Ligne 122 (Infrabel)

ligne de chemin de fer belge

La Ligne 122 est une ligne de chemin de fer de Belgique, en partie fermée. Elle relie Melle (près de Gand) à Grammont via Zottegem et est utilisée par des trains de voyageurs à traction thermique.

Ligne
122
Ligne de Melle à Grammont
via Zottegem
Image illustrative de l’article Ligne 122 (Infrabel)
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Historique
Mise en service 1876
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 122
Longueur 28,5 km
Vitesse maximale
commerciale
90
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Double voie
Trafic
Propriétaire Infrabel
Exploitant(s) SNCB

Histoire

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Origines

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Cette ligne tire ses origines dans une concession, accordée en 1862[1] à Ernest Boucquéau afin de permettre un débouché à sa société, les Forges, fonderies et laminoirs d’Ernest Boucquéau, futures usines Gustave Boël[2]. Elle fut inaugurée le par la Compagnie du chemin de fer de Braine-le-Comte à Gand en même temps que la ligne entre Grammont et Braine-le-Comte qui est devenue l'actuelle Ligne 123.

Contrairement à beaucoup de concessions ferroviaires belges, l’exploitation fut assurée dès le départ par les Chemins de fer de l’État belge[1] qui donnèrent également des directives dans l’élaboration du projet, notamment les plans des gares (gares à pignons à redents).

L’État racheta formellement la concession du chemin de fer de Braine-le-Comte à Gand en 1921[3].

Cette ligne a, un temps, joué un rôle important dans le transport des marchandises ainsi que celui des voyageurs.

En revanche, le projet de chemin de fer amena Ernest Boucqéau au bord de la faillite, dont il fut sauvé par son comptable, Gustave Boël.

Les gares

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Gontrode, Moortsele, Scheldewindeke et Lierde reçurent à leur construction une gare à pignons à redents de quatre travées (six à Lierde). Seule celle de Scheldewindeke a survécu jusqu'à aujourd'hui[4] et celle de Lierde a été récemment démolie.

Balegem-dorp reçut plus tardivement une gare de plan type 1893 (qui existe toujours) et Erwetegem reçut une gare à un étage dérivée des gares standard. Les autres arrêts étaient de simples haltes avec éventuellement un abri de quai et une maison de garde-barrière.

XXe siècle

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Au début des années 1910, lors de la construction de la ligne 50A de Bruxelles-Midi à Gand, la disposition des voies à Melle fut fortement chamboulée. Il était prévu de réaliser plusieurs sauts-de-mouton entre les lignes 50, 50A et 122 avec des embranchements à double voie et de nombreux ponts[5].

La ligne 122 aurait dû être déviée par un nouveau tracé jusque Melle où la ligne 50 aurait été mise à quatre voies entre Melle et Gand, avec des voies séparées pour les trains de voyageurs et de marchandises[5].

Les terrassements et ouvrages d'art ont été réalisés (et en partie détruits lors de la Première Guerre mondiale) mais seules deux voies de connexion avec la ligne 50A furent effectivement posées, dans les années 1920. Il subsiste de nombreux vestiges de ces voies de cette jonction inachevée[5],[6] et une des branches de la ligne 122 devant se connecter à la ligne 50 est devenue une route de campagne appelée Kouterslag.

Contrairement à la plupart des lignes du pays qui ont été soit électrifiées, soit fermées, la Ligne 122 est toujours resté exploitée en traction diesel et seule la petite section entre Melle et la ligne 50A a été munie d'une caténaire afin de réaliser une connexion avec la ligne 50.

Le Plan IC-IR de 1984 a entrainé la fermeture de quatre gares et points d'arrêt (Erwetegem, Audenhove-Sainte-Marie, Hemelveerdegem et Gemeldorp)[7] toutes situées entre Zottegem et Grammont, ne laissant qu'une seule gare ouverte Lierde sur cette portion de la ligne. Les six gares et haltes situées entre Melle et Zottegem (Gontrode, Landskouter, Moortsele, Scheldewindeke, Balegem-Dorp, Balegem-Zuid) sont quant à elles toutes restées ouvertes aux voyageurs.

Actuellement

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Elle est utilisée par des trains Suburbains (S) du Réseau express régional gantois qui relient Gand à Grammont ainsi que par quelques trains (S) d'heure de pointe (P). Le trafic des marchandises y est presque inexistant et elle est occasionnellement utilisée pour le transit de trains de chantier au départ de Merelbeke.

liste des gares

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La Ligne 122 comprend ou comprenait les gares suivantes

Notes et références

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(nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Spoorlijn 122 » (voir la liste des auteurs).

Références

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  1. a et b Lionel Wiener, « Les chemins de fer belges », Le Rail, vol. 1,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  2. ETUDE : La destruction des hauts-fourneaux des anciennes usines Boël. Un peu de La Louvière qui disparaît..., , 7 p. (lire en ligne), p. 2
  3. Lionel Wiener, « Les chemins de fer belges », Le Rail, vol. 1,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  4. « Les gares belges d'autrefois. La gare de het station van Scheldewindeke. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le )
  5. a b et c (nl) « Het raadsel van de vijf bruggen », sur Railations (consulté le )
  6. « De spookbruggen van Melle », sur forum.modelspoormagazine.be (consulté le )
  7. « Sint-Maria-Oudenhove », sur www.spoorwegknooppuntfgra.be (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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