Mont Blanc de Cheilon
montagne suisse
Le mont Blanc de Cheilon est un sommet culminant à 3 870 mètres d'altitude[1] dans les Alpes pennines et dominant le val des Dix au-dessus du val d'Hérémence, dans le canton du Valais.
Mont Blanc de Cheilon | |||
Faces Nord et Ouest. | |||
Géographie | |||
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Altitude | 3 870 m[1] | ||
Massif | Alpes pennines (Alpes) | ||
Coordonnées | 45° 59′ 35″ nord, 7° 25′ 02″ est[1] | ||
Administration | |||
Pays | Suisse | ||
Canton | Valais | ||
Districts | Hérens, Entremont | ||
Ascension | |||
Première | par Johann Jakob Weilenmann et Justin Fellay | ||
Voie la plus facile | Arête Ouest par la cabane des Dix et le col de Cheilon | ||
Géologie | |||
Roches | Roches métamorphiques | ||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Toponymie
modifierOn rencontre également les graphies « mont Blanc de Seilon »[2] et « mont Blanc de Seillon »[3].
Géographie
modifierVu du val des Dix, sa silhouette est très particulière, la face nord se présentant comme un triangle isocèle, encadrée d’arêtes formant une symétrie presque parfaite.
Histoire
modifier- 1865 - Première ascension par Justin Fellay avec Johann Jakob Weilenmann par le col de Cheilon, l’arête nord-ouest puis l’arête sud-ouest, le .
- 1887 - Jean Maître avec H.W. Topham et Arthur Macnamara par l’arête est, le .
- 1896 - Antoine Bovier avec son fils et Julien Gallet par l’arête nord-nord-ouest (devenue « arête Gallet »), le .
- 1905 - Jean Bournissen et Jean Gaudin avec A. Stuart Jenkins par l’arête nord-nord-est (devenue « arête Jenkins »), le .
- 1938 - Wolfgang Gorter et Ludwig Steinauer par la face nord, en été (date non précisée).
Activités
modifierAlpinisme
modifierL’ascension se fait habituellement au départ de la cabane des Dix ou de la cabane des Vignettes. Trois itinéraires sont classiques :
- l’arête qui, à l'ouest, s’élève du col de Cheilon ;
- l’arête est ;
- l’arête Gallet.
L’arête Jenkins se parcourt plus rarement.
La face nord présente, quoique moins élevée, un degré de difficulté comparable à celui de la face nord du Cervin.
Notes et références
modifier- Visualisation sur Swisstopo.
- ↑ Harvard Art Museums
- ↑ Mont Blanc de Seillon: Switzerland, Geographical Names, National Geospatial-Intelligence Agency
Bibliographie
modifier- Hermann Biner, Guide du Valais, Du Trient au Nufenen, Éditions du CAS, 1996
- Marcel Kurz, Alpes valaisannes, volume 1, Éd. Club alpin suisse, 1970
- Michel Vaucher, Les Alpes valaisannes, coll. « Les 100 plus belles courses », Éd. Denoël, 1979