Maurice Justin
Maurice Joseph Justin, né le à Montpellier (Hérault) et mort le à Andorre-la-Vieille (Andorre), est un homme politique et résistant français[2].
Préfet de la Drôme | |
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Jean Ghisolfi (d) Jean Faussemagne (d) | |
Préfet des Pyrénées-Orientales | |
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Pierre Dumont (d) Claude Dubois (d) | |
Préfet du Lot | |
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Georges Lahillonne (d) | |
Maire de Claret | |
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Naissance | |
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Archives conservées par |
Archives nationales (19920266/56)[1] |
Biographie
modifierMaurice Justin est issu d'une famille de notables républicains. Il est le petit-fils de François Justin, notaire à Claret, président républicain socialiste du conseil général de l’Hérault de 1920 à 1922 et le fils de Léon Justin, chef de division à la préfecture de Montpellier, et d’Emma Roux. C'est par cette ascendance qu'il va puiser ses convictions politiques tout le long de sa vie dans le camp socialiste[3].
Il fait ses études à la faculté de droit de Montpellier et sort titulaire de deux diplômes en droit public et droit privé et d'un diplôme d’études administratives et financières de l’université de Montpellier en 1926. Déjà membre des jeunesses laïques et républicaines et très actif au sein de l'université, il se lance plus fermement dans la politique en militant avec les étudiants républicains comme secrétaire adjoint de l’association. La même année, il s’installe comme avocat à la cour d’appel de Montpellier. En parallèle de sa fonction d'avocat qu'il exercera jusqu'en 1944, il occupe le poste de maire de Claret de 1932 à 1945[3].
Le 6 avril 1929 il épouse à Montpellier Paule Corteggiani, dont il aura deux filles[3].
En 1937, il devient secrétaire fédéral du Parti socialiste de France de l’Hérault puis de l’Union socialiste et Républicaine[3].
Après la Libération, il est nommé secrétaire général de la préfecture de l'Hérault, pour être ensuite muté au poste de préfet du Lot en 1948, puis à celui des Pyrénées Orientales en 1952, et enfin de la Drôme en 1960[4].
Maurice Justin est officier de la Légion d'honneur (1953) et titulaire de la médaille de la Résistance (1946)[5].
Une esplanade à La Grande-Motte et une impasse à Montpellier portent son nom.
Membre d'un réseau de Résistance
modifierÀ la suite de sa mobilisation du 22 août 1939 au 18 juillet 1940, Maurice Justin s'engage dans la Résistance au sein du mouvement Combat[Où ?], l'un des plus importants réseaux de Résistance intérieurs.
Il est arrêté et mis en garde à vue 24 heures par la police française à la suite de sa participation à la manifestation du 14 juillet 1942[6]. Le 22 novembre 1943, il est arrêté par la Gestapo[Où ?] et n'est relâché que le 8 janvier 1944, astreint à résidence dans sa commune de Claret.
Autres activités
modifier- Avocat-conseil du Secours populaire
- vice-président de la caisse des écoles de Montpellier
- Membre de la SFIO
- Directeur de cabinet de Gaston Defferre au Ministère de la Marine marchande (1950)
- Délégué permanent du co-prince français en Andorre (1952)
- Directeur de l’hygiène et de la sécurité publique (1963)
- Directeur de la Société d'Aménagement du Département de l'Hérault (1971)
- Conseiller général socialiste du canton de Claret (1976)
- Membre de la commission administrative fédérale de l’Hérault (1977)
Distinctions
modifier- Officier de la Légion d'honneur (1953)[3]
- Médaille de la Résistance française (24 avril 1946)[7]
- Chevalier de l'ordre du Mérite maritime (1955)[8]
Notes et références
modifier- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1048 »
- « Dictionnaire biographique des préfets », sur Archives Nationales (consulté le ).
- « Dictionnaire biographique le maitron », sur maitron.fr (consulté le )
- Jean Boekholt, « L'homme de la rue à Montpellier tome 2 », sur Google books, (consulté le )
- « Portail du ministère des armées », sur Mémoire des hommes (consulté le )
- Centre International d’Etudes et de Recherches de Vichy sur l’Histoire de la France de 1939 à 1945, « La manifestation du 14 juillet 1942 devant la statue de la République », sur cierv-vichy.fr/ (consulté le )
- « Accueil - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°27 du 22 novembre 1955 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :