Liste des seigneurs du Pont-l'Abbé
La seigneurie de Pont-l'Abbé s'étendait entre la baie d'Audierne à l'ouest et l'Odet à l'est.
Elle comprenait cinq paroisses en 1480 (Combrit, Loctudy, Plonivel, Treffiagat et Tréoultré-Nabat) plus une partie de Plonéour, et avait réussi à étendre son autorité sur neuf autres à la fin de l'Ancien Régime.
Son seigneur détenait les châteaux de Pont-l'Abbé, de Coatmeur, en Plonéour-Cap-Caval, et de Kerobéran, en Tréméoc et fut teneur des fiefs :
- de Lessac, en qualité de châtelain
- de Gouarlot, en qualité de vicomte, par mariage, dès le XIIIe siècle
- de Plusquellec, en qualité de seigneur de Callac, en qualité de seigneur, de Trogoff (paroisse de Plouégat-Moysan), en qualité de châtelain, du Pontblanc (paroisse de Plouaret) en qualité de seigneur, du Vaugaillard (paroisse de Merléac) en qualité de seigneur, par mariage, au XVe siècle, de Jeanne de Plusquellec et de Charles du Pont,
- de Rostrenen en qualité de baron, de Coëtfao, paroisse de Pluguffan en qualité de seigneur, par mariage, en 1440, de Marguerite de Rostrenen et de Jean II du Pont,
Le suzerain de ce seigneur était :
- le pagus du Cap-Caval, puis,
- le comte de Cornouaille, puis
- le duc de Bretagne,
Son vassal :
Au XIIIe siècle[1], le seigneur de Pont-L'Abbé reçut du duc le château de l'Ile-Chevalier, le Castel-ar-Roue-Guinvach[2].
Au XIe siècle, les premiers seigneurs du Pont établissent une motte féodale à la tête du pont de pont traversant la rivière de Pont-l'Abbé, sur les terres de l'Abbaye de Loctudy, abandonnées depuis le passage des Normands au IXe siècle, .
Leur blason était d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur accompagné de la devise « Heb Chang » (sans rémission).
Le premier seigneur dont l'histoire fait mention est Juhel du Pont-L'Abbé, fait prisonnier par le roi d'Angleterre au siège de Dol. Il n'est délivré qu'en 1174 après avoir donné caution pour sa rançon à l'occasion du traité fait par Henri II et ses enfants.
- Eudon Ier du Pont-L'Abbé, seigneur du Pont-L'Abbé,
- Hervé Ier du Pont-L'Abbé († après 1233), seigneur du Pont-L'Abbé, fils du précédent,
- Hervé II du Pont-L'Abbé, seigneur du Pont-L'Abbé, fils du précédent,
En 1294, d'après le livre des Ostz (baillie de Cornouaille), le seigneur du Pont-L'Abbé doit deux chevaliers pour sa terre de Pont-l'Abbé et un chevalier pour celle de Gallot (Goarlot en Kernével).
- Hervé III du Pont (né vers 1240), seigneur du Pont-L'Abbé et de Goarlot (paroisse de Kernével, aujourd'hui fusionnée à Rosporden), fils du précédent,
- Geoffroi Ier du Pont-L'Abbé († avant 1328), seigneur du Pont-L'Abbé et de Goarlot, fils du précédent,
- Hervé IV du Pont-L'Abbé († - Bataille d'Auray), seigneur du Pont-L'Abbé, fils du précédent, marié avec Péronelle de Rochefort (décédée en 1383) ; c'est lui qui fit construire le couvent des Carmes le ,
- Hervé V du Pont-L'Abbé (vers 1320 † après août 1383), seigneur du Pont-L'Abbé[3], fils du précédent,
- Hervé VI du Pont-L'Abbé, seigneur du Pont-L'Abbé, fils du précédent,
- Hervé VII du Pont-L'Abbé († 1414), seigneur du Pont-L'Abbé, chevalier, fils du précédent,
- Hervé VIII du Pont-L'Abbé († Tué le - Siège de Saint-James de Beuvron), seigneur du Pont-L'Abbé, fils du précédent,
- Jean II du Pont-L'Abbé (1422 † ), seigneur du Pont-L'Abbé et de Rostrenen (du chef de sa femme), fils du précédent,
- Pierre du Pont-L'Abbé, dit Pierre IX de Rostrenen, seigneur du Pont-L'Abbé, de Rostrenen, et du Ponthou, fils du précédent,
Par lettres patentes données à Amboise en décembre 1483, le sire du Pont et de Rostrenen est nommé baron par le Roi.
- Pierre du Pont-L'Abbé, dit Pierre IX de Rostrenen[4] (né après 1443, † le lors de la Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier), baron du Pont-L'Abbé, de Rostrenen et du Ponthou, il demande en 1483 l'érection de l'église seigneuriale en collégiale, ce que lui accorde, par Bulle pontificale du , le pape Sixte IV,
- Jean III du Pont-L'Abbé[5] († mai 1508), baron du Pont-L'Abbé et de Rostrenen, fils du précédent,
- Louise du Pont-L'Abbé († 1526), héritière du Pont-L'Abbé et de Rostrenen, fille du précédent,
À la mort de la dernière baronne, la baronnie fait retour à Gilette du Chastel, cousine de la précédente, fille de Marie de Pont-l'Abbé, mariée avec Tanguy V du Chastel.
- Gilette du Chastel, héritière du Pont-L'Abbé, de Rostrenen, de Crepon et de Langon, mariée le à Charles Ier du Quélennec, vicomte du Faou.
- Charles Ier du Quélennec, vicomte du Faou, baron du Pont-L'Abbé et de Rostrenen du chef de sa femme, seigneur de La Roche-Helgomarc'h,
- Jean VI du Quélennec (né vers 1520), baron du Pont, et de Rostrenen, vicomte du Faou et de Coëtmeur, fils du précédent,
- Charles II du Quélennec, dit de Soubise (1548 † Assassiné le à Paris, pendant les massacres de la Saint-Barthélémy en tentant de défendre l'Amiral de Coligny), vicomte du Faou, baron du Pont, et de Rostrenen, fils du précédent, marié avec Catherine de Parthenay,
- Jeanne du Quélennec, une de leurs filles[8] épouse Jacques de Beaumanoir du Besso († 1569), vicomte du Besso, échanson d'Henri II, et gentilhomme ordinaire du Dauphin.
Après avoir soutenu quatre sièges dirigés par le duc de Mercœur, le château de Rostrenen est pris par les Royaux en 1592, puis repris le par Don Juan d'Aguila pour le compte du duc de Mercœur (il soutient 4 sièges dirigés par le duc de Mercœur) et incendié avant d'être rasé en 1601 par ordre de Henri IV.
- Toussaint de Beaumanoir (baptisé le à Jugon, † le ), vicomte du Besso, baron du Pont, et de Rostrenen, petit-fils de Charles II du Quélennec et de Catherine de Parthenay,
- Hélène de Beaumanoir, vicomtesse du Besso, baronne du Pont, et de Rostrenen, fille du précédent, dont le curateur fut Sébastien de Rosmadec[9], baron de Molac,
- mariée le à René de Tournemine († février 1607), seigneur de La Hunaudaye, Lieutenant général en Bretagne, il sera blessé en 1606 lors d'un duel avec son cousin Toussaint de Guémadeuc qui y laissa la vie, sans postérité,
- mariée le à Charles de Cossé-Brissac, marquis d'Acigné, sans postérité,
Famille de Guémadeuc
modifier- Thomas II de Guémadeuc (né en 1586, † le en Place de Grève, Paris), marquis de Guémadeuc, baron du Pont-l'Abbé, et de Rostrenen, cousin de la précédente. Il fut gouverneur de Fougères, craint pour son despotisme[10]. Il fit assassiner en 1615 le baron Jacques II de Névet en raison d'une querelle de préséance lors d'une réunion des États de Bretagne. Le duc de Brissac, lieutenant général du Roi en Bretagne, fit assiéger le château de Fougères afin de s'emparer de lui ; envoyé à Paris, il fut condamné à avoir la tête tranchée et « icelle portée en la ville de Fougères, plantée au bout d'une pique et fichée sur le principal portail du château »[11].
- Marie Françoise de Guémadeuc, baronne du Pont-l'Abbé, et de Rostrenen, fille du précédent,
- mariée le à François de Vignerot de Pont-Courlay, marquis de Pont-courlay, Gouverneur du Havre et du Pays de Caux, Général des galères, neveu du Cardinal de Richelieu,
- mariée en 1647 à Charles de Grivel de Gamache († assassiné en décembre 1658 - Paris), comte d'Orouër, baron consort du Pont-l'Abbé, Gouverneur de Fougères,
- François II de Vignerot du Plessis, marquis de Pont-courlay, Gouverneur du Havre et du Pays de Caux, Général des galères, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, neveu du Cardinal de Richelieu, baron du Pont-l'Abbé du chef de sa femme,
- marié le à Marie Françoise de Guémadeuc, baron du Pont-l'Abbé, et de Rostrenen, dont :
- Armand-Jean Vignerot du Plessis de Richelieu (né le au Le Havre de Grâce, † le en son hôtel parisien), 2e duc de Richelieu, duc de Fronsac, vicomte du Faou, baron du Pont-l'Abbé,
- Jean-Baptiste Amador (né le , † le ), marquis de Richelieu et de Guémadeuc, Lieutenant-général des armées du roi en Bretagne, gouverneur des ville et château de Saint-Malo, du Havre de Grâce, de la tour Solidor et Ploermel,
- marié le à Jeanne Baptiste de Beauvais (née en 1637, † le ), première femme de chambre et favorite de la reine d'Autriche, dont :
- Louis Armand (né le , † le à Paris), marquis de Richelieu et de Guémadeuc, baron du Pont-l'Abbé,
- Elisabeth de Vignerot du Plessis-Richelieu,
- mariée en juin 1696 à Nicolas de Quelen, seigneur du Plessis, substitut du Procureur-général au Parlement de Paris,
- Marie Madeleine († le ), Abbesse de Saint-Rémy-des-Landes,
- marié le à Jeanne Baptiste de Beauvais (née en 1637, † le ), première femme de chambre et favorite de la reine d'Autriche, dont :
- Marie Thérèse (née le , † décembre 1705), demoiselle d'Agenois, puis duchesse d'Aiguillon, baronne de Saujon et pair de France, religieuse dans le monastère des filles du Saint Sacrement (Paris),
- Emmanuel Joseph (né le , † le )
- Marie Marthe († septembre 1665),
- marié le à Marie Françoise de Guémadeuc, baron du Pont-l'Abbé, et de Rostrenen, dont :
- Armand-Jean Vignerot du Plessis de Richelieu (né le au Le Havre de Grâce, † le en son hôtel parisien), 2e duc de Richelieu, duc de Fronsac, vicomte du Faou, baron du Pont-l'Abbé,
- marié le à Anne Poussard de Fors (née en 1622, † le ),
- marié le à Anne Marguerite d'Acigné, comtesse de Grand-Bois et de la Roche-Jagu, dont :
- Marie Catherine Armande (née en 1685, † le à Paris), dame héritière de la Roche-Jagu, de Grand-Bois, de Botloy, de Lézardrieux et de Troguindy
- mariée le en la (Sainte-Chapelle du Château de Vincennes) à François Bernardin du Châtelet (né le au château de Vincennes, † en septembre 1754), comte de Clermont, marquis du Châtelet, maréchal de camp, Gouverneur du château de Vincennes,
- Louis François Armand, 3e Duc de Richelieu,
- Marie Catherine Armande (née en 1685, † le à Paris), dame héritière de la Roche-Jagu, de Grand-Bois, de Botloy, de Lézardrieux et de Troguindy
- marié[12] le à Marguerite de Meslay (née en 1660, † le à Paris), veuve de Jean-François de Noailles,
- Louis Armand (né le , † le à Paris), marquis de Richelieu et de Guémadeuc, baron du Pont-l'Abbé, mestre de camp d'un régiment de cavalerie, gouverneur de La Fère en Picardie, héritier du duché d'Aiguillon (substitué au duché de Richelieu), légué par sa tante, décédée religieuse en 1705, il n'en fut jamais titulaire, il vendit la baronnie du Pont en 1685 à François Joseph Ier d'Ernothon,
- marié à Marie Charlotte (née le , † le à Dieppe), fille de Armand-Charles, marquis de La Porte, puis de La Meilleraye, puis duc de Mayenne, puis duc de Mazarin (dit de Rethélois-Mazarini) et pair de France, duc de La Meilleraye et pair de France, Prince de Château-Porcien, marquis de Montcornet, comte de Marle et de La Fère, Grand maître de l'artillerie de France, et de Hortense Mancini, dont :
- Armand Louis de Vignerot du Plessis de Richelieu (né le à Londres, † le à Paris), marquis de Richelieu et de Guémadeuc, duc d'Aiguillon, membre honoraire de l'Académie royale des Sciences, pair de France,
- marié à Marie Charlotte (née le , † le à Dieppe), fille de Armand-Charles, marquis de La Porte, puis de La Meilleraye, puis duc de Mayenne, puis duc de Mazarin (dit de Rethélois-Mazarini) et pair de France, duc de La Meilleraye et pair de France, Prince de Château-Porcien, marquis de Montcornet, comte de Marle et de La Fère, Grand maître de l'artillerie de France, et de Hortense Mancini, dont :
Louis Armand de Vignerot vendit la baronnie du Pont-l'Abbé en 1685 à François Joseph Ier d'Ernothon.
- François Joseph Ier d'Ernothon (1639-1723)[14], sieur de Kerlagatu, de Pratglas (vendue en 1699), de Kerdegace, seigneur d'Hennebont, de Trévilit, baron du Pont-L'Abbé (par acquet entre 1682 et 1685), conseiller au Parlement de Paris, maître des requêtes au Parlement de Paris,
- marié à Marie-Renée du Fresnay († après le ), dont :
- Charlotte Catherine, baronne héritière du Pont-L'Abbé,
- François-Joseph II, baron du Pont-L'Abbé,
- Jean Théophile, baron du Pont-L'Abbé,
- Marie-Thérèse,
- mariée à Eugène de Lescoët († avant 1742), vicomte du Boschet, dont :
- Hélène-Thérèse de Lescoët († après le ),
- mariée en 1751 à Joseph de Kernezne, marquis de La Roche-Helgomarc'h,
- Hélène-Thérèse de Lescoët († après le ),
- mariée à Eugène de Lescoët († avant 1742), vicomte du Boschet, dont :
- marié à Marie-Renée du Fresnay († après le ), dont :
- François-Joseph II d'Ernothon (né le à Saint-Roch, Paris, † le au château du Pont-l'Abbé), baron du Pont-L'Abbé, conseiller au Parlement de Normandie, conseiller au Parlement de Bretagne (1713-1727), sans union, ni postérité,
- Jean Théophile d'Ernothon († le , en se jetant par une des fenêtres du château), baron du Pont-L'Abbé, sans union, ni postérité,
- Charlotte Catherine d'Ernothon (1671 † ), baronne héritière du Pont-L'Abbé,
- mariée le à Louis d'Argouges (né en 1668, † ), comte de Gabriac, marquis de Rânes, maréchal de camp, gouverneur pour le roi des duché, ville et château d'Alençon, dont :
- Charles-Louis d'Argouges,né en 1710, baptisé sous condition le [15],chevalier, marquis de Rânes, seigneur du Faouët, de Barégan, vicomte de Meslan et châtelain de Kerlen, mestre de camp du régiment de Languedoc-Dragons, brigadier des armées du Roi, demeurant en la ville de Paris, faubourg Saint-Germain,
- ainsi que deux autres fils,
- et quatre filles,
- mariée le à Louis d'Argouges (né en 1668, † ), comte de Gabriac, marquis de Rânes, maréchal de camp, gouverneur pour le roi des duché, ville et château d'Alençon, dont :
La baronnie du Pont-L'Abbé fut vendue en 1753 aux Baude de la Vieuville, au prix de 522 000 livres, par Mme d'Argouges et sa nièce, Mme de Kernezne, née de lescouet, restées, après mort de leurs frères et oncles, seules héritières de la maison d'Ernothon.
- Henri IV Baude de Saint-Père (né en 1711 à Saint-Malo, † le ), sieur du Val, seigneur de Saint-Père-Marc-en-Poulet (détachée du marquisat de Châteauneuf qu'il avait acheté en 1750 à son frère), comte de Rays (comté acheté à Charles du Breil pour 307 000 livres en 1747), seigneur du Plessis-Balisson, du Colombier et de Lanvallay, baron du Pont-L'Abbé (baronnie achetée avec son frère en 1753), contrôleur-secrétaire du roi à la Chancellerie établie auprès du Parlement de Bretagne (1753), lieutenant-colonel de la garde-côte de Saint-Malo (1749),
- marié le à Françoise-Céleste Baude (sa cousine) (1717 † 1747) (dot: 100 000 livres), sans postérité,
- marié le à Reine Vincent (1718 † après 1787), dont :
- Henri V, baron du Pont-L'Abbé,
- Sétaphique (baptisée le ),
- mariée le à Armand du Pé, comte d'Orvault,
- Jean-Georges-Claude, seigneur de Saint-Père Marc-en-Poulet,
- Reine (née le ),
- mariée en 1773 à Calixte Foucher,
- Henriette (née le ),
- mariée en 1778 à Hervé Thépault du Breignon,
- Céleste-Félicité (née le ),
- mariée en 1775 à Pierre du Boisgelin,
- Henri V Baude de Saint-Père (né en 1748, † avant le ), baron du Pont-L'Abbé sous tutelle de son oncle Étienne-Auguste Baude, marquis de la Vieuville[17]; sans postérité,
- Jean-Georges-Claude Baude de Saint-Père (né le à Saint-Malo, décédé en à Montrevault), seigneur de Saint-Père Marc-en-Poulet, baron du Pont-L'Abbé, mestre de camp en second du Régiment de Piémont-Cavalerie en 1781, maréchal de camp en 1791 puis lieutenant-colonel de la garde militaire du Roi, colonel du Royal-Comtois, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis,
Épilogue
modifierLe , le baron Jean-Georges-Claude Baude de Saint-Père aide le roi à fuir, à la suite de quoi il doit émigrer.
Le , le château de Pont-l'Abbé, saisi sur l’émigré Baude de Saint-Père est l'objet d'une vente nationale et est acquis par François-Jérôme Le Déant[18].
En 1836, la ville de Pont-l’Abbé achète l’ancien château des Barons du Pont et y installe la Mairie, la Justice de Paix, l’École et la Gendarmerie.
Notes et références
modifier- selon A. du Chatellier : La baronnie du Pont; ancien évêché de Cornouaille, Pont-L'Abbé, 1858.
- Jean KERHERVÉ, Noblesse de Bretagne du Moyen Âge à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1999.
- En 1365, Guy du Fou, Hervé V de Pont-l'Abbé, Jehan du Juch, Riou de Rosmadec et Pierre Foucauld, sous la présidence de l'évêque de Quimper, Geffroy, approuvèrent les impositions ordonnées par le duc sur la Cornouaille (du CREST de VILLENEUVE, 1897)
- Lors de la réfection du chœur de l'église Notre-Dame du Roncier de Rostrenen, le , les ouvriers découvrirent dans un enfeu de la Seigneurie, une bière en plomb et, un corps tout entier ayant ses cheveux, sa barbe et même ses ongles, enterré depuis 1488. Il s'agissait du corps de Pierre IX, baron de Rostrenen, fondateur de la collégiale.
- en décembre 1492, Hélène de Rohan demanda au roi le titre de baron de Pont et de Rostrenen pour son fils Jean et pour sa descendance. Charles VIII accorda la demande et dit que la nouvelle baronnie prendrait rang après celle de Quintin" B.Yeurc'h
- Sources : Base de données du Musée Dobrée - Nantes
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
- Charles II du Quélennec et Catherine de Parthenay ont eu aussi un fils, Charles, né en 1548, et une autre fille Marie du Quélennec
- Sébastien de Rosmadec, baron de Molac, de Tyvarlen, de Pont-Croix, Colonel Général de l'infanterie, Gouverneur du château de Dinan, Maréchal de France, considéré par le roi Henri IV " comme l'un des hommes les plus vaillants et les plus braves de son temps ". Brisé par l'affliction causée par la mort de son souverain, épuisé par les fatigues et les blessures de guerre, il mourut à Rennes le , voir http://bretagnenet.com/pont_croix/rosmadec.htm
- Il fit par exemple assassiner à Châtillon-en-Vendelais un jeune homme qui avait protesté contre le refus du gouverneur de donner une sépulture chrétienne à sa mère qui était protestante et dont le corps avait été jeté dans l'étang de Châtillon-en-Vendelais
- Paul du Breil de Pontbriand, "Histoire généalogique de la maison Du Breil..;", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649718/f231.image.r=Lezargant.langFR et Joseph Chardonnet, "Rennes et la Haute-Bretagne', éditions France-Empire, 1980
- d'après la Chenaye-Desbois et Badier
- Sources : www.genheral.com
- François-Joseph Ier d'Ernothon, fils de Jean d'Ernothon, secrétaire du Roi en 1650, et d'Anne de Kernafflen
- Émile Bonneserre de Saint-Denis, Notes prises aux archives d l'état-civil de Paris,"Revue nobiliaire, héraldique et biographique", 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k369146/f146.image.r=Ernothon.langFR
- Sources : www.heralogic.eu, www.genheral.com, books.google.com,
- Né le à Saint-Malo, exécuté le à Rennes
- François-Jérôme Le Déant, né le à Douarnenez, décédé le à Quimper, député représentant la sénéchaussée de Quimper aux États généraux de 1789 et à nouveau brièvement député pendant les Cent-Jours en 1815, voir « Le Déan (François-Jérôme, baron) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Hervé & Yann Torchet, Réformation des fouages de Cornouaille de 1426, 2002, 280 p., XL pl.,
- Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, 2000, 517 p. 8e édition.
- Pierre Le Baud, Histoire de Bretagne avec les chroniques des maisons de Vitré et de Laval par Pierre Le Baud, chantre et chanoine de l'église collégiale de Nostre-Dame de Laval, trésorier de la Magdelene de Vitré, conseiller & aumosnier d'Anne de Bretagne reine de France. Ensemble quelques autres traictez servans à la mesme histoire. Et un recueil armorial contenant par ordre alphabetique les armes & blazons de plusieurs anciennes masions de Bretagne. Comme aussi le nombre des duchez, principautez, marquisats, & comtez de cette province. Le tout nouvellement mis en lumiere, tiré de la bibliotheque de monseigneur le marquis de Molac, & à luy dédié par le sieur d'Hozier, gentil-homme ordinaire de la Maison du roy, & chevalier de l'ordre de sainct Michel, 1638, [36], 537, [3], 217, [33] p.,
- René Couffon, Quelques notes sur Lanloup, BMSECN, 1924, t. LVI, p. 35-104,
- Jérôme Floury & Éric Lorant, Catalogue généalogique de la Noblesse bretonne, d'après la réformation de la noblesse 1668-1672 et les arrêts de l'Intendance du Conseil et du Parlement, 2000, tome III,
- Frédéric Saulnier, Le parlement de Bretagne 1554-1790, 1991, 2 t., LXIII-892-29 p., 2e édition,
- Julien-Toussaint-Marie Tréverdy, Sur la baronnie de Pont-l'Abbé, BSAF, 1897, tome XXIV, p. 303-309, 351-356, 406-419,
- Hyacinthe des Jars de Keranrouë, forum
- Vulson de La Colombière, 1644,
- Gérard Le Moigne, La seigneurie de Névet, BSAF, 1999, tome CXXVIII, p. 435-471,
- André-Yves Bourges, Les origines fabuleuses de la famille du Chastel, Le Trémazan des Du Chastel, du château fort à la ruine. Actes du colloque, Brest, , 2006, p. 29-44,
- Comtesse du Laz, La baronnie du Faouët, 1892, 57 p.
- Loic de Courville, La Chancellerie près le Parlement de Bretagne et ses officiers, BMSAIV, 1997-1998, tome C-CI
- Bertrand Yeurc'h, Noblesse de Bretagne, Presses universitaires de Rennes, 1999, p.62
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Histoire et noblesse de Rostrenen sur www.infobretagne.com,
- « Liste des seigneurs de Pont-L'Abbé sur www.noblessebretonne.fr.st »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
- « Noblesse de Pont-L'Abbé par »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Bertrand Yeurc'h,
- Histoire de Pont-l'Abbé sur le site officiel de la commune,
- « Famille du Pont sur histoirebretonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
- Catalogue généalogique de la Noblesse bretonne,
- [1],
- Quelques dates dans l'histoire de Pont-l'Abbé,
- « Fief de Pont-l'Abbé sur histoirebretonne par »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Bertrand Yeurc'h,