La Villeneuve-au-Châtelot
La Villeneuve-au-Châtelot est une commune française située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
La Villeneuve-au-Châtelot | |
Mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes du Nogentais |
Maire Mandat |
Frédéric Lenouvel 2020-2026 |
Code postal | 10400 |
Code commune | 10421 |
Démographie | |
Population municipale |
147 hab. (2021 ) |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 03″ nord, 3° 36′ 45″ est |
Superficie | 6,17 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Romilly-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nogent-sur-Seine |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierSituation
modifierLe département de la Marne est à 1,1 km à l'ouest de la commune[1].
Description
modifierLa commune s'allonge sur 4,8 km dans le sens nord-sud, pour seulement 1,5 km à la hauteur du bourg - là où elle est traversée par la route départementale D40. Le bourg est à 5 km au nord de la D619 reliant Nogent-sur-Seine (au sud-ouest) à Romilly-sur-Seine (au sud-est)[1].
Communes limitrophes
modifierCinq communes sont limitrophes de celle de la Villeneuve-au-Châtelot[1] :
Plessis-Barbuise | Montgenost | |||
Barbuise | N | Périgny-la-Rose | ||
O La Villeneuve-au-Châtelot E | ||||
S | ||||
Pont-sur-Seine |
Environs
modifierLa centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine est à 8 km au sud-ouest[1].
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. La partie sud de la commune est sillonnée par un réseau assez dense de petits cours d'eau, tandis que le nord est nettement plus sec. Elle est drainée par différents bras de Pontagis, le Fossé 01 de Sausseron, le canal 01 de la Croix-Saint-André, le Fossé 01 de la Croix Saint-Roch, le Fossé 01 de l'Essart et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassée Voulzie ». Ce document de planification concerne le territoire du bassin versant de l'Armançon qui s’étend sur 1 710 km2 et se répartit sur trois départements (l'Aube, l'Yonne et la Marne). Le périmètre a été arrêté le , le diagnostic a été validé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), dont le siège est à Troyes[3].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 619,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25,2 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Villeneuve-au-Châtelot est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), prairies (23,1 %), mines, décharges et chantiers (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), forêts (3,6 %), zones urbanisées (3,1 %), eaux continentales[Note 4] (2,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Histoire
modifierLes environs du bourg ont été occupés au Néolithique, à l'âge du bronze et à l'époque celtique[16].
Sur la sablière du lieu-dit les Communes et la pièce des Quarante a été mise au jour une présence néolithique avec une enceinte de grande ampleur ; la date d'abattage des deux cents poteaux de chêne retrouvés se situe vers 3230 av. J.-C.[réf. nécessaire]
Deux autres sites archéologiques, le sanctuaire des Grèves et un important atelier de potiers, témoignent de la continuité de l'activité sur la commune à l'époque protohistorique et gallo-romaine.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 147 habitants[Note 5], en évolution de +2,8 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | Coupé: au 1er d'azur à deux haches affrontées d'argent, emmanchées de gueules et posées en barre à dextre et en bande à senestre, au 2e d'argent à la poterie de sinople; le tout enfermé dans une bordure crénelée d'or[22]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de la Villeneuve-au-Châtelot » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Les Grèves de Villeneuve, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Fiche communale de la Villeneuve-au-Châtelot », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- « SAGE Bassée Voulzie », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Villeneuve-au-Châtelot et Romilly-sur-Seine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Fabienne Creuzenet, « Sigillée, parois fines et métallescente produites en Bourgogne », dans Lucien Rivet (éd.), Actes du congrès de Dijon, 16-19 mai 1996, Marseille, Société française d'étude de la céramique antique en Gaule, (BNF 37064189, lire en ligne), p. 81-97.
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=20766
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La Villeneuve-au-Châtelot sur le site de l'Institut géographique national