Louis Stehlé
Louis Stehlé dit Delpont-Delascabras, né le à Ganges dans le département de l'Hérault et mort le à Montpellier, est un félibre, poète français de langue occitane du XXe siècle.
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Delpont-Delascabras |
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Rédacteur à |
Lou Gal (d), La Campana de Magalouna (d), Septimanie |
Membre de |
La Lauseta (d) |
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Distinction |
Biographie
modifierLouis Henri Valentin Stehlé, né le à Ganges, est le fils d'un père alsacien Henri Stehlé (1856-1893), tailleur d'habits et d'une mère cévenole Léontine Liza Rocher (1857-1931)[1],[2].
Quand il fait son service militaire au 163e Régiment d'infanterie à partir de novembre 1904, il est tailleur d'habits comme son père[3]. Il épouse Delphine, Suzanne Airal (1881-1954) le à Ganges[4].
Rappelé en août 1914, il est incorporé au 4e Régiment d'infanterie coloniale d'abord dans la Somme. Il passe à l'Armée d'Orient (AO) en décembre 1916, puis au 24e Régiment d'infanterie coloniale en août 1918, ce qui le conduira dans les Dardanelles, en Macédoine et en Serbie. Il collabore au journal de guerre Lou Gal pendant toute la guerre en Orient. Le rapport de la commission de réforme de 1922 fait état de « légers accès de paludisme espacés »[3].
Après la Première Guerre mondiale, il fonde l'association des Anciens combattants coloniaux de l’Hérault qu'il préside jusqu'à sa mort[5],[6].
Collaborateur des journaux félibréens et régionalistes, ses poèmes en occitan sont publiés sous le pseudonyme Delpon-Delascabras dans Le Sud, Septimanie, Le Petit méridional et Montpellier.
Très actif dans le Félibrige, il est nommé secrétaire-trésorier de la Maintenance du Languedoc[7]. En 1926, le Consistoire du Félibrige lui décerne le titre de Mestre en gai-sabé (maître en gai-savoir)[8].
Son goût pour les vêtements et son métier de tailleur l'amènent à participer avec succès à des concours d'élégance. Il remporte ainsi plusieurs concours en 1929, à Paris, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz[9].
Louis Stehlé meurt le à Montpellier et est inhumé à Ganges le à l'occasion de l'inauguration du monument aux morts de sa commune natale[10].
Œuvres principales
modifier- Les contes de Couerlou
- La Pimpanelle
Distinctions
modifier- Médaille interalliée de la Victoire
- Médaille commémorative de la guerre –
- Médaille commémorative d'Orient
- Médaille commémorative serbe
- Officier de l'Instruction publique, décembre 1931[11]
- 1924 : Académie des jeux floraux - concours de poésie - Œillet pour La Chanson de Joffroy Rudel[12],[13]
- 1925 : Académie des jeux floraux - 2e au concours du prix Pujol pour Mas Cevenas[14]
Bibliographie
modifier- Marius Jouveau, Florilège de la Nacioun gardiano : poèmes d'inspiration camarguaise et bouvine avec traduction française, Nacïoun Gardiano, (SUDOC 006444067, lire en ligne), p. 314-317
- Yves Gourgaud, Per Pas Qu'on Oublide, Atramenta, , 312 p. (lire en ligne)
Références
modifier- « 5 MI 42/3 - Naissances - Ganges - 1882 - acte n°13 », sur Archives départementales de l'Hérault, p. 181
- Flourilege de la Nacioun gardiano, (lire en ligne), p. 315
- « 1 R 1159 - Lodève - Montpellier : Matricule n°1742 - Classe de 1902 », sur Archives départementales de l'Hérault, p. 233
- « 3 E 116/26 - Naissances, mariages, décès 3 E - 1907 - acte n°29 », sur Archives départementales de l'Hérault, p. 153
- « Le Midi illustré », , p. 6
- « Le Sud »,
- « Septimanie : revue d'art », , p. 17
- « Les Tablettes d'Avignon et de Provence », sur Gallica, , p. 7
- « La Vie montpelliéraine », , p. 9
- « Le Petit Méridional »,
- « Journal officiel de la République française », sur Gallica, , p. 12458
- « La Vie montpelliéraine », , p. 5
- « Recueil de l'Académie des jeux floraux », sur Gallica, , p. XIX
- « Recueil de l'Académie des jeux floraux », sur Gallica, , p. XIX
Liens externes
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