Lingreville

ancienne commune française du département de la Manche

Lingreville est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie.

Lingreville
Lingreville
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Coutances
Intercommunalité Communauté de communes Coutances Mer et Bocage
Statut Commune déléguée
Code postal 50660
Code commune 50272
Démographie
Gentilé Lingremais
Population 1 024 hab. (2021 en évolution de +2,5 % par rapport à 2015)
Densité 113 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 02″ nord, 1° 31′ 37″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 61 m
Superficie 9,04 km2
Élections
Départementales Canton de Quettreville-sur-Sienne
Législatives Troisième circonscription
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Tourneville-sur-Mer
Localisation
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Lingreville
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Lingreville
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Lingreville

Le , elle devient commune déléguée de Tourneville-sur-Mer.

Géographie

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La commune est littorale, au sud du Coutançais. Son bourg est à 6,5 km au nord de Bréhal et à 15 km au sud-ouest de Coutances[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 921 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Longueville à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Lingreville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,9 %), zones urbanisées (13,8 %), prairies (9,6 %), terres arables (8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), zones humides côtières (0,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Legrinvilla en 1056 et 1066, Lingrevilla en 1146[19],[20], Ingressus villa sans date.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » dont le premier élément Lingre- représente un anthroponyme selon le cas général[19],[20].

C'est peut-être un nom de personne masculin de type anglo-scandinave *Leodgrimr ou *Leofgrimr[19], formé sur les éléments anglo-saxons leod ou leof + le vieux norrois grimr ou encore de l'anthroponyme germanique continental Leutgrim(us)[20]. Ces hypothèses sont justifiées par la récurrence des formes les plus anciennes en Legrin- devenu Lingre- plus tardivement par métathèse et par nasalisation de la première voyelle.

À noter la principale faiblesse de la première hypothèse avec l'absence d'attestation de ces deux noms anglo-scandinaves. En revanche, un certain Leutgrimus est bien mentionné dans le polyptyque de Saint-Irminion par exemple. Du point de vue du germanique commun Leod- et Leut-grim- sont identiques. Quant au « nom de personne anglo-saxon Leogrimr »[21], il ne semble pas attesté en l'état des sources, par conséquent il devrait comporter un astérisque *Leogrimr, en outre, la forme grimr, grimR est scandinave et non pas anglo-saxonne[22].

Le gentilé est Lingremais.

Histoire

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Des fouilles, pratiquées dans la commune, ont révélé une occupation humaine datée du bronze ancien (2 400 à 2 200 ans). Le site a livré notamment des grattoirs, armature de flèche, perçoirs, racloirs, lamesetc.[23].

D'après une inscription qui se lisait sur l'église, le village aurait été fondé au IXe siècle. Il est cité en 1195 dans des textes de l'Échiquier de Normandie[24].

En 1645, la paroisse a pour seigneur Charles Belin[25].

En 2022, les conseils municipaux de Lingreville et d'Annoville s'accordent pour engager la création pour 2023 d'une commune nouvelle qui sera dénommée Tourneville-sur-Mer[26].

Politique et administration

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La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
…1792 1795 Gabriel Le Bas - Les Jardins    
1795 1795 Jean-Baptiste Crépinel    
1795 1800 Gabriel Le Bas - Les Jardins    
1800 1835 Antoine Vincent    
1835 1840 Jean-Charles Lecastellier Les Jardins    
1840 1848 Adrien Hüe    
1848 1851[27] André Frémin    
1851 1865 Aimable Ouin    
1865 1888 Nicolas Gabriel Davenet    
1888 1889[28] Charles Percepied    
5 mai 1889 27 janvier 1897 Antoine Leconte    
1897 1919 Jean Mahé    
1919 1922 Archange Frémin    
1922 1925 Gustave Courois    
1925 1940 Eugène Leconte    
1941 1941 Charles Marguet    
1941 1944 Ernest Lepatron    
1944 1945 Jules Lefèvre    
1945 1953 Archange Frémin    
1953 1965 Gustave Courois    
1965 1989 Michel Malherbe    
1989 1995 Armand Papeghin    
1995 mars 2008 Victor Courois   Chef de personnel
mars 2008[29] En cours Jean-Benoît Rault[30] SE Agriculteur
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Jean-Pierre Lehoussu[31].

Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[30].

Démographie

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En 2021, la commune comptait 1 024 habitants[Note 2], en évolution de +2,5 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Lingreville a compté jusqu'à 1 686 habitants en 1800.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6271 6861 6661 6801 6231 6331 6001 5231 494
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5331 5371 5501 4961 4641 4191 3911 3641 357
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2761 2411 2011 0701 0369911 020910932
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
957954940903913920941949920
2015 2020 2021 - - - - - -
9991 0231 024------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Martin du XIIIe siècle, remaniée aux XVe et XVIIIe siècles, bâtie en matériaux locaux de la région. Elle comporte un double transept du XVe, un chœur de style gothique flamboyant et les fenêtres de la nef ont été refaites.
Elle abrite cinq statues : Saint Louis, saint Jean, saint Pierre, sainte Marie Madeleine, Christ en croix classées au titre objet aux monuments historiques[34] et des fonts baptismaux du XIVe[31].
  • Croix ancienne de l'ancien cimetière, près de l'église.
  • Manoir de la Bissonnerie des XVIe – XXe siècles.
  • Moulin à vent et deux anciens moulins à eaux.
  • Deux anciens pigeonniers circulaires et un autre carré.
  • Havre de la Vanlée (10 ha), site classé[35].
  • Estran à bouchots.
Pour mémoire
  • Château du XVIIe siècle, qui avait deux énormes pigeonniers. Possession de la famille Frémin, il fut saccagé par les Allemands en 1940-1941 et rasé en 1976[31]. Au XIXe siècle, il était la possession du baron du Mesnil[24].

Héraldique

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  Blason
Tranché d'azur et de sable, à la cotice componée de gueules et d'argent brochant sur la partition ; brochant sur le tout, un chef de gueules chargé d'un léopard d'or et une champagne de sinople chargée d'une mer ondée de quatre pièces d'argent et d'azur ; le chef et la champagne laissant apparaître, sur l'azur, trois fleurs de lis d'or, sur le sable, trois coquilles du même, le tout ordonné en orle, et cinq compons de la cotice[36].
Détails
Le léopards d'or sur champ de gueules rappelle les armoiries de la Normandie.
Officiel

Activité et manifestations

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Lingreville-Montmartin-Hauteville, club de football, fait évoluer deux équipes en divisions de district[37].

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 124.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 380.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  6. « Orthodromie entre Tourneville-sur-Mer et Longueville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  19. a b et c François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 146.
  20. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 942.
  21. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 159b.
  22. Site de Nordic Names : GRIM name element (lire en anglais).
  23. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 9.
  24. a et b Delattre, 2002, p. 124.
  25. Michel Pinel (photogr. Patrick Courault), Châteaux et Manoirs de la Manche, t. 5, Rivages de France, coll. « Lumières et histoire », , 256 p. (ISBN 978-2-9561209-6-4), p. 143.
  26. « La fusion entre Lingreville et Annoville actée pour le 1er janvier ».
  27. Décédé en exercice le .
  28. Décédé en exercice le .
  29. « Jean-Benoit Rault a été élu nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  30. a et b Réélection 2014 : « Lingreville (50660) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  31. a b et c Gautier 2014, p. 380.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Œuvres mobilières classées à Lingreville.
  35. [PDF] « DIREN de Basse-Normandie - Les sites classés du département de la Manche » (consulté le ).
  36. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  37. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – Lingreville Montmartin Hauteville » (consulté le ).