Merles-sur-Loison
Merles-sur-Loison est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Merles-sur-Loison | |
Mairie. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes de Damvillers Spincourt |
Maire Mandat |
Gérard Hauptmann 2020-2026 |
Code postal | 55150 |
Code commune | 55336 |
Démographie | |
Gentilé | Merlots[1] |
Population municipale |
149 hab. (2021 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 46″ nord, 5° 28′ 53″ est |
Altitude | Min. 197 m Max. 223 m |
Superficie | 11,45 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Montmédy |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierHydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Loison, le ruisseau la Brevonte, le ruisseau du Bois de Chavrelle et le ruisseau du Pre[2],[Carte 1].
Le Loison, d'une longueur de 53 km, prend sa source dans la commune de Loison et se jette dans la Chiers à Chauvency-le-Château, après avoir traversé 17 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques du Loison sont données par la station hydrologique située sur la commune de Vittarville. Le débit moyen mensuel est de 1,72 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 38,9 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 45,2 m3/s, atteint le même jour[4].
Le Brevonte, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Romagne-sous-les-Côtes et se jette dans le Loison à Dombras, après avoir traversé trois communes[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 12 km à vol d'oiseau[8], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 3],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Merles-sur-Loison est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,6 %), prairies (32,2 %), terres arables (16,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Merla (IXe siècle) ; Marlegium (Xe siècle) ; Marleium (952) ; De Merula (1061) ; Apud Merulam (1198) ; Merula (1224) ; Merle (1283) ; Mernacum-castrum (1502) ; Merles et Merlot (1642)[18].
Peut-être issu du latin populaire *margila « marne », terre argilo-calcaire »[19].
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 149 habitants[Note 4], en évolution de −5,1 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Christophe XVIIIe siècle.
- Chapelle-oratoire, construite en 1971.
- Monument aux morts.
- Cimetière militaire 1 499 Allemands (1914-1918) avec un monument et ossuaires.
-
Église Saint-Christophe.
-
Chapelle-oratoire.
-
Monument aux morts.
-
Cimetière militaire allemand, vue d'ensemble.
-
Ossuaire et monument du cimetière allemand.
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | D'azur à la fleur de lis des jardins d'argent à dextre et au monde d'or croisé du même cintré de gueules à senestre; au chef ondé d'or chargé de deux merles affrontés de sable allumés, becqués et membrés de gueules; à la divise ondée du même brochant sur le trait du chef[25]. |
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Détails | Création Robert André LOUIS adoptée le 16 décembre 2021. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Vannson J.-P : « Abandonnées par les Allemands en 1918 : huit tonnes d'explosifs et d'obus au gaz dormaient dans une forêt meusienne », l'Est républicain du
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:04 TU à partir des 55 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/2019 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Merles-sur-Loison » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- https://www.habitants.fr/meuse-55
- « Fiche communale de Merles-sur-Loison », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le Loison »
- « Station hydrométrique B4530001 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « le Brevonte »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Merles-sur-Loison et Villette », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Merles-sur-Loison ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 148.
- Michèle Benoît et Claude Michel, Noms de lieux du Département de la Meuse, Éditions régionalismes, , p. 43.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.