Émerainville

commune française du département de Seine-et-Marne
(Redirigé depuis Malnoue)

Émerainville est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Émerainville
Émerainville
La mairie annexe de Malnoue.
Blason de Émerainville
Blason
Émerainville
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne
Maire
Mandat
Alain Kelyor (RE)
2020-2026
Code postal 77184
Code commune 77169
Démographie
Gentilé Émerainvillois
Population
municipale
7 601 hab. (2021 en évolution de −1,04 % par rapport à 2015)
Densité 1 392 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 39″ nord, 2° 37′ 25″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 113 m
Superficie 5,46 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Pontault-Combault
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Émerainville
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Émerainville
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Émerainville
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Émerainville
Liens
Site web mairie-emerainville.fr

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
 
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
 
Avec les communes environnantes
1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.

Située à 25 km au sud-est de Paris[Carte 1]. Ville « champignon », la commune entre dans le périmètre de la « ville nouvelle » de Marne-la-Vallée en 1982. Deux quartiers forment la commune : Le Bourg et Malnoue.

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie de 83 mètres à 113 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 108 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte des réseaux hydrographique et routier d'Émerainville.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,44 km[6].

La commune est baignée par quelques étangs dont ceux du Bois de Célie et de la Malnoue Nord.

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

La commune fait partie du SAGE « Marne Confluence », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre la partie aval du bassin versant de la Marne à cheval sur les départements de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Au total, ce sont 52 communes qui sont concernées, pour une superficie de 270 km2[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Marne Vive, qualifié de « structure porteuse », un syndicat mixte créé en 1993[9].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Statistiques 1991-2020 et records TORCY (77) - alt : 43m, lat : 48°51'48"N, lon : 2°39'03"E
Records établis sur la période du 01-06-1993 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,3 4 6,1 9,6 12,7 14,6 14,2 11,2 8,8 5,1 2,9 7,8
Température moyenne (°C) 4,8 5,6 8,3 11,2 14,6 18 20,1 19,8 16,3 12,8 8,1 5,5 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,9 12,6 16,2 19,7 23,2 25,6 25,5 21,5 16,8 11,1 8 16,4
Record de froid (°C)
date du record
−12,6
07.01.09
−11,4
07.02.12
−8,6
01.03.05
−3,3
06.04.21
0,4
07.05.1997
2,8
04.06.01
6,6
13.07.1993
5,8
28.08.1998
2
30.09.18
−3,4
30.10.1997
−9,7
24.11.1998
−9,6
29.12.1996
−12,6
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
05.01.1999
20,9
27.02.19
26,2
31.03.21
28,8
20.04.18
31,6
27.05.05
36,6
27.06.11
42,1
25.07.19
39,7
11.08.03
35,7
08.09.23
28,7
02.10.11
21,9
07.11.15
17,8
07.12.00
42,1
2019
Précipitations (mm) 57,2 53,2 52,5 50 71,3 57,6 60,5 66,1 53,3 60,5 59,5 74,7 716,4
Source : « Fiche 77468001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Émerainville comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[16],[Carte 2], les « Bois Saint-Martin » (287,26 ha), couvrant 5 communes dont 2 en Seine-et-Marne, 1 dans la Seine-Saint-Denis et 2 dans le Val-de-Marne[17] ; et les « Parc de la Malnoue et bois de Célie » (164,75 ha), couvrant 2 communes du département[18] et un ZNIEFF de type 2[Note 2],[16], les « Bois de Saint-Martin et bois de Célie » (892,6 ha), couvrant 6 communes dont 4 en Seine-et-Marne, 1 dans la Seine-Saint-Denis et 1 dans le Val-de-Marne[19].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Émerainville est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[22]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte "2 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[25] (source : le fichier Fantoir).

Elle comprend deux pôles de vie séparés par des bois et des étangs : Émerainville proprement dit en limite nord de Pontault-Combault et Malnoue en limite sud de Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (60,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,7% ), zones urbanisées (29,1% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,8% ), prairies (4,2 %)[26].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification

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La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[29]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

Logement

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En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 2 877 dont 48,5 % de maisons et 51,2 % d'appartements.

Parmi ces logements, 97 % étaient des résidences principales et 2,9 % des logements vacants[Note 7].

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 65,8 % contre 32,4 % de locataires[30] dont, 20,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 1,7 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est enclavée entre l’autoroute de l'Est au nord, la route nationale 104 (la Francilienne) à l'est, et la voie ferrée du RER E au sud-ouest.

Transports ferroviaires

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La commune est desservie par la gare d'Émerainville - Pontault-Combault sur la branche E4 du RER E.

Transports en commun

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La commune est desservie par les lignes 212, 312 et 421 du réseau de bus RATP, par la ligne 20e du réseau de bus de Marne-la-Vallée par la ligne C du réseau de bus Sit'bus.

Transports aériens

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L'aérodrome de Lognes-Émerainville est le premier aérodrome français d'aviation légère privée. Il est exploité par la société Aéroports de Paris[31].

Toponymie

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Panneau d'entrée.

Attestations anciennes

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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Hemeri vers 1172[32] et 1220[33] ; Esmeriacum en 1361 (Lebeuf)[34] ; Hemeriacum au XIVe siècle (Tablette de cire de Philippe le Bel) ; Ecclesia Sancti Eligii de Emery en 1525[35] ; Emery en Brie en 1540[36], en 1558[37], en 1771[38] et en l'an IX[39].

L'appellatif ville n’a été ajouté que sous le Premier Empire.

Étymologie

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Histoire

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Une abbaye bénédictine de moniales y est fondée au XIIe siècle, citée pour la première fois en 1129 lorsque des moniales d'Argenteuil arrivent au monastère. Sous le vocable de Notre-Dame, elle s'appela d'abord Notre-Dame du Footel dit le Bois-aux-Dames, puis abbaye de la Malnoue à partir de 1460. Unie en 1772 aux Ursulines de Versailles, elle disparaît à la Révolution[réf. nécessaire].

Aujourd’hui, cette ancienne seigneurie s’appelle Émerainville, près de Paris. Le premier château d’Hemery a appartenu au XVIe siècle à Christophe de Thou, procureur et conseiller au parlement, ami de François d’Amboise, avocat du roi[réf. nécessaire].

L’ancienne église d’Hemery était rattachée au château et dépendait de l’église de Croissy. L’église actuelle d’Émerainville n’a été édifiée qu’en 1896, mais elle renferme à l’intérieur un fauteuil ayant appartenu à la sœur de Louis XVI. Ce fauteuil lui avait été offert par la comtesse Diane de Polignac, sa première dame d’honneur, qui avait racheté le château d’Hemery, les terres de Courcerin et les terres de Malnoue[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs[40]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1874 1911 Henry Bourdon    
1912 1926 Auguste Legemble    
1926 1929 Pierre Guyollot    
1929 1931 Pierre Moulin    
1931 1934 Gaston David    
1935 1943 Pierre Guyollot    
1943 1959 Charles Bras    
1960 - Alexis Philippe   Maire par intérim
1960 mars 1977 Germaine Bras    
mars 1977 1993 Pierre Andrieu PS  
1993 juin 1995 Yvon Magagnosc PS  
juin 1995 En cours Alain Kelyor[41] RPR
puis UMP/LR
puis DVD[42]
puis RE
Expert-comptable
10e vice-président de la CA Paris - Vallée de la Marne (2016 → )

Politique de développement durable

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La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[43].

Jumelages

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Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [44],[45].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune d'Émerainville est assurée par la communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne (CAPVM) pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [46],[47],[48]. La station d'épuration Equalia est quant à elle gérée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) qui a délégué la gestion à une entreprise privée, VEOLIA, dont le contrat arrive à échéance le [46],[49].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[50]. La communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne (CAPVM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[46],[51].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Paris - Vallée de la Marne (CAPVM) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [46],[52].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 7 601 habitants[Note 9], en évolution de −1,04 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
215225207215208216236221201
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
220213210212199255232223209
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
183220220221216230201182210
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3616217432 4536 7667 0276 9936 9817 492
2014 2019 2021 - - - - - -
7 5327 6597 601------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement et équipements culturels

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La médiathèque.
  • Voir l'annuaire des professionnels de la santé sur le site de la commune[58].
 
La piscine.

Différentes structures sportives sont présentes à Émervainville comme des gymnases, une piscine, un stade, une halle des sports.

Deux gymnases sont présentes dont sont celui nommé en l'honneur de Guy Drut situé à Malnoue. L'autre, le gymnase Jaques Anquetil est localisé dans le bourg. Le stade est appelé en l'honneur de Dominique Rocheteau.

Médias

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En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[59].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2018, le nombre de ménages fiscaux[Note 10] de la commune était de 2 663 (dont 70 % imposés), représentant 7 028 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 360 euros[60], le 1er décile[Note 11] étant de 13 330 euros avec un rapport interdécile de 3[Note 12].

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 4 316, occupant 3 583 actifs résidants (dont 10,7 % dans la commune de résidence et 89,3 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71 % contre un taux de chômage de 7,6 %. Les 21,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,4 % de retraités ou préretraités et 5,9 % pour les autres inactifs[61].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 622 dont 33 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 103 dans la construction, 195 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 32 dans l’Information et communication, 25 dans les activités financières et d'assurance, 10 dans les activités immobilières, 130 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 54 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 40 étaient relatifs aux autres activités de services[62].

Les services centraux de l'entreprise Ponticelli Frères sont situés à Émerainville, sur le site de Malnoue.

En 2020, 108 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 82 individuelles.

Au , la commune disposait de 84 chambres d’hôtels dans un établissement et ne possédait aucun terrain de camping[63].

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Éloi.
 
Restes des douves du premier château d'Émerainville dans le parc Denis le Camus.
 
Le château de Malnoue en 2015.

Monuments et lieux remarquables

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La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[64] :

Autres lieux et monuments

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  • L'église Saint-Éloi, XIXe siècle[68].
  • Le château d’Émerainville, XIXe siècle[69].
  • Le château de Malnoue, XIXe siècle de style Louis XIII[70].
  • La mairie annexe, XIXe siècle, maison de style normand, ancien rendez-vous de chasse réhabilitée par la municipalité en 1983[71].
  • L'église Notre-Dame de Malnoue.

Patrimoine naturel

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  • Le Bois régional de Célie, 109 hectares.
  • Le Parc Denis Le Camus (classée en réserve naturelle volontaire en 2001), 19 hectares[72].

Patrimoine culturel

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  • Cette commune a l'originalité d'avoir un quartier dont les rues ont été baptisées par des enfants dans les années 70[73]. Certains habitants habitent donc dans des rues aux noms originaux comme la rue du Lapin-Vert, la rue de la Fée, allée des Lutins, allée du Temps Qui Passe[73], etc.
  • Une locomotive électrique, modèle BB 26000 de la SNCF porte le nom d’Émerainville, son numéro est 26043.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

d’hermine à la cotice ondée d’azur, à l’écusson d’argent aux trois coqs hardis de gueules brochant sur le tout.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Émerainville », p. 124–128
  • Émerainville-Malnoue de 1900 à nos jours, Maury Imprimeur, (ISBN 2-9506051-0-9)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. hors communautés et sans abris .
  11. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
  12. Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
  • Cartes
  1. « Localisation de Émerainville, » sur Géoportail (consulté le 14 mai 2020)..
  2. « Zones ZNIEFF d'Émerainville » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  3. « Émerainville - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).

Références

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