Le Vieil-Dampierre
Le Vieil-Dampierre est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Le Vieil-Dampierre | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Champenoise |
Maire Mandat |
Claude Dommartin 2020-2026 |
Code postal | 51330 |
Code commune | 51619 |
Démographie | |
Population municipale |
110 hab. (2021 ) |
Densité | 8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 56″ nord, 4° 53′ 17″ est |
Altitude | Min. 148 m Max. 185 m |
Superficie | 13,78 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Sainte-Menehould (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierHydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, l'Ante, le ruisseau de Bord, le canal 01 de la commune de Sivry-Ante, le Fossé 01 de la commune du Vieil-D'Ampierre, le Fossé 03 de la commune d'Epense, le Fossé 06 de la commune du Vieil-d'Ampierre, le Fossé 07 de la commune du Vieil-d'Ampierre, le Fossé 08 de la commune du Vieil-D'Ampierre, le ruisseau de la Gorge aux Loups, le ruisseau de l'Étang de Braux Foret, le ruisseau de l'Étang Neuf, le ruisseau des Mansarts et divers bras de l'Aisne[1],[Carte 1].
L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[2].
L'Ante, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune de Noirlieu et se jette dans l'Aisne à Verrières, après avoir traversé onze communes[3].
Divers plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Joguenette (7,7 ha), le Grand sans le lac (1,2 ha), le Petit Fauque, d'une superficie totale de 3,4 ha (0,1 ha sur la commune), le plan d'eau 1 de la commune du Viel-Dampierre (2,3 ha), le plan d'eau 2 de la commune du Viel-Dampierre (1,5 ha), les Tailles (3,2 ha), l'étang de la Martinique (19,5 ha), l'étang des Franches Soles (16,3 ha), l'étang des Verriers, d'une superficie totale de 0,5 ha (0,2 ha sur la commune), l'étang Joguenette (0,9 ha) et Petits étangs (1,3 ha)[Carte 1],[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argers », sur la commune d'Argers à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Le Vieil-Dampierre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), terres arables (33,8 %), prairies (8,2 %), eaux continentales[Note 4] (5,3 %), zones urbanisées (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Capella castri Domni Petri in Estanneio en 1144 (cartulaire de Saint-Martin-des-Champs, LL 1351, f° 7 v°), Ecclesia de Veteri Dampetro en 1147 (cart. de Saint-Martin-des-Champs, LL 1351, f° 9 r°), Vetus Damperre entre 1154 et 1161 (cart. de Montiers, 10946, f° 20 r°), Vetus Damperr en 1164 et 1167 (cart. de Montiers, 10946, f° 7 v°), Vetus Dampierre vers 1180 (cart. de Montiers, 10946, f° 34 v°), Vetus Domnapetra en 1197 (Châtrices), Vetus Dampetra en 1225 (cart. de Montiers, 10946, f° 38 v°), Le Viez Dampierre en 1237 (Montiers, c. 4), Dampetra Vetus en 1243 (Montiers, c. 2), Viez Dampierre vers 1300 (extenta Campanie, Ste-Menehould), Le Viès Dampierre en 1392 (arch. nat., P 184, 94), Le Vielz Dampierre 1414 (arch. nat., P 161, 15 bis), Le Viel Dampierre en 1478 (arch. nat., P 161, 39), Le Vieil Dampierre en 1498 (arch. nat., P 161, 229), Le Vielz Dampierre en 1509 (arch. nat., P 207, 13), Vielz Dampierre en 1538 (arch. nat., P 184, 94), Vieil Dampierre en 1554 (arch. nat., P 162, 364), Vidampierre et Vidempierre en 1602 (arch. nat., P 183, 85), Le Vieux Dampierre en 1662 (dioc. anc. de Châl., t. I, p. 287), Vieille Dampierre en 1685 (arch. nat., P 221, 51), Vieux Dampierre en 1722 (arch. nat., Q1 661)[17].
Dampierre est un hagiotoponyme : du bas latin dommus et du nom de saint Petrus.
Histoire
modifierAprès 1440, Antoine de Bournonville, par héritage de sa femme Jeanne de Thourotte, devient seigneur d'un fief qui est situé à cheval sur les actuelles communes du Vieil-Dampierre et de La Neuville-aux-Bois. Ce fief prend le nom de Bournonville et forme actuellement un hameau[18].
, aveu et dénombrement de Charles de Chérisey, pour partie de la seigneurie du Vieil-Dampierre, déclarant que le château de La Motte, situé dans cette paroisse et bâti sur l'une des deux buttes qui s'y voient encore, appartenait à lui seul. Cet immeuble consistait en un pavillon avec plusieurs chambres, tant hautes que basses, en un logement pour le fermier, en un colombier et en divers bâtiments ruraux, le tout fermé de clôtures[19]. Charles de Chérisey chevalier, était seigneur de Chérisey, de Boncourt, du Vieil-Dampierre, d'Antes, de Senoncourt, et de Lalleuf. Il fut capitaine au régiment de Touraine puis commandant de la Compagnie des Gardes du Corps du duc de Lorraine Charles IV et suivait le rite réformé.
Politique et administration
modifierPar décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[20].
Intercommunalité
modifierLa commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne, est membre, depuis le , de la CC de l'Argonne Champenoise.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [21], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au , de :
- la communauté de communes du Canton de Ville-sur-Tourbe ;
- de la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne ;
- et de la communauté de communes de la Région de Sainte-Menehould.
Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[22].
Liste des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 110 habitants[Note 5], en évolution de −10,57 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifierOn trouvera quelques informations sur l’histoire du village dans l’article de Daniel HOCHEDEZ et Catherine SCHUSTER : « A la découverte des sites médiévaux de l’Argonne du sud » dans la revue Horizons d’Argonne ; n° 90 ; , éditée par le Centre d’études argonnais http://centretudargonnais.org/HorizonArgonne90.pdf
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique du Vieil-Dampierre » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale du Vieil-Dampierre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Aisne »
- Sandre, « l'Ante »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Vieil-Dampierre et Argers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sainte-Menehould », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dictionnaire topographique de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4), p. 215-217
- Archives départementales de la Marne, E 91. Aveu et dénombrement. et Travaux de l'Académie nationale de Reims - 1909
- Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis, , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.