Maurice-Louis Branger
Maurice-Louis Branger, né à Fontainebleau et mort le à Mantes-la-Jolie, est un photographe français.
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Biographie
modifierBranger naît à Fontainebleau le [1]. Il débute comme photographe dès 1895, et crée à Paris vers 1905 l'agence de reportage Photopresse, 5 rue Cambon à Paris[2]. Il couvre tous les aspects de la vie parisienne, vie politique et culturelle, actualité sportive, procès et faits divers. Il produit de nombreuses photos sur la crue de la Seine de 1910 et s'intéresse au sport automobile de 1902 à 1914.
Il est l'un des rares photographes à se rendre sur les lieux de la première guerre des Balkans en 1913. Il photographie le discours de Jean Jaurès au Pré-Saint-Gervais lors de la manifestation contre la loi des Trois ans le [3],[4] ; la photographie est reproduite dans le numéro du de L'Illustration[5],[6].
Branger couvre en France la Première Guerre mondiale.
La paix revenue, il s'attache à illustrer la vie quotidienne à Paris jusqu'à sa mort, en 1950 à Mantes-la-Jolie[2].
L'agence Roger-Viollet acquiert en les 31 000 négatifs de ses photographies réalisées entre 1900 et 1927[7].
Galerie
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Le Général Chanzy prenant le large, photographie publiée dans le magazine Touche à tout, 1er semestre 1910, p. 288.
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Charles Weymann et Manuel Fay avant leur tentative de remporter le Prix Michelin d'aviation à bord d'un Avions Farman biplan Farman, septembre 1910.
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Siège par la police du pavillon « Nid Rouge » à Choisy-le-Roi où Jules Bonnot s'est réfugié, .
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Discours de Jean Jaurès au Pré-Saint-Gervais, lors de la manifestation contre la loi des Trois ans, .
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Christian Lautenschlager à l'arrivée du Grand Prix automobile de France ; photographie publiée dans La Presse sportive : hebdomadaire illustré, , p. 1.
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Le capitaine André Bérard, 1914.
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Soldats d'une compagnie du 1er génie autour du capitaine André Bérard dans une tranchée, 1915.
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L'intérieur de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris, après un bombardement de la grosse Bertha, .
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Défilé des Alliés à Paris, .
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Peppino Garibaldi, photographie publiée dans L'Instantané, n° 47, 20 novembre 1926.
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Cachet de Maurice-Louis Branger au dos d'une photographie.
Notes et références
modifier- ↑ Acte de naissance à Fontainebleau, n° 143, vue 57/85, avec mention marginale du décès à Mantes en 1950.
- (en) « Maurice-Louis Branger », sur collection.sciencemuseumgroup.org.uk (consulté le )
- ↑ Aline Girard, « Jaurès, Groussier, Aragon, Branger. Anatomie d’un instant, le meeting du Pré-Saint-Gervais », Humanisme, vol. 3, no 328, , p. 70-76 (lire en ligne ).
- ↑ Frédéric Cépède et Éric Lafon, « Jean Jaurès au Pré-Saint-Gervais », sur politika.io.
- ↑ Frédéric Cépède et Éric Lafon, « Jaurès, l’image et l’acte. Esquisse d’un inventaire et d’une typologie des photographies de Jaurès et de leurs usages », Cahiers Jaurès, vol. 1-2 -numéro= 219-220, , p. 95-118 (lire en ligne ).
- ↑ « Les « trois ans » et le parti socialiste », L'Illustration, no 3666, (lire en ligne).
- ↑ « Maurice-Louis Branger », sur agence Roger-Viollet.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Doug Nye, The last eye witness : The pioneering motor photography of Maurice Louis Branger, 1902-1914, Porter Press, , 192 p. (ISBN 978-1-913-08991-7).
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :