Les Noës-près-Troyes
Les Noës-près-Troyes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Commune de l'unité urbaine de Troyes, elle appartient depuis le à Troyes Champagne Métropole, communauté de 81 communes.
Les Noës-près-Troyes | |
L'église Notre-Dame des Noës. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Philippe Lemoine 2024-2026 |
Code postal | 10420 |
Code commune | 10265 |
Démographie | |
Gentilé | Noyats |
Population municipale |
3 267 hab. (2021 ) |
Densité | 4 667 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 11″ nord, 4° 02′ 31″ est |
Altitude | Min. 107 m Max. 110 m |
Superficie | 0,7 km2 |
Type | Grand centre urbain |
Unité urbaine | Troyes (banlieue) |
Aire d'attraction | Troyes (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Troyes-2 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Les habitants de la commune (noyats et noyates[1]) prononcent Les [nɔ] et non pas Les [nɔɛ] comme l'orthographe pourrait le laisser penser.
Géographie
modifierTopographie
modifierLe décret du autorise l'ajout de Près-Troyes à l'ancien nom Les Noës.
Au cadastre de 1824 se trouvaient Bonneuil, Chandey, le Clos-aux-Raudins, la Croix-aux-Filles, les Folies, Les Marots, le Mont-Saint-Lou, le ru Saint-Père, Villedieu.
Hydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[2],[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,5 | 0,3 | 2,2 | 4,2 | 8,1 | 11,3 | 13,4 | 13,2 | 9,8 | 7,2 | 3,5 | 1,3 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 3,6 | 4,3 | 7,4 | 10,2 | 14 | 17,4 | 19,8 | 19,6 | 15,7 | 11,9 | 7,1 | 4,3 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,8 | 8,2 | 12,5 | 16,2 | 19,9 | 23,5 | 26,2 | 26 | 21,6 | 16,6 | 10,6 | 7,4 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 17.01.1985 |
−17,6 25.02.1986 |
−15,4 01.03.05 |
−6,2 09.04.03 |
−2 01.05.1984 |
0,4 05.06.1991 |
3,1 04.07.1984 |
3 31.08.1986 |
−0,4 29.09.02 |
−7 31.10.1985 |
−11,1 24.11.1998 |
−18 31.12.1985 |
−23 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,2 30.01.02 |
22,1 27.02.19 |
26,1 31.03.21 |
29,2 19.04.18 |
33,3 28.05.17 |
38,4 18.06.22 |
41,8 25.07.19 |
40,6 12.08.03 |
35 14.09.20 |
30,3 01.10.1985 |
23 02.11.20 |
19 03.12.1985 |
41,8 2019 |
Ensoleillement (h) | 631 | 904 | 1 483 | 190 | 2 164 | 2 308 | 2 422 | 232 | 1 857 | 1 254 | 698 | 574 | 18 514 |
Précipitations (mm) | 48,2 | 44,2 | 45,9 | 48,3 | 64,9 | 52,4 | 56,4 | 53,9 | 52,4 | 63,8 | 55,3 | 58,9 | 644,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6,8 0,5 48,2 | 8,2 0,3 44,2 | 12,5 2,2 45,9 | 16,2 4,2 48,3 | 19,9 8,1 64,9 | 23,5 11,3 52,4 | 26,2 13,4 56,4 | 26 13,2 53,9 | 21,6 9,8 52,4 | 16,6 7,2 63,8 | 10,6 3,5 55,3 | 7,4 1,3 58,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Les Noës-près-Troyes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (100 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
modifierEn 1162, Henri le Libéral, comte de Troyes donnait une terre à l'abbaye de Saint-Lou[16] qui fut confirmé par Alexandre III en 1164.
En 1175, Anne Musnier, native de la commune[17] aurait sauvé le comte Henri Ier de Troyes d'un attentat. Celui-ci lui accorde alors des privilèges qui restent indéterminés[18]. Cette donation fit naître de nombreuses légendes.
En 1789, le village dépendait de l'intendance de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes, il était le siège d'une mairie royale.
mairie royale
modifierAttestée depuis l' Extraict et Estat sommaire du bailliage de Troyes de 1553 elle comprenait Boulages, Breban, la Charme, Chevillèle, Chicherey, la Cöte-l'évêque, Courcelles, Echenilly, la Grange-au-Rez, le Hamlet-les-Noes, l'Epine, Linçon, Macey, les marots, le Mesnil-Vallon, Montgueux, Pouilly, la Rivière-de-Corps, Saint-Germain, Sainte-Savine, Villebarot (en partie) et Villeloup.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 3 267 habitants[Note 4], en évolution de +0,71 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,6 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 475 hommes pour 1 806 femmes, soit un taux de 55,04 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
modifier- Église de la Nativité-de-la-Vierge XVIe siècle, classée monument historique.
- Centre municipal des Noës - Salle Pierre-Rat - Salle Roger-Dujeancourt.
- Square d'Urmitz.
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre Rat, ancien maire des Noës, une salle du centre municipal porte son nom
- Roger Dujeancourt, ancien maire, une salle du centre municipal porte son nom
- Jean-Pierre Abel, ancien maire, de 2001 à 2024
- Philippe Lemoine, maire actuel 2024
Héraldique
modifierLes armes de la ville se blasonnent ainsi : D’azur à la bande d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d’or, au chef aussi d’argent chargé de seize feuilles de noyer de sinople, huit versées passées deux par deux en sautoir et huit passées deux par deux en sautoir rangées en deux fasces l’une sur l’autre. |
Au , les Noës-près-Troyes est jumelée avec :
- Urmitz-Rhein (Allemagne) depuis 1981.
Le serment de jumelage fut signé par Pierre Rat (maire des Noës) et Erich Oden (bourgmestre d'Urmitz) à Urmitz-Rhein en .
Le 30e anniversaire de ce jumelage fut célébré les 3 et aux Noës et le serment de jumelage renouvelé par Jean-Pierre Abel (maire des Noës) et Norbert Bahl (bourgmestre d'Urmitz) en présence de Klaus Lachman et Philippe Lemoine, respectivement président des comités de jumelages d'Urmitz et des Noës)
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique des Noës-près-Troyes » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Site habitants.fr
- « Fiche communale des Noës-près-Troyes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Les Noës-près-Troyes et Barberey-Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Troyes-Barberey », sur la commune de Barberey-Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Charles Lalore, Collection des principaux cartulaires du diocèse de Troyes, vol. 1, E. Thorin (Paris), (lire en ligne), « 33-1162 », p. 59.
- d'après Courtalon Topograp. hist. III, 11.
- Henri d'Arbois de Jubainville, Hist. comte. Champ.I 100.
- Site officiel de la préfecture de l'Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
- Christophe Ruszkiewicz, « Philippe Lemoine élu officiellement maire des Noës-près-Troyes » , sur lest-eclair.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune des Noës-près-Troyes (10265) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
- Flash d'informations municipales n° 88
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Les Noës-près-Troyes sur le site de l'Institut géographique national