Louaï el-Atassi
Louaï al-Atassi (en arabe : لؤي الأتاسي / Luʾay al-Atāsī), né en 1926 à Homs et mort le en Syrie, est un homme d'État syrien. Il est président de la Syrie du au .
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| Louaï el-Atassi لؤي الأتاسي | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Président de la République arabe syrienne | |
| – (4 mois et 17 jours) |
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| Prédécesseur | Nazem Koudsi |
| Successeur | Amine al-Hafez |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Homs (Syrie) |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Homs (Syrie) |
| Parti politique | Parti Baas |
| Diplômé de | Académie militaire de Homs |
| Profession | Militaire |
| modifier |
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Biographie
modifierLouai est né à Homs dans la famille Atassi, une famille fortement politisée. Il poursuit ses études à l'Académie militaire de cette ville.
Il combat à la guerre israélo-arabe de 1948, puis devient chef du protocole militaire sous le gouvernement de Hachem al-Atassi en 1954.
Luai est d'abord attaché militaire à l'ambassade syrienne au Caire, où il devient nationaliste arabe sous l'influence du président égyptien, le colonel Nasser.
Atassi était très favorable à la création de la République arabe unie, et a critiqué l'attitude du général Kouzbari qui a fait quitter la Syrie de cette union avec l'Égypte.
Après cet événement, il devient attaché militaire à l'ambassade syrienne à Washington.
Il est convoqué à Damas pour témoigner contre des nasséristes qui cherchaient à reconstituer l'union. Mais il refuse de témoigner contre eux et il est arrêté pour cela.
Le , l'aile militaire du parti Baas, procède à un coup d'État, c'est ainsi qu'il est libéré de prison et désigné président du Conseil révolutionnaire national chargé d'exercer l'autorité exécutive dans le pays. C'est également dans cette période qu'il est promu chef d'état major et Lieutenant-général de l'Armée syrienne.
Il devient alors président de la République, mais avec des pouvoirs limités. Il démissionne de son poste quatre mois plus tard, le .
Il retourne alors vivre à Homs pendant près de quarante ans, sans plus jamais participer à la vie politique ou militaire.
