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Liste des principaux déversements pétroliers

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Pour un article plus général, voir Marée noire.

Carte mondiale des principaux déversements pétroliers de 1967 à 2010.

Depuis 1967

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Date Navire / Infrastructure Pavillon Propriétaire / Affréteur[1] Lieu Tonnage déversé[2] / Conséquences Références
À partir du Raffinerie La Pampilla Repsol Pérou 250 000 gallons [954 000 litres] [3]
À partir du MV Wakashio (vraquier)   Panama Mitsui O.S.K. Lines (Japon) S'échoue sur les récifs au sud-est de l'Île Maurice les cuves s'échappent dans les lagons. [4]
Été 2019 Inconnu Déversement d'un grand nombre de galettes sur les plages du Nordeste, au Brésil [5]
MT Sanchi   Panama National Iranian Tanker Company (en) Mer de Chine orientale 136 000 tonnes, nappe de 332 km2 observée le 21 janvier au large du Japon [6]
Dakota Access Pipeline   États-Unis Dakota Access, LLC et Phillips 66 Dakota du Sud [7]
oléoduc   France Total Saint-Vigor-d’Ymonville Seine-Maritime, France moins de 3 000 m3 (3 000 m3 après mélange avec eau) [1]
oléoduc   Thaïlande PTT Global Chemical (PTTGC), Ko Samet île de Ko, golfe de Thaïlande, Thaïlande 50 000 litres [2]
oléoduc   Venezuela PDVSA Rivière Guarapiche, Venezuela 80 000 barils [3]
porte-conteneurs Rena   Liberia Plenty, Nouvelle-Zélande Entre 350 et 1 700 t. (à déterminer) [4]
MS Olivia Île Nightingale 1 500 t, qui menace l'espèce des Gorfous sauteur [5]

[6]

au 18 juillet 2 oléoducs   Chine China National Petroleum Corporation Dalian 1 500 t., deux nappes de 50 km2 et 183 km2 observées au 19 juillet en mer Jaune [7] [8] [9]
pétrolier Bunga Kelana 3
vraquier Waily 		  Malaisie
Saint-Vincent-et-les-Grenadines[8] 		MISC Berhad, AET Tanker Holdings Sdn Bhd
Treasure Marine Ltd. 		Détroit de Singapour 2 500 t, 7 km de côtes souillés à Singapour[9] [10] [11]
- mi-juillet 2010[10] plate-forme pétrolière Deepwater Horizon   Îles Marshall,
  Suisse,
  Royaume-Uni,
  États-Unis,
  Japon) 		Transocean Ltd (propriétaire) / BP, Anadarko Petroleum Corp et Mitsui (exploitants) Golfe du Mexique, 80 km au large de la Louisiane (États-Unis) 678 000 t environ - 4 900 000 barils[11] , 11 personnes portées disparues, 17 blessés, littoraux de la Louisiane, du Mississippi, de l'Alabama et de la Floride pollués[12] [12] [13] [14]
Hebei Spirit
barge Samsung 1 		  Chine
(  Hong Kong)
  Corée du Sud 		Hebei Spirit Shipping Co Ltd (Hong Kong)[13]
groupe Samsung 		devant Incheon (Corée du Sud) 10 500 t[14], 160 km de côtes polluées jusqu'à 375 km du site de l'incident[15] [15] [16] [17] [18]
Volgoneft-139   Russie Volgotanker (Russie) détroit de Kertch (Ukraine) 1 300 t[16], côtes du détroit souillées [19] [20] [21]
M/T Solar 1   Philippines Sunshine Marine Development Corp / Petron Corp large de l’île de Guimaras (Philippines) 800 t[17], 1 mort, 1 disparu, grave pollution environnementale de 235 km de côtes de l'île en partie composées de mangrove [22] [23] [24] [25] [26]
Cosco Busan Fleet Management Ltd. Entre San Francisco et Oakland (Californie) Déversement de 202 780 litres dans la Baie de San Francisco. Les coûts de nettoyage ont été estimés à 70 millions $. [18],[19]
au 15 juillet réserves nationales de pétrole   Liban Olmert / Peretz, gouvernement (Israël) Jiyyeh, 30 km au sud de Beyrouth (Liban) 10 à 15 000 t[20], 150 km de côtes souillées [27] [28] [29]
Tasman Spirit   Grèce Assimina Maritime (Grèce) large de Karâchi (Pakistan) 27 à 30 000 t[21], quelques plages polluées [30] [31] [32] [33] [34]
Prestige   Bahamas
  Royaume-Uni
  Suisse
  Russie) 		Crown Ressources British Petroleum Suisse, Royaume-Uni, Russie large du cap Finisterre (Espagne) 63 000 t[22], environ 1 900 km de côtes portugaises, espagnoles et françaises sont touchées[23] [35] [36] [37]
au 20 mars plate-forme pétrolière P-36   Brésil Petrobras Bacia de Campos au large de Rio de Janeiro, Brésil 300 000 l
+ 1 200 000 l de gazole, 11 morts 		[38] [39] [40] [41]
Erika   Malte Tevere Shipping (Malte) / Total Fina SA Golfe de Gascogne au large de la Bretagne (France) 19 800 t[24], 400 km de côtes de cinq départements[25] souillées [42] [43] [44]
Evoikos
Orapin Global 		  Chypre
  Thaïlande 		détroit de Singapour 28 500 t[26], catastrophe environnementale évitée [45]
Diamond Grace   Japon baie de Tokyo, Japon 1 300 t [46]
San Jorge   Panama large de Punta del Este (Uruguay) 6 000 t, 25 km de côtes autour de Punta del Este ainsi que l'île aux Loups[27] sont touchées [47] [48]
Nakhodka   Russie Préfecture de Shimane (Japon) 6 240 t[28], 1 mort, important impact environnemental sur les côtes [49] [50]
Sea Empress   Liberia /   Chypre Sea Tankers (Chypre) Milford Haven (Pays de Galles) 72 860 t[29], 200 km de côtes touchées [51] [52] [53]
oléoduc Kharyaga - Oussinsk   Russie près de Oussinsk (Russie) 104 400 t [54] [55]
Seki
Baynunah 		  Panama Émirat de Fujaïrah (golfe d'Oman) 15 900 t[30], plusieurs plages touchées [56]
(1er semestre) cuves de stockage   Angola Soyo (Angola) 55 000 t[31] [57] [58]
Braer   Liberia
(  Brésil,
  Canada) 		Braer Corp. / Canadian Ultramar Ltd sud des Îles Shetland (Royaume-Uni) 86 200 t[32], pollution limitée grâce aux effets de la tempête [59] [60] [61] [62]
Katina P   Malte
  Grèce) 		Grèce devant Maputo (Mozambique) 72 000 t[33], côtes mozambicaines polluées [63] [64]
puits de pétrole   Ouzbékistan Vallée de Ferghana (Ouzbékistan) 285 000 t [65] [66]
Aegean Sea   Grèce entrée du port de La Corogne (Espagne) 74 000 t[34], 300 km de côtes polluées[35] [67] [68] [69]
ABT Summer   Liberia Océan Atlantique Sud, 1 300 km au large de l'Angola 260 000 t[36] [70] [71]
Haven   Chypre large de Gênes (Italie) 145 500 t[37], 5 morts, pollution sur les côtes italiennes et françaises [72] [73]
Vistabella[38] (barge)   Trinité-et-Tobago 20 km au N-E de Niévès, Saint-Christophe-et-Niévès (mer des Caraïbes) 2 000 t, 5 pays touchés [74] [75]
à novembre 1991 Guerre du Golfe : puits de pétrole[39]   Koweït sabotage de la part de l'Irak Koweït estimation entre 7 160 000 t et 17 900 000 t - 60 à 150 millions de barils [40]? Plus de 700 puits sabotés dont plus de 600 en feu[41], près de 5 % du sol koweïtien pollué par les déversements ou les retombées des incendies[42], retombées découvertes jusque dans les neiges de l'Himalaya[43], les déversements continus provoquent la formation de plus de 300 lacs contenant de 25 à 50 millions de barils de pétrole[44] [76] [77] [78] [79] [80]
au 28 janvier Guerre du Golfe : terminaux pétroliers[45]   Koweït
  Irak 		sabotage de la part de l'Irak Golfe Persique estimée entre 700 000 et 900 000 t [46], touche les côtes iraniennes, koweïtiennes et 803 km de côtes saoudiennes, importante pollution résiduelle de la zone 12 ans après les événements [81] [82] [83] [84] [85]
Sea Spirit   Chypre détroit de Gibraltar 9 860 t, le Maroc (600 km de côtes) et l'Espagne sont touchés [86] [87]
Aragon   Portugal nord de l'archipel de Madère (Portugal) 25 000 t, Porto Santo ainsi que plusieurs îles inhabitées sont touchées trois semaines après l'incident [88] [89]
Khark 5   Iran 220 km au large de Safi (Maroc) 70 000 t, quelques pollutions au sud de Casablanca[47] [90] [91] [92] [93]
Exxon Valdez   Îles Marshall
  États-Unis) 		Exxon (É.-U.) baie du Prince-William (Alaska) 38 500 t, 1 770 km de côtes[48] [94] [95] [96]
Odyssey   Liberia Océan Atlantique Nord, 1 300 km au large du Canada 132 000 t [97] [98] [99]
Barcelona Iran 140 000 t [100]
Seawise Giant   Norvège
  Irak 		Loki Stream AS (Norvège) / Irak détroit d'Ormuz 50 000 t[49] [101] [102] [103]
Norman Atlantic Irak Oman 85 000 t[50] [104]
Fortuneship Iran 260 000 t[51] [105]
Nova   Liberia Golfe Persique, 170 km au sud de l'île de Kharg (Iran) 70 000 t [106] [107]
Son Bong Iran 200 000 t[52] [108]
M. Vatan Iran 100 000 t [109]
Neptunia Iran 60 000 t [110]
Pericles G.C.   Grèce 30 km au large de Doha (Qatar) 47 620 t [111] [112]
Castillo de Bellver   Espagne large du Cap (Afrique du Sud) 252 000 t[53], pollution réduite, la nappe s'étant dissoute au large [113] [114]
Panoceanic Fama Iran 60 000 t [115]
[54] -
[55]- [56] 		bombardement irakien
plate-forme pétrolière no 3
plate-forme pétrolière no 4 		  Iran
  Irak 		Irak champ pétrolifère de Nowruz (Golfe Persique) 260 à 272 000 t[57], 20 morts[58], pas de côtes touchées [116] [117] [118]
Assimi   Grèce Mer d'Arabie au large d'Oman 52 500 t, pas de pollution côtière [119] [120] [121]
cuves de stockage Koweït Ash Shuaybah, sud de Koweït (Koweït) 106 000 t [122] [123]
Cavo Cambanos   Grèce large de la Corse (France) 18 000 t[59], pratiquement tout le pétrole se disperse au large [124] [125]
puits de pétrole D-103 Libye 800 km au sud-est de Tripoli (Libye) 142 800 t [126] [127]
Tanio   Madagascar nord de l'île de Batz, Bretagne (France) 19 400 t[60], 8 morts, 200 km de côtes du Finistère et des Côtes-d'Armor sont souillées [128] [129] [130] [131]
Irenes Serenade   Grèce baie de Navarin (Grèce) 102 660 t[61], 2 morts, littoraux de la baie pollués et jusqu'à 100 km du lieu de l'accident [132] [133]
Independenta
Evrialy 		  Roumanie
entrée Sud du Bosphore (Turquie) 95 000 t[62], assez faible pollution du littoral[63] [134] [135]
Burmah Agate
Mimosa 		  Liberia près de Galveston, Texas (États-Unis) 41 000 t[64], 31 morts[65], plusieurs côtes touchées, certaines sévèrement [136] [137] [138]
World Protector Inde 70 000 t [139]
Atlantic Empress
Aegean Captain 		  Grèce
large de Tobago (Trinité-et-Tobago) 287 000 t[66], 26 morts, pratiquement aucune pollution côtière [140] [141]
cuve de stockage no 6   Nigeria Forcados (Nigeria) 81 300 t [142] [143]
au Plate-forme Ixtoc 1   Mexique Perforaciones Marinas del Golfo / Pemex (Mexique) Golfe du Mexique 470 000 t[67], pollution de Campêche (Mexique) au Texas (États-Unis) [144] [145]
Gino
Team Castor 		  Liberia
  Norvège
large de l'île d'Ouessant (France) 41 000 t[68], pollution sous-marine, pas de côtes touchées [146] [147]
Bételgeuse   France Compagnie Navale des Pétroles (France) terminal pétrolier de Whiddy Island dans la baie de Bantry (S-O de l'Irlande) 40 000 t de brut léger arabe[69], 49 morts[70], pas de pollution sur le littoral mais des zones de pêche environnantes sont touchées et interdites [148]
Andros Patria   Grèce large du cap Finisterre (Espagne) 50 à 60 000 t[71], 34 morts, très faible pollution côtière [149] [150]
cuve de stockage   Zimbabwe Harare (Zimbabwe) 68 000 t [151] [152]
Tadotsu détroit de Malacca, près de Dumai (Indonésie) 44 900 t [153]
Cabo Tamar   Chili Chili 7 700 à 60 000 t[72] [154] [155] [156]
cuves de stockage   Japon Sendai, préfecture de Miyagi (Japon) 60 200 t [157] [158]
oléoduc no 126   Iran Ahvaz (Iran) 95 200 t [159] [160]
Amoco Cadiz   Liberia
  États-Unis,   Royaume-Uni) 		Amoco Transport (États-Unis) / BP Portsall,Finistère (France) 227 000 t[73], 360 km de côtes polluées entre Brest et Saint-Brieuc, très grave impact écologique[74] [161] [162] [163]
Hawaiian Patriot   Liberia
  États-Unis) 		550 km à l'ouest de Hawaii 99 000 t[75], pas de pollution côtière[76] [164]
Argo Merchant Liberia Nantucket Shoals au large du Massachusetts (États-Unis) 28 000 t, pas de côte touchée, faible impact constaté sur l'environnement[77] [165]
Boehlen   Allemagne de l'Est large de l'île de Sein (France) 7 000 t[78], 28 morts[79], côtes de l'île de Sein et du continent polluées [166]
Urquiola   Espagne La Corogne (Espagne) 101 000 t, 1 mort, 200 km de côtes touchées et importante pollution atmosphérique[80] [167] [168] [169]
Olympic Bravery   Liberia Ouessant (France) 1 200 t de fioul de soute[81], 4 morts[82], 4 km de côtes polluées [170]
Epic Colocotronis   Grèce 100 km N-E de Porto Rico 57 000 t [171] [172]
Corinthos
Edgar M. Queeny 		Liberia
embouchure du Delaware, État du Delaware (États-Unis) 36 000 t[83], 26 morts[84], pollution de l'embouchure du fleuve [173] [174]
Jakob Maersk   Danemark entrée du port de Leixoes, près de Porto (Portugal) 84 000 t[85], 7 morts, côtes souillées jusqu'à 50 km du site de l'accident[86] [175] [176]
British Ambassador Océan Pacifique Nord, 330 km à l'ouest d'Iwo Jima (Japon) 48 300 t [177] [178]
raffinerie de Mizushima   Japon Kurashiki, préfecture d'Okayama (Japon) 39 500 t [179] [180]
Yuyo Maru No. 10
Pacific Ares 		  Liberia
  		baie de Tokyo (Japon) 50 000 t[87], 33 morts [181] [182]
Metula Est du détroit de Magellan (Chili) 51 000 t[88], côtes Nord de la Terre de Feu polluées[89] [183]
Napier   Liberia île Guamblim, Archipel de las Guaitecas (Chili) 38 440 t [184] [185] [186] [187]
Sea Star
Horta Barbosa 		  Corée du Sud
Golfe d'Oman 115 000 t[90] [188] [189]
Texaco Denmark   États-Unis Mer du Nord, au large de la Belgique 106 300 t [190] [191]
Wafra Liberia cap des Aiguilles (Afrique du Sud) 63 000 t [192] [193]
Ennerdale Seychelles 47 000 t [194] [195]
Othello baie de Tralhavet (Suède) 61 200 t[91] [196]
Julius Schindler Ponta Delgada, Açores (Portugal) 96 600 t [197] [198]
World Glory Océan Indien, 100 km au large de Durban (Afrique du Sud) 48 300 t [199] [200]
Mandoil Océan Pacifique Nord, près de Warrenton, Oregon (États-Unis) 42 900 t [201] [202]
Torrey Canyon   Liberia Unocal (États-Unis) (propriétaire) / BP (affréteur) Îles Sorlingues (Grande-Bretagne) 119 000 t, pollution sur les côtes britanniques et françaises[92] [203] [204] [205]

Par importance de volume déversé

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Déversements pétroliers d'un volume de plus de 100 000 tonnes
Source Situation Date Quantité déversée en tonnes Quantité déversée en barils
Guerre du Golfe : puits de pétrole   Koweït - novembre 1991 7 160 000 – 17 900 000 60 000 000 – 150 000 000
Puits de Lakeview   États-Unis (comté de Kern, Californie) - septembre 1911 1 230 000 9 020 000[93]
Guerre du Golfe : terminaux pétroliers   Koweït,   Irak, golfe Persique - 28 janvier 1991 700 000 – 1 283 000 6 000 000 – 11 000 000
Plate-forme Deepwater Horizon   États-Unis, golfe du Mexique - mi-juillet 2010 678 000 4 900 000
Plate-forme Ixtoc I   Mexique, golfe du Mexique – 23 mars 1980 470 000 3 333 000
Atlantic Empress / Aegean Captain   Trinité-et-Tobago, au large de Tobago 287 000 2 105 000
Puits   Ouzbékistan, vallée de Ferghana 285 000 2 090 000
ABT Summer   Angola, 1 300 km au large 260 000 1 907 000
Fortuneship   Iran, golfe Persique 260 000 1 907 000
Champ pétrolifère de Nowruz   Iran, golfe Persique - mai 1985 260 000 1 907 000
Castillo de Bellver   Afrique du Sud, Saldanha Bay 252 000 1 848 000
Amoco Cadiz   France, Portsall, nord-ouest du Finistère 227 000 1 635 000
Son Bong   Iran 200 000 1 466 000
MT Haven   Italie, au large de Gênes 145 500 1 056 000
Puits D103   Libye 142 800 1 046 700
Barcelona   Iran 140 000 1 026 000
Odyssey   Canada, 700 milles au large de la Nouvelle-Écosse 132 000 968 000
Torrey Canyon   Royaume-Uni, îles Scilly 119 000 860 000
Sea Star   Iran, golfe d'Oman 115 000 843 000
Texaco Denmark   Belgique, mer du Nord 106 300 779 000
cuves de stockage   Koweït 106 000 742 800
oléoduc Kharyaga - Oussinsk   Russie 104 400 731 000
Irenes Serenade   Grèce, Pylos 102 660 745 000
Urquiola   Espagne, La Corogne 101 000 733 000
M. Vatan   Iran, golfe Persique 100 000 722 000

Notes

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  1. ↑ Ou responsable pour le déversement, ou opérateur / exploitant (plate-forme pétrolière).
  2. ↑ Tonnage total d'hydrocarbures perdus, même celui recueilli par les opérations de nettoyage, donc souillé par des éléments extérieurs (eau de mer, sable, gravier, etc.). N'est pas comptabilisé le pétrole « propre » récupéré par pompage directement dans les soutes.
  3. ↑ « Désastre écologique au Pérou après une fuite de pétrole causée par l’éruption volcanique aux Tonga », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ « Au large de l'île Maurice, la crainte d'une catastrophe écologique », sur France 24,
  5. ↑ « Marée noire. Au Brésil, une centaine de plages paradisiaques polluées par des nappes de pétrole », sur Courrier international, (consulté le )
  6. ↑ « La marée noire triple de taille en mer de Chine », sur Le Figaro, (consulté le ).
  7. ↑ (en) Sam Levin, « Dakota Access pipeline has first leak before it's fully operational », sur Theguardian.com, (consulté le ).
  8. ↑ (fr) Détroit de Singapour : une collision de bateaux cause une fuite de pétrole, Radio Chine Internationale, 25 mai 2010
  9. ↑ (fr) Singapour : 7 kilomètres de plages fermés pour cause de marée noire, Maxisciences, 27 mai 2010
  10. ↑ Puits définitivement scellé le 19 septembre.
  11. ↑ Selon l'estimation des spécialistes mandatés par le gouvernement américain.
  12. ↑ Selon les estimations du gouvernement américain 25 % du pétrole déversé auraient brûlé ou auraient été directement récupérés au niveau de la tête du puits, 25 % se seraient naturellement évaporés ou dissous, 24 % se seraient dispersés en micro-particules dans les eaux du Golfe et 26 % sous forme de galettes se seraient déposés au fond ou auraient été rejetés sur les plages.
  13. ↑ Base de données Equasis.
  14. ↑ La barge Samsung 1, à la dérive, percute l’Hebei Spirit à l'ancre et lui perfore trois citernes.
  15. ↑ C'est la pire catastrophe pétrolière qu'a connue la Corée du Sud.
  16. ↑ Les 2 200 t encore contenues dans les deux sections de l'épave sont récupérées.
  17. ↑ 2 064 t transportées. Le pétrolier coule à 28 km des côtes par 620 m de fond. Le pétrole resté dans les soutes de l'épave devait être pompé à compter de janvier 2007.
  18. ↑ Brian Hoffman, « The spill threatens to delay opening of crab season », The San Francisco Chronicle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. ↑ Rosenker, Mark V., Sumwalt, Robert L., Higgins, Kathryn O'Leary et Hersman, Deborah A. P., « Marine Accident Report: Allision of Hong Kong-Registered Containership M/V Cosco Busan with the Delta Tower of the San Francisco–Oakland Bay Bridge, San Francisco, California, November 7, 2007 », National Transportation Safety Board,‎ (lire en ligne [.PDF], consulté le )
  20. ↑ Le bombardement de la centrale électrique de Jiyyeh touche les cuves de stockage. Quantité déversée dans la mer, une autre partie brûle durant plusieurs jours après les attaques.
  21. ↑ Le reste des 67 800 t transportées ainsi que les 440 t de fiou de soute sont pompés de l'épave brisée en deux dans le mois qui suit l'accident. Le pétrole répandu est traité avec des dispersants.
  22. ↑ Remorqué au large, le pétrolier se brise en deux le 19 et coule à 240 km des côtes de la Galice à 3 500 m de profondeur. Le reste des 77 000 t contenues initialement dans le navire est pompé en 2004 des soutes de l'épave.
  23. ↑ En France la pollution prend la forme d'arrivages de boulettes d'hydrocarbure à partir du 31 décembre et jusque durant le second semestre 2003, sur toute la façade Atlantique, de la frontière franco-espagnole jusqu'au nord de la Manche.
  24. ↑ Quantité directement déversées dans la mer. Le reste du chargement (11 200 t) est pompé des deux morceaux de l'épave immergée à 120 m de profondeur de juin à septembre 2000.
  25. ↑ Finistère (touché le 23 décembre), Morbihan (le 24), Loire-Atlantique (le 26), Vendée (le 27) et Charente-Maritime (le 31).
  26. ↑ Répandues par trois citernes de l’Evoikos.
  27. ↑ L'une des plus importantes réserves naturelles mondiales de phoques à fourrure et lions de mer.
  28. ↑ Le pétrolier chavire puis se brise en deux lors d'une tempête. La section avant s'échoue mais l'arrière coule par 2 500 m de fond au large des côtes de la préfecture de Shimane.
  29. ↑ Dont 360 t de fioul de soute. Quantité totale de pétrole transportée : 130 824 t. Les échouages répétés à la suite de plusieurs tentatives infructueuses de remise à flot ainsi que la tempête entraînent la détérioration de 21 des 24 citernes.
  30. ↑ Quantité de brut perdue par le Seki après être entré en collision avec le pétrolier émirati Baynunah.
  31. ↑ 400 000 barils (source IOSC « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)) avec une densité API de 32° API (source Département de l'Énergie américain, p. 7). Les combats entre l'UNITA et l'armée régulière pour le contrôle de Soyo provoquent la destruction de deux cuves qui s'enflamment.
  32. ↑ 84 700 t de brut + plus de 1 500 t de fioul de soute.
  33. ↑ Le navire est volontairement échoué sur un banc de sable après avoir subi des dommages structurels au cours d'une tempête. Deux réservoirs laissent échapper du brut. Le pétrolier est remorqué au large mais coule le 27 à 185 km des côtes du Mozambique avant que son chargement n'ait pu être transféré sur un autre navire.
  34. ↑ La majeure partie du pétrole est consumée durant l'incendie qui se déclare à bord après l'échouage du navire ou se disperse en mer, une faible quantité est pompée de la section arrière.
  35. ↑ La même zone qui avait déjà été touchée en 1976 par le naufrage de l'Urquiola.
  36. ↑ C'est la deuxième (avec celle du Fortuneship) plus grande catastrophe pétrolière au monde en termes de volume due à un navire.
  37. ↑ 144 000 t de fioul lourd iranien et 1 500 t de fioul de soute, gazole et huiles. Une large partie du pétrole a été consumée lors de l'incendie qui a ravagé le navire durant 70 heures à la suite de son explosion et s'est déposée au fond de la mer sous forme de bitume. C'est la plus importante catastrophe pétrolière en mer Méditerranée et la septième en termes de volume au niveau mondial due à un navire.
  38. ↑ Aussi orthographié « Vista Bella ».
  39. ↑ Initiant sa retraite, l'armée irakienne sabote plus de 700 puits de pétrole.
  40. ↑ Pas d'estimation fiable pour l'ensemble du pétrole déversé. L´International Oil Spill Conference, dans l'un de ses documents « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) et citant un document de 1998 écrit par MM. Omar, Briskey, Misak et Asem avance une perte totale de plus de 60 millions de barils brûlés ou déversés sur le sol. La Federal Research Division of the Library of Congress (accessible en ligne dans un résumé des Country Studies) avance quant à elle un chiffre de 150 millions de barils. L'EPA américaine estime à la mi-1991 que 3 à 6 millions de barils ont brûlé par jour au plus fort des incendies.
  41. ↑ En juillet/août seuls 249 puits auparavant en feu ont été contrôlés (source EPA), plus de 500 au 1er octobre (source EPA), les derniers incendies sont maîtrisés en novembre. Le contrôle des puits est rendu plus difficile par la présence de mines antipersonnel déposées intentionnellement autour de certains d'entre eux afin de ralentir les équipes de secours (sources : IOSC « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), EPA).
  42. ↑ Source : USGS.
  43. ↑ Source : Federal Research Division of the Library of Congress.
  44. ↑ Selon le Ministre koweïtien du pétrole cité par l'USGS, non comptée la quantité déjà absorbée par le sol au niveau de ces lacs.
  45. ↑ Sabordage de 4 navires (dont des pétroliers irakiens) et sabotage du terminal pétrolier koweïtien de Mina Al-Ahmadi et du terminal de chargement iralien de Mina Al-Bakr
  46. ↑ Estimation très difficile, entre 6 et 8 millions de barils selon la NOAA et l'ONU, 11 millions de barils pour le chiffre le plus élevé prenant en compte d'autres fuites qui ont eu lieu jusqu'en juin depuis d'autres terminaux et des petits pétroliers irakiens coulés. En plus du pétrole directement déversé dans les eaux s'ajoute celui sous forme de résidus de combustion en provenance des puits à terre en feu.
  47. ↑ Pratiquement tout le pétrole s'évapore avant de toucher les côtes en raison des caractéristiques de l'hydrocarbure.
  48. ↑ C'est la plus grave marée noire survenue aux États-Unis. Bien que moins importante en termes de volume déversé comparé à d'autres accidents dans le monde, l'impact environnemental est majeur.
  49. ↑ Endommagé par l'aviation irakienne dans le cadre de la guerre Iran-Irak. C'est le plus grand navire jamais construit (458,45 m de long, 564 765 t de port en lourd).
  50. ↑ Détruit par bombardement durant la guerre Iran-Irak.
  51. ↑ C'est la deuxième (avec celle de l’ABT Summer) plus grande catastrophe pétrolière au monde en termes de volume due à un navire.
  52. ↑ C'est la sixième plus grande catastrophe pétrolière au monde en termes de volume due à un navire.
  53. ↑ Dont 50 à 60 000 t directement déversées dans la mer, le reste ayant coulé avec l'épave, enfermé dans ses soutes. C'est la quatrième plus grande catastrophe mondiale en termes de volume due à un navire.
  54. ↑ Suivant les sources : 24 janvier (CEDRE), 4 février (Environmental Research), 10 février
  55. ↑ Ou avril (CEDRE)
  56. ↑ Ou mars (CEDRE)
  57. ↑ En février un pétrolier heurte la plate-forme no 3 qui entraîne une rupture du riser. La plate-forme subit une attaque aérienne irakienne (guerre Iran-Irak) en mars entraînant l'incendie du pétrole qui se déversait depuis l'incident initial. Ce puits est colmaté le 18 septembre. En mars la plate-forme no 4, voisine, subit aussi une attaque irakienne. Le pétrole s'échappe et brûle durant deux ans jusqu'à ce que le puits soit condamné en mai 1985.
  58. ↑ 11 morts au niveau du puits no 3 et 9 au puits no 4
  59. ↑ Le navire explose au large de l'Espagne mais reste à flot, dérive durant trois mois puis est coulé le 5 juillet au large de la Corse par la Marine Nationale.
  60. ↑ Dont 900 t de fioul lourd et gazole, dont 5 000 t enfermées dans la section avant qui coule par 100 m de fond. Le reste du chargement, 7 500 t, est récupéré de la section arrière.
  61. ↑ Une série d'explosions provoque un incendie qui dure jusqu'à ce que le navire coule le lendemain matin. L'épave engloutie continue de relâcher du pétrole durant des mois jusqu'à ce que le gouvernement prenne la décision de crever les poches avec des explosifs presque un an après l'accident.
  62. ↑ L’Independenta explose à la suite de la collision. Les deux navires prennent feu.
  63. ↑ Il est supposé que la majeure partie du pétrole s'est consumé durant l'incendie qui a duré jusqu'au 14 décembre ou s'est dissous dans la mer de Marmara. Pas de rapport indiquant des opérations de nettoyage des côtes souillées.
  64. ↑ La collision provoque une explosion qui enflamme le pétrole s'échappant du Burmah Agate. L'épave brûle jusqu'au 8 janvier 1980 et consume environ 48 % du chargement. 38 % du chargement est récupéré par transfert vers d'autres navires.
  65. ↑ Du Burmah Agate.
  66. ↑ 276 000 t de l’Atlantic Empress + 4 à 11 000 t de l’Aegean Captain (200 000 t de brut à bord). L’Atlantic Empress brûle durant 15 jours avant de sombrer. Ce naufrage est celui du plus grand navire ayant jamais sombré et c'est la plus grave catastrophe pétrolière en volume due à un navire.
  67. ↑ Aucune étude précise sur la quantité de pétrole perdue ni sur l'ampleur de la pollution n'a été réalisée et les estimations vont jusqu'à 1 500 000 t déversées suivant le CEDRE. Le puits ne sera maîtrisé que le 23 mars 1980 au terme de 295 jours de lutte. C'est la deuxième plus importante catastrophe pétrolière après celle survenue au Koweït durant la guerre du Golfe.
  68. ↑ Dont 1 000 t du Team Castor. 32 000 des 40 000 t de noir de carbone, plus lourd que l'eau, transportées par le Gino se déversent directement dans la mer. Le navire et l'ensemble du produit coulent au Sud-Ouest d'Ouessant par 120 m de fond.
  69. ↑ Quantité de pétrole restant à bord lors de l'explosion du navire. Une partie de la cargaison brûle durant les 24 heures que dure l'incendie, la majeure partie restante est récupérée par pompage durant les semaines qui suivent après que la zone a été confinée par des barrages et arrosée de dispersants.
  70. ↑ Les 42 membres d'équipage plus 7 ouvriers du terminal pétrolier.
  71. ↑ Quantité répandue en mer après l'explosion du navire. Le reste des 208 000 t transportées est transféré sur un autre navire.
  72. ↑ Estimations très divergentes suivant les sources.
  73. ↑ C'est la cinquième plus grande catastrophe pétrolière mondiale en volume due à un navire et l'une des principales en termes d'impact sur l'environnement.
  74. ↑ Cet accident entrainera la refonte du plan Polmar et la création du CEDRE en France ainsi que celle de rails de circulation dans la Manche.
  75. ↑ Le 23 la coque se fissure à la suite d'une tempête et laisse échapper environ 18 000 t de pétrole jusqu'à ce que le navire prenne feu le lendemain et explose. L'incendie dure plusieurs heures puis l'épave sombre.
  76. ↑ Les vents et courants poussent la nappe vers l'Ouest qui se dissipe naturellement.
  77. ↑ L'ensemble du chargement est perdu en raison des mauvaises conditions météorologiques qui évitent en contrepartie au pétrole d'atteindre les côtes.
  78. ↑ Les 2 500 t qui subsistent dans l'épave immergée sont pompées en 1977.
  79. ↑ 25 membres d'équipage du navire, 1 soldat qui nettoyait les côtes et qui est emporté par la tempête, 2 plongeurs lors des opérations de pompage.
  80. ↑ Jusqu'à 100 km à l'intérieur des terres, due à l'épaisse fumée dégagée par l'incendie provoqué par les explosions du navire.
  81. ↑ Le pétrolier était à vide au moment de l'accident.
  82. ↑ Quatre personnels de l'Aviation navale meurent dans un accident d'hélicoptère lors d'une mission de reconnaissance de la pollution.
  83. ↑ Ainsi que 2 000 barils de paraffine de l’Edgar M. Queeny. Lors d'une manœuvre celui-ci heurte le Corinthos qui explose, prend feu, se brise et coule.
  84. ↑ Du Corinthos.
  85. ↑ Le pétrolier explose après avoir heurté un haut-fond et se brise en trois. La section centrale et l'arrière coulent, l'avant est en flammes et s'échoue quelques jours après.
  86. ↑ Il est estimé que 40 à 50 000 t du chargement ont brûlé, que 25 000 t. se sont dissous en mer et que 15 000 t ont touché le littoral.
  87. ↑ Le Yuyo Maru est chargé de 20 830 t de naphta léger, 20 200 t de propane et 6 440 t de butane, le Pacific Ares de 14 835 t d'acier. La collision provoque l'explosion du Yuyo Maru qui prend feu ainsi que le Pacific Ares. Le pétrolier est remorqué à l'extérieur de la baie où il est coulé par bombardement le 27 novembre.
  88. ↑ Dont 4 000 t de fioul de soute.
  89. ↑ Aucune opération de nettoyage n'a eu lieu. 20 ans plus tard des dépôts dus à la catastrophe étaient encore visibles sur le littoral.
  90. ↑ Les deux navires sont en feu après la collision, celui de l’Horta Barbosa étant maîtrisé dans les 24 heures. Le Sea Star continue à être la proie des flammes jusqu'au moment de couler le 24 décembre.
  91. ↑ Le tonnage de brut répandu est sujet à controverse, certaines sources avançant des chiffres qui seraient en contradiction avec les capacités d'un navire du même nom enregistré sur le registre de la Lloyd's. Le fait qu'une large quantité du pétrole ait coulé sous la glace qui recouvrait en grande partie la baie rend les estimations difficiles.
  92. ↑ L'usage de dispersants à mauvais escient et mal adaptés se révèlera être une autre source de grave pollution. C'est la première grande catastrophe qui met en alerte l'opinion publique sur le danger des marées noires.
  93. ↑ Rintoul, William, Drilling Through Time, p. 13-15, (Sacramento, California: California Department of Conservation, Division of Oil and Gas, 1990), Lakeview Gusher of 1910, Maricopa, California « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), Lakeview Gusher Site

Voir aussi

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Références

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Récapitulatif des principales sources utilisées dans l'article

Articles connexes

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