Lanvallay
Lanvallay ([lɑ̃valɛ]) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Lanvallay | |||||
Quartier de Lanvallay au bord de la Rance, face à Dinan. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Côtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Dinan | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Dinan Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Bruno Ricard 2020-2026 |
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Code postal | 22100 | ||||
Code commune | 22118 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Côtissois | ||||
Population municipale |
4 222 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 289 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 27′ 21″ nord, 2° 01′ 37″ ouest | ||||
Altitude | 76 m Min. 7 m Max. 87 m |
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Superficie | 14,61 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Dinan (banlieue) |
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Aire d'attraction | Dinan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lanvallay (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la mairie de Lanvallay | ||||
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Ses habitants se nomment les Côtissois et les Côtissoises. Ils étaient 3 735 au recensement de 2010[1].
Géographie
modifierLanvallay est une commune des Côtes-d'Armor, située en Bretagne à l'ouest de la France.
Relief et hydrographie
modifier-
Site d'escalade de la Vieille Rivière à Lanvallay. Site équipé par la Fédération française de la montagne et de l'escalade.
-
La Rance sépare Dinan et son port (rive gauche, à gauche sur la photographie) et Lanvallay (rive droite).
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Lanvallay est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinan, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dinan, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,6 %), terres arables (30,7 %), zones urbanisées (14,7 %), forêts (11 %), prairies (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales[Note 2] (1,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Origine du gentilé
modifierLa source du terme Côtissois, pour désigner les habitants de Lanvallay, n'est pas connue avec certitude. L'explication la plus crédible est que ce nom viendrait de la digitale, qui poussait sur les bords de Rance, et qui en gallo se nomme cotia ou cotissa[15]. Ce surnom, donné par les Dinannais, apparaît dès 1884[15].
Selon Yves Castel (un historien local), le dimanche, les Dinannais allaient se promener sur les bords de la Rance, notamment sur les prairies de Lanvallay, où les fleurs de digitale poussent en abondance, de mi-juin à mi-juillet. En gallo on appelle cette fleur la côtiâ ou la cotissouâ, d'où le surnom de Cotiâs ou Côtissouâs d'Lanvallâ attribués par les citadins aux habitants de Lanvallay, qui se dit Lanvallâ en gallo. Francisé au cours du XIXe siècle, ce sobriquet est devenu Côtissois en français écrit. Ce nom est devenu le gentilé officiel des habitants de la commune en 1961[16].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Lanvalei à la fin du XIIe siècle[17], Lanvalay en 1154[18], Lanvallei en 1167[18], Lanvalae en 1201, Parrochia de Lanvalay en 1219, Lanvalae en 1240, Parrochia de Lanvalaio en 1262, Lanvalet en 1262[17], Lanvalay et Lanvaley en 1271[18], Parrochia de Lanvallayo en 1295, Lanvalais vers 1330, Lanvalay à la fin du XIVe siècle[17], Lanvaley en 1420[18], Lanvalay en 1453 et en 1516[18] et Lanvallay dès 1790[17].
Lanvallay se trouve dans la zone de diffusion de la toponymie brittonique.
Lanvallay semble être un nom en Lan- « territoire, le plus souvent consacré à un saint »[19] (breton lann « ajonc », mais autrefois aussi « lande » et « monastère », même mot que le français lande, d'origine gauloise.
Le second élément doit être, comme c'est le plus souvent le cas, un nom de personnage ou de saint. Ici il s'agit probablement de Saint Balay († en 524), vieux breton Balae (variante Bachla) ou Valay ou Balley ou Biabailus, seigneur de Rosmadec en Bretagne, disciple de saint Guénolé, moine à Landévennec, puis ermite sur la montagne de Penflour, près de Châteaulin et Ploermellac ; patron de Ploubalay fêté le 12 juillet[20].
Il a donné son nom à plusieurs villes ou villages des alentours :
Histoire
modifierL'Antiquité
modifierDeux voies romaines traversaient la commune, l'une empruntait le gué de Taden entre l'Asile des Pêcheurs (Taden) et l'embouchure du ruisseau du Pont Josselin pour rejoindre Saint-Piat (voie Corseul-Avranches), la deuxième aurait traversé la Rance au niveau du pont de Léhon (voie Corseul-Le Mans)[21].
Les fouilles préventives effectuées en 2012 à l'emplacement de la ZAC de Coetquen (site de production des Gavottes en 2018) ont révélé l'existence d'une occupation humaine datant de la période de la Tène ainsi que la présence d'une riche villa gallo-romaine[21].
La paroisse de Lanvallay faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de saint Méen.
L'Époque moderne
modifierXVIIIe siècle
modifierEn 1790, de paroissial, le territoire est érigé en commune.
XIXe siècle
modifier- 1807 : la commune de Tressaint lui est rattachée.
- 1828 : Tressaint lui est détachée.
Le XXe siècle
modifierLa Belle Époque
modifier-
Le château de Grillemont vers 1900.
Les guerres du XXe siècle
modifierLe monument aux morts porte les noms de 59 soldats morts pour la patrie[22] :
- 49 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- neuf sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- un est mort durant la guerre d'Indochine.
Le rattachement de Tressaint et Saint-Solen
modifierLe les communes de Tressaint et de Saint-Solen lui sont rattachées pour former le Grand Lanvallay.
Le XXIe siècle
modifierLe scandale sexuel du foyer de charité de Tressaint
modifierAu moins 90 femmes hébergées pour des séjours d'environ une semaine et venues faire des retraites spirituelles ou se ressourcer dans le foyer de charité de Tressaint, lequel dépend d'un réseau catholique de communautés religieuses dénommé Foyers de charité qui compte 80 prieurés dans le monde, ont été victimes d'agressions sexuelles au sein de ce foyer de la part d'un religieux décédé en 2004. Le scandale éclate tardivement en 2018 et le responsable d'alors du foyer de charité, Hervé Gosselin, devenu depuis évêque d'Angoulême, s'est vu reprocher son silence sur ces faits[23].
Légende
modifierLa légende raconte que saint Valay (ou Balay), disciple de saint Guénolé à l'abbaye de Landévennec, s'était établi là où se trouve aujourd'hui la ville de Dinan. Poursuivi par des femmes furieuses, il franchit d'un bond la Rance et s'installa sur la rive droite, fondant ainsi Lanvallay[24].
Héraldique
modifierBlason | D'azur au pont d'argent de deux arches, l'une à dextre et l'autre au centre, chargé de trois mouchetures d'hermine de sable et surmonté à senestre d'une plante de digitale [Digitalis purpurea] au naturel posée en bande; au franc-quartier d'azur chargé de sept losanges d'argent et ordonnés 3, 3 et 1[25]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | D'azur, à sept losanges accolées d'argent, posées 3, 3, 1. |
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2021, la commune comptait 4 222 habitants[Note 3], en évolution de +3,73 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cultes
modifierFondé en 1976, le prieuré Sainte-Anne, situé avenue de Beauvais, est le premier des prieurés de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X créés en France. Sa chapelle du Sacré-Cœur est ornée de vitraux représentant les sept saints fondateurs de la Bretagne ; y sont célébrées les messes selon la forme tridentine du rite romain.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Méen.
- Manoir de Landeboulou, construit au (XVe siècle-XVIIIe siècle).
- Manoir du Bois-Harouard (XVIIe siècle)
Jumelages
modifier- Wangenbourg-Engenthal (France) depuis 1990.
- Walkern (Angleterre) depuis 2015.
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Insee - Populations légales 2010 - 22118-Lanvallay ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lanvallay et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dinan », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dinan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Présentation de Lanvallay »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur mairie-lanvallay.com (consulté le ).
- Corentin Le Doujet, « Les tribus bretonnes », Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, .
- infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Lanvallay ».
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 383a
- Nominis : Saint Balay
- HAMON Anne-Louise, LANVALLAY (22). ZAC de Coëtquen. Occupations rurales protohistorique et antique. rapport de diagnostic (RAP02765.pdf), Rennes, Service régional de l'archéologie de Bretagne, , 84 p. (lire en ligne).
- « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- Valérie Le Moigne, « Après le scandale sexuel, comment le foyer de Tressaint à Lanvallay panse ses plaies », Journal Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
- Octave-Louis Aubert, Légendes traditionnelles de la Bretagne, Éditions Octave-Louis Aubert, 1931, p. 34.
- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=11472
- Site personnel recensant une liste de maires français
- « Lanvallay. M. Adolphe Castel élu maire », Ouest-France,
- « Jean-Yves Delarocheaulion confortablement réélu maire », Ouest-France,
- « Jean-Yves Delarocheaulion étrenne sa nouvelle écharpe de maire », Ouest-France,
- Capucine Gilbert, « Législatives. Bruno Ricard (EELV), le visage de l’union de la gauche dans la 2e circonscription », Ouest-France, (lire en ligne)
« Bruno Ricard, encarté Europe Écologie Les Verts depuis 2021. » - Valérie Le Moigne, « Législatives à Dinan : Bruno Ricard, candidat de la Nupes », Le Télégramme, (lire en ligne)
- « À Lanvallay, Bruno Ricard désigné maire par le conseil municipal : Il repart pour un second mandat à Lanvallay (Côtes-d’Armor). Élu par 22 voix contre cinq bulletins blancs, l’homme sera entouré de huit adjoints pour les six ans à venir. », Ouest-France, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :