Luisa Fernanda Rudi
Luisa Fernanda Rudi Úbeda, née le à Séville, est une femme politique espagnole, membre du Parti populaire (PP).
Luisa Fernanda Rudi | |
Luisa Fernanda Rudi, en . | |
Fonctions | |
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Sénatrice aux Cortes Generales | |
En fonction depuis le (9 ans, 3 mois et 25 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Aragon (2015-2023) Saragosse (2023-) |
Législature | Xe, XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe |
Groupe politique | Populaire |
Présidente d'Aragon | |
– (3 ans, 11 mois et 21 jours) |
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Gouvernement | Rudi |
Législature | VIIIe |
Coalition | PP-A (2011) PP-A-PAR (2011-15) |
Prédécesseur | Marcelino Iglesias |
Successeur | Javier Lambán |
Députée aux Cortes Generales | |
– (3 ans, 2 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Saragosse |
Législature | IXe |
Groupe politique | Populaire |
Successeur | Alejandro de la Mata |
– (4 ans, 2 mois et 27 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Saragosse |
Législature | VIIe et VIIIe |
Groupe politique | Populaire |
Successeur | Verónica Lope |
– (9 ans, 8 mois et 12 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Saragosse |
Législature | IIIe, IVe et Ve |
Groupe politique | Populaire |
Députée européenne | |
– (3 ans, 8 mois et 11 jours) |
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Élection | 7 juin 2004 |
Circonscription | Espagne |
Législature | VIe |
Groupe politique | PPE |
Présidente du Congrès des députés | |
– (3 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Législature | VIIe |
Prédécesseur | Federico Trillo |
Successeur | Manuel Marín |
Maire de Saragosse | |
– (4 ans, 9 mois et 22 jours) |
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Coalition | PP-PAR |
Prédécesseur | Antonio González Triviño |
Successeur | José Atarés Martínez |
Biographie | |
Nom de naissance | Luisa Fernanda Rudi Úbeda |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Séville (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PP |
Profession | Enseignante Commissaire aux comptes |
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Présidents du Congrès des députés espagnol Présidents d'Aragon |
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Biographie
modifierEnfance et jeunesse
modifierNée à Séville, où son père militaire était stationné, elle déménage ensuite à El Aaiún, dans le Sahara espagnol, avant de rejoindre la ville de Saragosse, où elle passe la plus grande partie de sa vie.
Elle devient professeur de technique commerciale en 1971, avant d'obtenir, en 1979, son accréditation d'auditrice-commissaire aux comptes. Elle fonde alors un cabinet d'audit et conseil, qu'elle abandonne en 1993.
Députée régionale, puis nationale
modifierEn 1982, elle adhère à l'Alliance populaire (AP), mais échoue à obtenir un siège au Congrès des députés lors des élections générales anticipées de la même année. Elle est cependant élue, l'année suivante, députée régionale de la circonscription de Saragosse aux Cortes de la communauté autonome d'Aragon. Elle devient secrétaire de la commission des Transferts de compétences à sa constitution en .
Elle démissionne en , à la suite de son élection au Congrès des députés dans la province de Saragosse, où elle devient porte-parole du groupe AP à la commission de l'Économie et des Finances. Elle en est désignée vice-présidente en 1989.
Après les élections générales anticipées de 1993, elle est élue troisième secrétaire du bureau du Congrès.
Maire de Saragosse
modifierTête de liste du Parti populaire (PP) aux élections municipales de 1995 à Saragosse, elle l'emporte largement avec 46,5 % des voix et 15 sièges sur 31. Le , elle est investie maire de la ville, grâce au soutien des quatre élus du Parti aragonais (PAR)[1]. Aux élections municipales de 1999, elle recule à 42 % des suffrages, tout en conservant son nombre de sièges. Elle maintient son alliance avec le PAR et conserve ainsi la mairie de la capitale aragonaise.
Présidente du Congrès
modifierLors des élections générales du 12 mars 2000, elle est réélue députée de la province de Saragosse, en tant que tête de liste. Environ deux semaines plus tard, le président du gouvernement et du parti, José María Aznar, annonce qu'il souhaite lui confier la présidence du Congrès des députés[2]. Ce choix est accueilli avec une certaine surprise à Saragosse, où elle avait annoncé qu'elle n'abandonnerait pas la mairie et où elle venait d'échouer à faire approuver le budget de la ville[3]. Le jour de l'ouverture de la septième législature, le , Luisa Fernanda Rudi devient la première présidente du Congrès des députés, étant élue par 329 voix sur 350, soit le deuxième meilleur résultat de l'histoire démocratique espagnole, et aucun vote contre[4].
Députée européenne
modifierDu fait de la victoire des socialistes aux élections générales du 14 mars 2004, elle doit abandonner la présidence du Congrès le mois suivant. Elle démissionne de son mandat début juillet, à la suite de son élection au Parlement européen, où elle prend la présidence de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l'Union du Maghreb arabe (UMA).
Retour à la politique espagnole
modifierElle fait toutefois son retour dans la vie politique espagnole à l'occasion des élections générales du 9 mars 2008, comme députée de la circonscription de Saragosse. Désignée présidente de la commission mixte pour le contrôle parlementaire de la Corporation RTVE et ses sociétés, elle est portée, au mois de novembre, à la présidence du PP d'Aragón avec 72,6 % des voix[5].
Présidente d'Aragon
modifierAux élections régionales du , elle mène la campagne du parti conservateur contre Eva Almunia, conseillère à la Présidence du gouvernement régional aragonais. Elle arrive en tête avec 39,7 % des voix et 30 députés sur 67[6], après douze années de domination socialiste, et passe environ un mois plus tard un accord avec le Parti aragonais (PAR), qui dispose de 7 élus, assurant son investiture à la tête de la communauté autonome[7]. L'accord ne prévoit cependant pas la participation du PAR au gouvernement, mais lui accorde la présidence des Cortes d'Aragón et divers postes de l'administration régionale[8].
Dans son discours d'investiture, prononcé le 12 juillet devant les Cortes, elle annonce un plan de réduction des dépenses publiques, avec notamment la réduction d'un quart des départements exécutifs, des postes de haut fonctionnaire, une grande réforme de l'administration publique, un audit et une loi de limitation de l'endettement régional, sans toutefois porter atteinte aux dispositifs de l'État providence, qu'elle considère comme véritablement importants. Elle propose en outre une réforme fiscale destinée à favoriser les donations et le tourisme hivernal[9]. Investie le lendemain par 37 voix sur 67[10], Luisa Fernanda Rudi prête serment le 14 juillet, devenant la première présidente d'Aragon.
Notes et références
modifier- (es) « Rudi encabeza el desembarco del PP en los ayuntamientos de Aragón », El País, le
- (es) « Aznar designa a Rudi presidenta del Congreso y compensa a Trillo con un ministerio », El País, le
- (es) « Sorpresa en el PP de Zaragoza y críticas del PSOE por la marcha de Rudi », El País, le
- (es) « Rudi, primera mujer elegida presidenta del Congreso, sin ningún voto en contra », El País, le
- (es) « Luisa Fernanda Rudi, elegida nueva presidenta del PP-Aragón », El Imparcial, le
- (es) « Rudi barre a Eva Almunia », Público, le
- (es) « Acuerdo entre el PP y el Partido Aragonés para aupar a Rudi como presidenta de Aragón »RTVE, le
- (es) « Rudi liderará Aragón en solitario y negociará con el PAR día a día », El Mundo, le
- (es) « Rudi anuncia un plan de choque y austeridad en el discurso de investidura. », sur El Mundo, .
- (es) « Luisa Fernanda Rudi, proclamada presidenta de Aragón con los votos de PP y PAR », El Periodico de Aragón, le
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Président du Congrès des députés
- Élections aux Cortes d'Aragon de 2011
- Liste de dirigeantes politiques