Auzoue, l'Izaute, le ruisseau de Larluzen, le ruisseau de Répassat, le ruisseau de Bazet, le ruisseau de Cabiro, le ruisseau de Cassay, le ruisseau de Caude, le ruisseau de Couéchot, le ruisseau de la Père, le ruisseau de Lauzéro, le ruisseau de Paris, le ruisseau de Régousin, le ruisseau de Tonnetau et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 51 km de longueur totale[6],[Carte 1].
L'Auzoue, d'une longueur totale de 74,3 km, prend sa source dans la commune de Mascaras et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Réaup-Lisse, après avoir traversé 19 communes[7].
L'Izaute, d'une longueur totale de 37,5 km, prend sa source dans la commune de Dému et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Castelnau d'Auzan Labarrère, après avoir traversé 11 communes[8].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Parleboscq à 13 km à vol d'oiseau[11], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 874,0 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[15] :
- la « lande du Broc Blanc » (230 ha), couvrant 3 communes du département[16] ;
- les « mares temporaires de l´ancienne carrière de Cachiquet » (15 ha)[17] ;
- les « Tunnel de la Ténarèze ou de Pomiro » (253 ha), couvrant 2 communes du département[18] ;
- les « vieux chênes, subéraies et landes de Montréal » (176 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[15] :
- le « bois de chênes-lièges des environs de Montréal » (2 865 ha), couvrant 6 communes dont trois dans le Gers et trois dans le Lot-et-Garonne[20] ;
- « l'Izaute et milieux annexes » (2 772 ha), couvrant 13 communes dont 12 dans le Gers et une dans le Lot-et-Garonne[21].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Montréal est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,2 %), cultures permanentes (32,1 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), forêts (8,2 %), zones urbanisées (0,8 %), prairies (0,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Montréal est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 736 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 686 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999, 2009, 2018 et 2020. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1997, 2002, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Histoire
modifierLe village est une bastide typique du XIIIe siècle, bâtie sur un éperon rocheux dominant l'Auzoue, sur l'emplacement d'un oppidum celtibère. C'est l'une des premières bastides gasconnes et la première du Gers. Elle a été fondée le [27] par Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis, devenu maître du comté de Toulouse et du comté d'Agenais par son mariage en 1229 avec Jeanne, fille de Raymond VII.
L'un de ses officiers, Guillaume de Balneolis, sénéchal pour l'Agenais, vint lui-même choisir l'emplacement de la bastide au printemps 1255 et la baptisa Montréal (Mont Royal) à la gloire de la dynastie capétienne dont l'autorité s'implantait petit à petit en Gascogne. C'est un notaire d'Agen, Pons Maynard, qui eut la charge de dresser le plan et d'écrire les coutumes.
Montréal, d'abord rattachée au comté de Toulouse, passa dans le domaine de la couronne sous Philippe III le Hardi avec le reste du Languedoc. Elle eut une justice royale, dépendante de la sénéchaussée de Condom.
Sise "sur la frontière", elle eut à souffrir pendant deux cents ans des rivalités franco-anglaises. En 1279 elle est réunie à la couronne d'Angleterre avec plusieurs autres cités du duché de Guyenne. En 1324 elle revient à la France, puis à nouveau à l'Angleterre en 1360. Pendant les longues années de la guerre de Cent Ans, elle sera écartelée et passera souvent d'un camp à l'autre[28].
Charles IX visita Montréal le et y reçut les honneurs d'une entrée solennelle.
Pendant les guerres de religion, Montgomery, chef protestant, incendia Montréal après 1565 sous les ordres de Jeanne d'Albret.
De nos jours, il reste des débris des fortifications, détruites à la Révolution.
Montréal était autrefois appelée Montréal-en-Agenais ou Montréal-en-Condomois.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32]. En 2021, la commune comptait 1 180 habitants[Note 3], en évolution de +0,6 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[35] | 1975[35] | 1982[35] | 1990[35] | 1999[35] | 2006[36] | 2009[37] | 2013[38] |
Rang de la commune dans le département | 12 | 16 | 17 | 22 | 21 | 20 | 21 | 25 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Enseignement
modifierL'école Primaire Publique de Montréal est composée de 5 classes qui accueillent les enfants de la maternelle (à partir de 3 ans) au CM2. Elle relève de l'Académie de Toulouse et de la zone C. Elle propose une restauration scolaire.
Manifestations culturelles et festivités
modifierLe village accueille aussi des marchés : un marché traditionnel tous les vendredis matin, un marché aux fleurs le dernier week-end d'avril (la bastide est alors fermée à la circulation et transformée en une grande exposition de fleurs et de plantes), des marchés à la brocante les deuxièmes dimanches de chaque mois entre mai et novembre compris, un marché aux livres anciens mi-juillet pendant tout le week-end.
Santé
modifierSports
modifier- Club de rugby à XV, US Montréal du Gers, évoluant en Championnat de France de 2e série.
- Association Sportive de la Course Landaise
- Sentier de grande randonnée 654
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 521 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 1 045 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 130 €[I 5] (20 820 € dans le département[I 6]).
Emploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,1 % | 7,4 % | 7,9 % |
Département[I 8] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 636 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (65,6 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 386 emplois en 2018, contre 424 en 2013 et 451 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 443, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,5 %[I 11].
Sur ces 443 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 197 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
modifierSecteurs d'activités
modifier137 établissements[Note 6] sont implantés à Montréal au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 137 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
12 | 8,8 % | (12,3 %) |
Construction | 10 | 7,3 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
44 | 32,1 % | (27,7 %) |
Information et communication | 1 | 0,7 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 7 | 5,1 % | (3,5 %) |
Activités immobilières | 14 | 10,2 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
15 | 10,9 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
24 | 17,5 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 10 | 7,3 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,1 % du nombre total d'établissements de la commune (44 sur les 137 entreprises implantées à Montréal), contre 27,7 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
modifierL'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[39] : Horgelus, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (3 264 k€).
L'essentiel de l'activité économique de Montréal s'organise autour de la production et la vente de produits du terroir : conserveries, croustades, foies gras, confit, miel, Côtes-de-gascogne (VDP), floc et eau-de-vie d'armagnac.
Agriculture
modifierLa commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la viticulture[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 147 | 98 | 83 | 65 |
SAU[Note 9] (ha) | 5 183 | 5 092 | 4 759 | 4 835 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 147 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 98 en 2000 puis à 83 en 2010[42] et enfin à 65 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 5 183 ha en 1988 à 4 835 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à 74 ha[42].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierÉdifices publics
modifierMontréal est classé parmi les plus beaux villages de France.
- La mairie est du XVIIIe siècle.
- Un musée archéologique, accessible depuis l'office du tourisme, regroupe des pièces venant des fouilles de Séviac.
- La villa gallo-romaine de Séviac[44] : fouillée depuis 1961, c'est une villa classique du IVe siècle, à péristyle : trois ailes encadrent une cour intérieure et sont flanquées au sud d'un complexe thermal avec hypocaustes en parfait état de conservation ; autour de la cour, quatre galeries desservent les pièces d'habitation et d'usage.
-
Thermes à la villa de Séviac, une parmi les superbes mosaïques -
Villa de Séviac, mosaïques
- Le château de Balarin[45]. Il est caractéristique des époques guerrières des XIIIe et XIVe siècles qui voyaient s'affronter Anglais et Français par son logis rectangulaire flanqué d'un donjon carré, par la disposition des machicoulis, et par la forme des meurtrières. Le donjon et son mur de soutènement sont inscrits MH depuis le .
- Le Château de Fourcès
- Le site de Béon, un. site paléologique d'importance internationale
Édifices religieux
modifier- La Collégiale Saint-Philippe-et-Saint-Jacques de Montréal (Gers)[46],[47]
- Elle a été érigée sur les restes d'un première église dédiée à la Vierge (L'église est encore parfois désignée dans des publications sous le nom d'église Sainte-Marie ou Notre-Dame), date de 1300 (la date est portée sur le pilier de la nef le plus proche du chœur, du côté nord). Elle est en partie fortifiée, d'où son aspect assez imposant. Elle a été restaurée au XVIIe siècle. Elle possède une mosaïque gallo-romaine. Reste d'un beau portail gothique qui n'a plus malheureusement ses sculptures. Le chœur et les vitraux ont été réagencés au XIXe siècle. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1925[48].
Dans le prolongement du mur sud de l'église subsiste une porte de ville fortifiée inscrite au titre des monuments historiques[49].
-
Collégiale Saint-Philippe-et-Saint-Jacques
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Collégiale Saint-Philippe-et-Saint-Jacques - Le portail -
Collégiale Saint-Philippe-et-Saint-Jacques de Montréal -
Intérieur de la Collégiale -
Le chœur et les vitraux de l'abside -
Porte fortifiée
- L'église romane Saint-Pierre de Genens[50], du XIIe siècle
- Elle se trouve à 2 km au sud de Montréal, sur la rive droite de l'Auzoue. Ce ne sont plus que des vestiges. Elle a été ruinée puis pillée par les troupes protestantes de Montgomery. Puis elle été dépouillée de sa toiture, au début du XIXe siècle, pour restaurer l'église paroissiale.
Toutefois, il est toujours possible d'admirer sur le linteau de la porte sculpté un beau chrisme en marbre gris et autour de l'abside, trois colonnes en marbre griotte qui sont des réemplois gallo-romains. Ces colonnes sont surmontées de chapiteaux en marbre. Ces réemplois pourraient venir d'une certaine villa Genengus qui fut donnée en 680 à l'abbaye de Moissac. Dans les premières années du XIIe siècle, l'église fut donnée au chapitre d'Auch. C'est ce dernier qui est à l'origine de l'édifice que l'on voit de nos jours. - L'église est de petite dimension (26,10 m de long pour 7,60 m de largeur au niveau du chevet et 9,10 m au niveau de la nef). Elle est cependant très homogène. Ses murs sont en moyen appareil bien régulier aux layures obliques très marquées. Son chevet est rectangulaire, couvert d'un berceau. Il est divisé à l'intérieur en trois étages par des corniches ornées de boules et soutenues par des modillons. :Dans sa partie basse, sur chacune de ses trois faces, on peut admirer deux arcades s'appuyant aux extrémités sur un pilastre nu et au centre sur une colonnette de marbre rouge jaspé (griotte) surmonté d'un chapiteau. L'étage intermédiaire comporte deux fenêtres. Le mur est de l'étage haut est percé par un oculus.
- La nef unique est partagée en trois travées inégales. Un escalier carré est aménagé dans l'angle sud-ouest. Il donnait autrefois accès au clocher.
- Le portail ouvre au Sud. Il est de forme simple mais présente un décor de grande qualité : piedroits à arête vive surmontés d'impostes ornées de roses ou de palmettes, belle torsade sur l'une des trois voussures le surmontant. Sur son tympan, un de ces chrismes que l'on rencontre souvent sur les églises de la région. Mais, particularité, il est en marbre. Il a été certainement taillé au XIIe siècle dans une plaque réemployée, car à un archaïsme apparent constaté dans d'autres églises gersoises, sont associées des formes et des décorations forts évoluées, notamment dans le dessin des lettres.
- Louis Maribon de Montaut est inhumé à l'intérieur de cette église, en ruine mais sauvegardée grâce à l'association « Pour Genens ».
- Elle a été classée Monument historique le [51].
- L'église gothique de l'ancienne commune de Luzanet[52]
- Située route de Sainte-Maure, classée Monument historique le .
- L'église Saint-Louis-et-Sainte-Marie-Madeleine de Routgès
- Également dédiée à Sainte Marie Madeleine, sur le trajet du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
-
Ruines de l'église de Genens. -
Église Saint-Pierre de Genens, portail -
Église Saint-Pierre de Genens -
Église Saint-Pierre de Genens -
Église de Luzanet
- Église Saint-Jean-Baptiste de Balarin.
- Église Saint-Louis d'Arquizan.
- Église Saint-Vincent de Corneillan.
Personnalités liées à la commune
modifier- Hélie de Bourdeilles (1423-1484) : prêtre franciscain ayant exercé à Montréal ;
- Joseph Ducaud (1877-1971) : homme politique mort à Montréal ;
- Philippe Mothe (1957-) : joueur de rugby à XV né à Montréal-du-Gers, champion de France de rugby à XV en 1981-1982 avec le Sporting union Agen Lot-et-Garonne et finaliste en 1984 et 1986. Trois-quarts centre (1,82 m).
- Francis Duranthon (1961-) : Paléontologue, il dirige depuis sa découverte en 1992 des campagnes annuelles de fouilles sur un important gisement de fouilles datant de 17 millions d'années. La faune comprend 90 espèces de vertébrés, allant de la taille d'une souris à celle d'un éléphant. L'ensemble constitue un instantané, une sorte de photographie de la vie animale dans cette région de la Gascogne, voici 17 millions d'années. Il y a notamment été décrit pour la première fois l'espèce Ampelomeryx ginsburgi, sorte de cerf-girafe;
- Macha Méril (1940-) Possède une maison de campagne et une propriété dans le village où elle vient régulièrement.
Héraldique
modifierBlasonnement :
D'azur à la montagne d'or surmontée d'une couronne du même[53].
|
-
Lagraulet-du-Gers, chapelle Saint Lannes -
Château de Fourcès -
Larressingle, entrée par le pont-levis -
Thermes de Barbotan
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- [Capdeville & Millet 2006] Jean-Pierre Capdeville et D. Millet, Notice explicative de la feuille « Montréal-du-Gers » à 1/80000 no 927, Orléans, BRGM, (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- www.ign.fr Montréal sur le site de l'Institut géographique national (en cache)
- Le site des fouilles paléontologiques de Montréal-du-Gers
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Montréal » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montréal ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montréal » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montréal » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montréal » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montréal » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- Sansan - Musées, sites et collections paléontologiques. Dans La lettre de l'OCIM, mai - juin 2013.
- Découverte touristique de Montréal-du-Gers sur sejour-touristique.com.
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Montréal », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « l'Auzoue »
- Sandre, « l'Izaute »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montréal et Parleboscq », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Parleboscq » (commune de Parleboscq) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Parleboscq » (commune de Parleboscq) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Montréal », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « lande du Broc Blanc » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « mares temporaires de l´ancienne carrière de Cachiquet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Tunnel de la Ténarèze ou de Pomiro » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « vieux chênes, subéraies et landes de Montréal » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « bois de chênes-lièges des environs de Montréal » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF « l'Izaute et milieux annexes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Montréal », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montréal », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Pierre Fr Fournier, Pascal Guébin, Enquêtes administratives d'Alfonse de Poitiers, publié par Imprimerie nationale, 1959.
- B. Cursente, G. Loubès, "Villages Gersois". Publication de la Chambre d'Agriculture du Gers, 1991.
- « Les maires de Montréal », sur Site francegenweb, (consulté le ).
- Site de la préfecture - Fiche de Montréal
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Entreprises à Montréal », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montréal - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gers » (consulté le ).
- Notice no PA00094879, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Villa gallo-romaine de Séviac
- Notice no PA00094874, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : Château de Balarin
- Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - p. 211-216 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0).
- Notice no PA00094875, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture : église Sainte-Marie
- Notice no PA00094875, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00094878, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00094876, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Église de Genens
- Voir quelques photos sur le site de la base Mérimée
- Notice no PA00094877, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Église de Luzanet
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