Barberey-Saint-Sulpice

commune française du département de l'Aube

Barberey-Saint-Sulpice est une commune française d'environ 1 850 habitants faisant partie de l'agglomération de Troyes et située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Barberey-Saint-Sulpice
Barberey-Saint-Sulpice
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Alain Hubinois
2020-2026
Code postal 10600
Code commune 10030
Démographie
Gentilé Les Barberotains
Population
municipale
1 563 hab. (2021 en évolution de +13,59 % par rapport à 2015)
Densité 167 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 19″ nord, 4° 01′ 57″ est
Superficie 9,36 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Troyes
(banlieue)
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Lyé
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Barberey-Saint-Sulpice
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Barberey-Saint-Sulpice

Géographie

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Communes limitrophes de Barberey-Saint-Sulpice
Saint-Lyé Saint-Maure
 
Montgueux La Chapelle-Saint-Luc

Le territoire de la commune se trouve dans la vallée de la Seine en aval de Troyes.

Topographie

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Provenant de la gentillité Barbarius qui est devenu barbariacus[1].

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Ancien Canal de la Haute Seine, la Seine, la Fausse, le canal Saint Etienne, un bras de la Seine, le canal 01 de l'Ancienne Ecluse de Saint-Lyé, la Noue Robert, Prise d'Eau de Barberey et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].

La Seine, un fleuve long de 775 km[3], coule dans le Bassin parisien et notamment dans le département de l’Aube en le traverseant du sud-est au nord-ouest. Elle long la commune sur son flanc nord-est.

L'ancien canal de la Haute Seine est un canal, chenal non navigable de 38,2 km. Il prend sa source dans la commune et se jette dans l'Aube au niveau de la commune de Marcilly-sur-Seine[4].

La Fausse, d'une longueur de 10 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Maure et se jette dans le Melda à Villacerf, après avoir traversé six communes[5].

 
Réseau hydrographique de Barberey-Saint-Sulpice[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 644,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records TROYES-BARBEREY (10) - alt : 112m, lat : 48°19'28"N, lon : 4°01'11"E
Records établis sur la période du 01-05-1975 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,5 0,3 2,2 4,2 8,1 11,3 13,4 13,2 9,8 7,2 3,5 1,3 6,3
Température moyenne (°C) 3,6 4,3 7,4 10,2 14 17,4 19,8 19,6 15,7 11,9 7,1 4,3 11,3
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,2 12,5 16,2 19,9 23,5 26,2 26 21,6 16,6 10,6 7,4 16,3
Record de froid (°C)
date du record
−23
17.01.1985
−17,6
25.02.1986
−15,4
01.03.05
−6,2
09.04.03
−2
01.05.1984
0,4
05.06.1991
3,1
04.07.1984
3
31.08.1986
−0,4
29.09.02
−7
31.10.1985
−11,1
24.11.1998
−18
31.12.1985
−23
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,2
30.01.02
22,1
27.02.19
26,1
31.03.21
29,2
19.04.18
33,3
28.05.17
38,4
18.06.22
41,8
25.07.19
40,6
12.08.03
35
14.09.20
30,3
01.10.1985
23
02.11.20
19
03.12.1985
41,8
2019
Ensoleillement (h) 631 904 1 483 190 2 164 2 308 2 422 232 1 857 1 254 698 574 18 514
Précipitations (mm) 48,2 44,2 45,9 48,3 64,9 52,4 56,4 53,9 52,4 63,8 55,3 58,9 644,6
Source : « Fiche 10030001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,8
0,5
48,2
 
 
 
8,2
0,3
44,2
 
 
 
12,5
2,2
45,9
 
 
 
16,2
4,2
48,3
 
 
 
19,9
8,1
64,9
 
 
 
23,5
11,3
52,4
 
 
 
26,2
13,4
56,4
 
 
 
26
13,2
53,9
 
 
 
21,6
9,8
52,4
 
 
 
16,6
7,2
63,8
 
 
 
10,6
3,5
55,3
 
 
 
7,4
1,3
58,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Barberey-Saint-Sulpice est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18 %), forêts (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (5,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), prairies (2,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Carte postale de l'ancienne gare vers 1910.

La motte féodale au centre du village servit de base au château actuel, entre elle et l'église se trouvait un moulin à eau qui fut moulin à papier, à blé. En 1395, il fut loué à maître Perrind de Bouzanton, paupeleur[18] qui consistait en deux moulins, une maison d'habitation, étables, un jardin entre la Noue-Robert et les prés de la seigneurie. En 1473, les héritiers payaient trente livres de location par année avant de passer à Guyot Oudot en 1485. Le dit moulin devint la location de François Pérignon à partir de 1506 pour trente et une livre, un pain de sucre fin et une rame de papier, les sieurs de Barberey se réservant le droit de pêche pour un plat de poisson, quatre fois par an[19] ; il avait épousé Claude le Ber. En 1604, Edmond Denise signait un bail pour le moulin pour cinq cents livres par an ; son épouse Charlotte le Tartier continue la papeterie après la mort d'Edmond mais le moulin disparait avant 1678, date où il n'y a plus qu'un moulin à blé. Saisi en tant que bien d'émigré, le moulin est vendu à Sébastien Marin-Hiez le 25 germinal an XIII. Claude-Louis Bruslé de Valsuzenay louait le moulin qui était une filature de coton à M. Fontaine-Gris, en 1822. Le dernier propriétaire était M. Gustave Huot qui le vendait le 4 juin 1897 à l'État qui avait besoin de réguler le cours de la Seine. En 1898 une usine de désétampage du fer-blanc était exploitée par Paul Jacoillot qui était suivie en 1913 par la Société d'Énergie de l'Aube.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Chalons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes et de la mairie royale de Preize.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Alain Hubinois[20] DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 1 563 habitants[Note 4], en évolution de +13,59 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
256224282293328358410432456
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
352339333313296325317271271
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
292291298358381433473530554
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5287687567236547661 0641 1531 220
2015 2020 2021 - - - - - -
1 3761 5681 563------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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  • L'aéroport de Troyes - Barberey se trouve sur le territoire de la commune.
  • En 1999, la commune comptait 266 chambres d'hôtel dont 83 en hôtels 3 étoiles, ce qui en fait la deuxième commune du département à cet égard.
  • Barberey-Saint-Sulpice fut, en 1969, la première commune accueillant sur son territoire, un hypermarché à l'enseigne (aujourd'hui disparue) Mammouth[25]. Cet établissement est devenu un Géant Casino.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Barberey-Saint-Sulpice » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. d'Arbois de Jubainville, Recherches sur la propirièté foncière, 165, 403.
  2. « Fiche communale de Barberey-Saint-Sulpice », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
  4. Sandre, « l'ancien canal de la Haute Seine »
  5. Sandre, « la Fausse »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Troyes-Barberey » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Troyes-Barberey » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. archives départementales de l'Aube, E 330, fol. 12 v°.
  19. archives départementales de l'Aube, E 351, fol. 9 v°.
  20. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Société. Prisunic, Mammouth, Continent... Vous souvenez-vous de ces enseignes disparues ? », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Marguerite Beau, Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors de Troyes (1991).

Liens externes

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