Longuyon

commune française du département de Meurthe-et-Moselle

Longuyon [lɔ̃gɥijɔ̃][2] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Elle est arrosée par la Chiers, un affluent de la Meuse et par la Crusnes.

Longuyon
Longuyon
L'hôtel de ville.
Blason de Longuyon
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Val-de-Briey
Intercommunalité Communauté de communes Terre lorraine du Longuyonnais
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Jacque
2020-2026
Code postal 54260
Code commune 54322
Démographie
Gentilé Longuyonnais[1]
Population
municipale
5 190 hab. (2021 en évolution de −3,84 % par rapport à 2015)
Densité 175 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 52″ nord, 5° 36′ 05″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 389 m
Superficie 29,7 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Longuyon
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Longuyon
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Longuyon
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Longuyon
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Longuyon
Liens
Site web longuyon.fr

Ses habitants , appelés Longuyonnais, sont au nombre de 5 191 en 2021. La ville est située non loin de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg. Historiquement, Longuyon était une ville militaire et ferroviaire. Son activité économique repose désormais sur sa proximité avec le Luxembourg.

Géographie

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La Crusnes.

La ville est située dans le Nord du département de Meurthe-et-Moselle, dans le Pays-Haut et jouxte le tripoint des frontières avec la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg. La commune est délimitée à l’extrême nord par la frontière franco-belge qui la sépare de la province de Luxembourg, juste au sud du village belge de Grandcourt. La commune est située au confluent de la Chiers et de la Crusnes à 18 km de Longwy.

La commune a une superficie de 2970 hectares.


Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Virton, Allondrelle-la-Malmaison, Beuveille, Charency-Vezin, Colmey, Grand-Failly, Tellancourt, Villette, Viviers-sur-Chiers, Arrancy-sur-Crusnes et Sorbey.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Chiers, la Crusnes, le ruisseau du Bois de Parlay et le ruisseau le Dorlon[3],[Carte 1].

La Chiers, d'une longueur de 127 km, prend sa source dans la commune de Mont-Saint-Martin et se jette dans la Meuse à Remilly-Aillicourt, après avoir traversé 46 communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques de la Chiers sont données par la station hydrologique située sur la commune de Montigny-sur-Chiers. Le débit moyen mensuel est de 4,53 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 77,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 95 m3/s, atteint le [5].

La Crusnes, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Errouville et se jette dans la Chiers sur la commune, après avoir traversé douze communes[6].

 
Réseau hydrographique de Longuyon[Note 2].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : les étangs du Vieux Pré (0,4 ha) et l'étang (0,6 ha)[Carte 1],[7].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[8].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 957 mm, avec 14,5 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 5 km à vol d'oiseau[11], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 3],[12],[13].

Statistiques 1991-2020 et records Villette (54) - alt. : 345 m, lat : 49°28'55"N, lon : 5°34'41"E
Records établis sur la période du 01-03-1997 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,1 2,3 5,1 8,6 11,6 13,3 13,5 10,5 7,2 3,3 0,6 6,3
Température moyenne (°C) 1,9 2,7 6,1 9,7 13,4 16,6 18,4 18,4 14,9 10,6 5,7 2,7 10,1
Température maximale moyenne (°C) 4,2 5,6 9,9 14,4 18,2 21,6 23,4 23,2 19,4 13,9 8,1 4,8 13,9
Record de froid (°C)
date du record
−13,6
02.01.02
−13,8
07.02.12
−12,6
01.03.05
−6,9
11.04.03
−0,1
03.05.21
2,5
13.06.1998
5,8
14.07.1998
5,1
26.08.18
3,1
25.09.02
−3,7
24.10.03
−10,5
23.11.1998
−14,8
20.12.09
−14,8
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
05.01.1999
20,3
27.02.19
23,9
31.03.21
27,1
20.04.18
31
28.05.17
34,1
28.06.11
39
25.07.19
37,8
08.08.03
33,3
15.09.20
25,9
02.10.23
19,1
07.11.15
15,4
17.12.15
39
2019
Précipitations (mm) 87,5 70,8 67,4 55,4 74,3 70,4 76,3 81 61,3 82,3 82 100,7 909,4
Source : « Fiche 54582001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,2
−0,4
87,5
 
 
 
5,6
−0,1
70,8
 
 
 
9,9
2,3
67,4
 
 
 
14,4
5,1
55,4
 
 
 
18,2
8,6
74,3
 
 
 
21,6
11,6
70,4
 
 
 
23,4
13,3
76,3
 
 
 
23,2
13,5
81
 
 
 
19,4
10,5
61,3
 
 
 
13,9
7,2
82,3
 
 
 
8,1
3,3
82
 
 
 
4,8
0,6
100,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Géologie et relief

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La commune est installée sur une des nombreuses cuestas qui forment la Lorraine et est bordée par la Chiers. Longuyon a une altitude minimale de 203 m et une maximale de 389 m.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Longuyon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longuyon[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

Elle est bordée par l'aire d'attraction de Longwy.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), forêts (39,5 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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  • Cette commune doit son nom à un « long gué » (du latin longa guada) qui permettait de traverser la Chiers à l'époque romaine[22].
  • Longagio (634), Longio (973)[23], Longione (973), monasterri longagionis (Xe siècle), Longuion (1209)[24], Longion (1030), Longuio (1756)[25].
  • Longjon en luxembourgeois[26].

Histoire

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Longuyon est composée des hameaux de Villancy et de Noërs, ainsi que des fermes de Basseval, Fossieux, Fontaine-Saint-Martin, Moncel, Froidcul et de la forge de Dorlon. À partir de 855, Longuyon s'inscrit dans le royaume de Lotharingie, où l'église étend sa puissance bien au-delà des frontières actuelles.

Histoire et Patrimoine

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  • Église Collégiale Sainte-Agathe : La particularité de la ville réside dans son église collégiale Sainte-Agathe, construite au XIIIe siècle et consacrée le 20 avril 1287. La première mention de Longuyon remonte à 634, où une chapelle dédiée à sainte Agathe se trouvait déjà. Cette chapelle fut transformée en collégiale en 1120 et servit de caserne pour les soldats français en 1636.
  • Château de Mussy : Mentionné dès 1144, le château de Mussy fut rasé en 1670 par les troupes d'occupation françaises sur ordre de Louis XIV.
  • Chef-lieu de Bailliage et Canton : Longuyon était chef-lieu de bailliage de juin 1751 à 1789 et également chef-lieu de canton avant mars 201

Sidérurgie

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Deux forges ont existé à Longuyon : celle de Longuyon et celle de Lopigneux. La forge de Longuyon daterait de la fin du XVIIe siècle ou des premières années du XVIIIe siècle (1679 ou 1705) et semble avoir cessé ses activités vers 1887. La forge de Lopigneux, construite en 1670, comprenait, sans doute comme celle de Longuyon, un haut-fourneau à deux affineries, une chaufferie, une platinerie et une renardière. En 1783, elle fut rattachée aux Forges, Fonderies et Platineries de Longuyon-Lopigneux et Vézin.

Première Guerre mondiale

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Destructions de 1914.

Le , le 31e régiment d'infanterie se porte vers le nord de Longuyon. Lors du combat de Noërs, le 3e bataillon, soutenu par le 2e bataillon, se porte à l'assaut du piton de Noërs, malgré une violente fusillade et une avalanche d'obus. L'ennemi, surpris, abandonne la crête et une partie du village de Noërs et ouvre un violent feu d'artillerie sur le piton. Le 3e bataillon est vite décimé en s'acharnant à défendre cette position durement enlevée. Faute de renfort, il doit refluer. Le soir, le régiment se trouve rassemblé au sud de Merles-sur-Loison[27].

Longuyon, qui compte alors 2 300 habitants, est dévastée par l'infanterie prussienne et 60 habitants, hommes, femmes et enfants, sont passés par les armes, 213 bâtiments sont détruits. Les unités mises en cause sont les 122e, 125e, 156e Régiments d'Infanterie[28].

XXe siècle

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L'histoire contemporaine de la ville est longtemps intimement liée à celle des chemins de fer. Longuyon est un important carrefour ferroviaire, entre le trafic du minerai de fer du bassin de Briey et celui du charbon du Nord.

En 1956, la ligne Valenciennes-Thionville est la première — après des expérimentations dans les Alpes — à être électrifiée en 25 000 volts, par du courant alternatif monophasé industriel. Ceci diminue l'importance du dépôt de locomotives, dont le coup de grâce est donné par la fin progressive de l'activité sidérurgique en Lorraine, à partir des années 1970.

Dans les années 1950 et 1960, du personnel de l'armée canadienne est logé dans une résidence se trouvant sur la route de Noers, qui est encore appelée de nos jours la « résidence canadienne » ou « aux Canadiens ». Les rues portent des noms tels que Toronto, Montréal.

L'usine Kaiser, fondée après la Seconde Guerre mondiale par Fernand Kaiser, ouvrier soudeur, a longtemps fabriqué des remorques pour poids lourds en perpétuant la tradition du travail de l'acier. Elle est aujourd'hui fermée.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Napoléon Cochart    
1947 1959 Henri Gousset    
1959 1965 Jean Cochart    
1965 mars 1977 Robert Drapier DVG Conseiller général du canton de Longuyon (1958-1976)
Député (1973-1978)
mars 1977 mars 2014 Pierre Mersch DVG puis SE Professeur de collège
Conseiller général du canton de Longuyon (1976-2015)
mars 2014 En cours
(au 24 mai 2020)
Jean-Pierre Jacque[29],[30]
Réélu pour le mandat 2020-2026
Divers Ingénieur ou cadre technique d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 5 190 habitants[Note 5], en évolution de −3,84 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
1 7891 2681 5441 5971 7031 7731 8361 8401 830
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
2 5242 6182 7502 6183 2453 3503 2433 8104 824
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
5 4425 9836 6304 8335 9268 2666 4607 4046 993
1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021 -
6 0645 8765 7825 7545 6205 3945 2185 190-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,4 %. À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,6 % la même année.

En 2021, la commune comptait 2 479 hommes pour 2 711 femmes, soit un taux de 52,23 % de femmes.

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
13,9 
19,8 
60-74 ans
20,2 
20,6 
45-59 ans
19,7 
16,4 
30-44 ans
15,5 
16,6 
15-29 ans
13,5 
16,4 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département de Meurthe-et-Moselle en 2021 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,6 
75-89 ans
9,3 
16,2 
60-74 ans
17,4 
19,5 
45-59 ans
18,9 
18,9 
30-44 ans
18 
20,6 
15-29 ans
18,9 
17,6 
0-14 ans
15,6 

Enseignement

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  • École maternelle et élémentaire Jacques-Cartier
  • École maternelle et élémentaire Langevin-Wallon
  • École maternelle et élémentaire Louise-Michel
  • École et collège privés Sainte-Chrétienne
  • Collège Paul-Verlaine

Manifestations culturelles et festivités

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Lieux de cultes

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  • La collégiale Sainte-Agathe, église paroissiale construite au XIIIe siècle, et consacrée le [37].
  • La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères, édifice religieux de la fin du XIXe siècle[37].

Économie

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  • Longuyon, en 2021, dispose de 255 établissements économiquement actifs dont 34.1% dans la catégorie "Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration" et 20% dans la catégorie "Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale"

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Totem amérindien de Longuyon.
  • Une nécropole du bas Empire fut fouillée au Magé en 1843.
  • Plusieurs sites gallo-romains furent fouillés en 1934 : on y trouva des vestiges de substructions et des fragments d'enduits peints[réf. nécessaire].
  • Le château fort de Mussy. Attesté dès 1109, le château a appartenu à la famille de Mussy jusqu'au XIVe siècle. En 1454, René d'Anjou, duc de Bar, autorise Henri Beyer de Boppard à construire une maison forte avec tours, fossés, ponts-levis et autres défenses. Endommagé en 1477 pendant la guerre avec Charles le Téméraire. Rétabli, il sera définitivement rasé par le maréchal François de Créquy en 1670. On accède aux ruines par un sentier forestier sur la route de Colmey juste à la sortie de Longuyon.
  • Les vestiges du Haut-fourneau, au lieu-dit le Dorlon, construit en 1692 et reconstruit au XIXe siècle est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [38].
  • L'hôtel de ville. Maison achetée en 1755 par la municipalité entre la rue de la Halle et la rue de la Place pour y installer l'hôtel de ville et transformée de 1773 à 1775. Reconstruite totalement entre 1866 et 1868, elle constitue un bel exemple d'architecture officielle sous le Second Empire[39].
  • Le totem amérindien offert par l'Aviation royale du Canada en 1967.
  • L'ensemble scolaire Sainte-Chrétienne.
  • La caserne Lamy, nommée en l'honneur de François-Joseph-Amédée Lamy.

Édifices religieux

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  • La collégiale Sainte-Agathe, église paroissiale. Mentionné pour la première fois en 634 dans le testament du diacre Adalgisel Grimo, le monastère Sainte-Agathe est transformé en collégiale en 973 par l'archevêque de Trèves puis en prieuré bénédictin à la fin du XIIe siècle, avant d'être définitivement rétabli en collégiale au début du XIIIe siècle. Église paroissiale depuis la Révolution. Église construite fin XIIe siècle ou début XIIIe siècle, la base de la tour paraissant légèrement antérieure. Fortifiée au XVIe siècle (présence d'une bretèche au-dessus du portail occidental). Éléments défensifs. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1875[40].
  • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, lieu-dit Noërs. En 1720, les habitants de Noërs obtiennent du suffragant de Trèves, Jean Matthias, l'autorisation de construire une chapelle en raison de l'éloignement de l'église mère de Longuyon. Bénite à la fin de l'année 1721. Détruite au début du XXe siècle en raison de son exiguïté et remplacée en 1906 par l'église Notre-Dame située plus à l'est.
  • L'église paroissiale de la Sainte-Vierge, lieu-dit Noërs. Construite en 1906, aux frais de M. et Mme Labbé, en remplacement de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours située une centaine de mètres plus à l'ouest, sans doute devenue trop petite. Rachetée en 1984 par les habitants du village, alors que des menaces de destruction pesaient sur elle.
  • La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères.
  • La grotte de la Vierge construite en 1900[41]. Au bord du chemin d'accès à la grotte se trouve une glacière.
  • Église sans Frontière à la ferme de Moncel.

Cimetières et mémoriaux de guerre

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  • Le cimetière militaire français (1914-1918).
  • Le cimetière militaire allemand (1914-1918).
  • Le musée de la ligne Maginot et fort de Fermont (fort faisant partie de la ligne Maginot).
  • Le monument aux morts du canton.
  • La plaque commémorative Marcel Agarant, 1944.
  • La plaque commémorative James Grünenwald, 1944.
  • Le monument de la guerre d'Algérie.

Vie militaire

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Des années 1880 à 1914, Longuyon est une ville de garnison. Voici les principales unités militaires qui ont tenu garnison à Longuyon :

Personnalités liées à la commune

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Longuyon dans les arts et la culture

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  • Un tome de la série jeunesse Les compagnons de Villers-la-Chèvre s'y déroule.

Décorations

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Héraldique

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  Blason
D'azur aux deux bars adossés d'or, accostés de deux croisettes patriarcales du même, accompagnés en chef et en pointe de deux croisettes tréflées au pied fiché d'argent.
Détails
Ce blason est utilisé par Longuyon depuis longtemps. Il rassemble les bars et les croix de Lorraine et montre ainsi l'appartenance de la ville au Barrois et à la Lorraine.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 654 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1969 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Marie-Claire Burnand, Longuyon, église Sainte-Agathe, dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l'ancien duché de Bar. 1991, p. 153-157, Société française d'archéologie, Paris, 1995

Articles connexes

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Liens externes

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