Mohamed Charfi (personnalité algérienne)
Mohamed Charfi, né le à Oued Zenati (dans la région de Guelma en Algérie), est un juriste et homme politique algérien.
Mohamed Charfi | |
Fonctions | |
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Président de l’Autorité nationale indépendante des élections | |
En fonction depuis le (5 ans, 1 mois et 14 jours) |
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Président | Abdelmadjid Tebboune |
Chef de l'État | Abdelkader Bensalah (intérim) |
Prédécesseur | Abdelouahab Derbal (président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections) |
Ministre algérien de la Justice Garde des Sceaux | |
– (1 an et 8 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Gouvernement | Sellal I |
Prédécesseur | Ahmed Noui (intérim) Tayeb Belaiz |
Successeur | Tayeb Louh |
– (1 an, 3 mois et 2 jours) |
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Président | Abdelaziz Bouteflika |
Gouvernement | Benflis III Ouyahia III |
Prédécesseur | Ahmed Ouyahia |
Successeur | Tayeb Belaiz |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Oued Zenati (Guelma, Algérie française) |
Nationalité | Algérienne |
Profession | juriste homme politique |
Religion | Islam sunnite |
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Dans le contexte des manifestations de 2019 en Algérie, il est nommé président de l'Autorité nationale indépendante des élections, nouvellement créée en septembre.
Biographie
modifierDiplômé de l'ENA, il sera procureur général à Biskra, Annaba, Sétif, Guelma, Oum El Bouaghi, Constantine et Bejaïa[1] entre 1979 et 1989 avant de devenir secrétaire général du ministère de la Justice entre 1989 et 1991. Avant l'avènement du multipartisme, une manifestation a été réprimée alors qu'il était en poste[2].
Conseiller auprès du président de la République de 1999 à 2002 et de 2009 à 2012[3]. Il a été ministre de la Justice de 2002 à 2004 et de 2012 à 2013[4].
Le , en prévision de l'élection présidentielle algérienne de 2019, il est « chargé personnellement » par le chef d'État-Major Gaïd Salah de prendre le rôle[5] du président de l'Autorité nationale indépendante des élections, entité responsable de « la préparation, de l'organisation, de la gestion, de la supervision et de la surveillance des élections », dans le contexte des manifestations de 2019 en Algérie et de la succession du chef de l'État par intérim Abdelkader Bensalah[6].
Le , au lendemain du référendum constitutionnel algérien de 2020, il déclare que l'Algérie dispose ainsi d'une « constitution halal »[7].
Formation et diplômes
modifierDiplômé de l’ENA section judiciaire, Licence en droit, DEA en sciences criminelles et privées, Doctorat en droit.
Parcours professionnel
modifier- 1972-1989 : Magistrat, Juge d’instruction puis Procureur Général au niveau de différentes cours,
- 1989-1991 : Secrétaire Général au Ministère de la Justice,
- 1991-1997 : Conseiller à la Cour Suprême, Président de section,
- 2002-2004 : Ministre de la justice
- 2012-2013 : Ministre de la justice, garde des Sceaux.
- 2019-en fonction : Président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE)
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- http://www.joradp.dz/JO8499/1987/001/FP24.pdf
- « Dimanche 15 septembre : chronique d’une journée peu ordinaire — TSA », sur TSA (consulté le )
- http://www.joradp.dz/JO2000/2009/072/FP20.pdf
- « Qui est Mohamed Charfi ? », sur Al HuffPost Maghreb (consulté le )
- Madjid Makedhi, « Présidence de l’Autorité indépendante des élections (ANIE) : L’aveu troublant de Mohamed Charfi », sur El Watan, (consulté le )
- « Mohamed Charfi plébiscité président de l’Autorité nationale indépendante des élections » [archive du ], APS, (consulté le )
- Mohamed Charfi : « Nous avons une constitution halal », site tsa-algerie.com, 2 novembre 2020.