Famille Kuss
La famille Kuss est une famille alsacienne protestante aux nombreuses ramifications, originaire de la région de Strasbourg, et qui a produit de nombreux pasteurs, ingénieurs, juristes, médecins et littérateurs, et quelques militaires.
Historique
modifierLe généalogiste alsacien Christian Wolff identifie deux familles Küss distinctes, l'une dont la souche est à Westhoffen (le pasteur Johann Friedrich/Jean "Frédéric" Küss né à Anklam en Poméranie en 1792, naturalisé français en 1814, ayant fondé à Westhoffen une nombreuse famille[1]), l'autre identifiée à Bouxwiller, où elle s'est fait connaître en tenant pendant plusieurs générations l'auberge la plus importante de la ville[2].
Nous parlons ici de cette deuxième famille dont les plus lointains ancêtres connus sont attestés à Strasbourg début XVIIe siècle : Georges Küss (Georg Küss), cordonnier de son état, fait baptiser un enfant mâle au temple Saint-Nicolas de Strasbourg le . Il lui donne le nom de Georges. Georges Küss 2 s'installe à Furdenheim, où il a la charge de bailli (Schultheiss) et où il décède en 1689. Son fils Jean Küss (1664-1736) est également bailli de Furdenheim tandis que son petit-fils Michel (1697-1735) s'installe comme aubergiste à Eckbolsheim, à l'enseigne "Au Bœuf". Le nom de Küss est toutefois étroitement associé à celui de Bouxwiller où trois générations d'aubergistes, Jean Georges, Jean Christophe et Charles Küss se succèdent à l'enseigne de l'auberge "Au Soleil", qui est aussi le relais de poste de la ville. Le pasteur Georges Jacques Küss fut agent national de Bouxwiller pendant la Révolution et son fils Jean Frédéric, pasteur et professeur à la carrière internationale, fut principal du collège protestant de Bouxwiller de 1832 à 1852, date à laquelle il démissionna pour ne pas prêter serment à Napoléon III.
Orthographe du nom de famille
modifierOn note la coexistence de deux orthographes du nom de cette famille, avec ou sans tréma sur le u : Küss ou Kuss. L'usage du tréma, qui était obligatoire du temps où le parler dialectal aurait fait "Kouss" de la graphie Kuss, s'est perdu dans plusieurs branches de la famille au fur et à mesure de la généralisation du français. L'usage actuel prédominant mais non universel est donc d'écrire Kuss et non Küss.
Liens de filiation entre les personnalités notoires
modifierLe plus célèbre représentant de la famille est Émile Küss, dit le maire Küss, qui fut le dernier maire de Strasbourg avant l'annexion allemande en 1871 et le symbole de la protestation alsacienne contre l'annexion, mourant à Bordeaux au moment même où les députés français votaient le traité qui cédait l'Alsace-Moselle au Reich allemand. Il a sa rue à Strasbourg face à la gare et son pont, dans le prolongement de la même rue, ainsi que sa rue à Paris, plus modestement située dans le 13e arrondissement près de la Poterne des Peupliers. Illustre également est l'ingénieur général des Mines Henry Kuss, qui s'est distingué dans la lutte contre les catastrophes minières dues au grisou.
N'oublions pas ceux dont la mère était une Kuss : Charles-Frédéric Rau, un des grands professeurs de droit civil français, connu pour avoir coécrit le cours de droit civil Aubry et Rau, les frères Auguste et Adolphe Stoeber, poètes, auteurs, folkloristes et hérauts de la littérature dialectale alsacienne, qui ont avec leur père Ehrenfried Stoeber leur monument sur la Place du Vieux-Marché-aux-Vins à Strasbourg, Madeleine Barot, secrétaire générale historique de la Cimade et figure de l'œcuménisme, petite-nièce d'Henry Kuss cité précédemment.
Enfin, le nom de Kuss a été illustré par les médecins Georges Kuss (1867-1936), premier président des sanatoriums français, connu pour la mise au point du pneumothorax, Georges Küss (1877-1966), chirurgien spécialiste de la prostatectomie par voie hypogastrique, et René Küss (1913-2006), fils du précédent, pionnier de la transplantation rénale, le père et le fils étant tous deux membres de l'Académie nationale de médecine.
Cet arbre permet de relier entre elles par les liens de filiation, les personnalités notoires de la famille.
- Georges Küss (1616-1689), maire de Furdenheim, épouse Barbe X.
- Jean Küss (1664-1736) à Furdenheim, épouse Margaretha Kuhn (ca 1656-1720).
- Michel Küss (1697-1735), dit aussi Bohsejockel ou Ochsejockel Küss, aubergiste "Au Bœuf" à Eckbolsheim, épouse Salomé Walther, native d'Illkirch.
- Jean Georges Küss (1728-1814), maître de poste et aubergiste "Au Soleil" à Bouxwiller, épouse Régine-Salomé Ziller (1730-1792) à Niedersulzbach, nièce du fondateur de l'auberge et fille du pasteur Jean Vendelin Ziller, originaire de Salzungen en Thuringe et installé à Westhoffen.
- Georges Jacques Küss (1753-1811), pasteur à Rothbach, receveur (agent national ?) à l'hôpital de Bouxwiller, épouse Charlotte Reibel, native d'Oberbronn.
- Georges Charles Küss (1782-1861), employé de l'Enregistrement à Sélestat, épouse Louise Salomé Trautmann, originaire de Wœrth.
- Émilie Küss (1830-1883) épouse Karl Culmann (1821-1881), directeur de l'École Polytechnique de Zurich.
- Jean Frédéric Küss (1805-1862), pasteur, principal du collège protestant de Bouxwiller. Il épouse Jeanne Boersch puis sa nièce, Louise Küss (1815-1882), fille de Georges Charles Küss (1792-1861).
- Henry Kuss (1852-1914), directeur de l'École nationale supérieure des mines de Paris.
- Charles Küss (1855-1910), polytechnicien, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, épouse Helbig.
- Marguerite Küss (1886-) épouse Alexandre Auguste Barot, professeur de lettres.
- Madeleine Barot (1909-1988), secrétaire générale historique de la Cimade et figure de l'œcuménisme.
- Marguerite Küss (1886-) épouse Alexandre Auguste Barot, professeur de lettres.
- Georges Charles Küss (1782-1861), employé de l'Enregistrement à Sélestat, épouse Louise Salomé Trautmann, originaire de Wœrth.
- Philippe Jacques Küss (1757-1810), pasteur à Rheinbischofsheim. Il épouse Dorothée Frédérique Haug puis Louise Salomé Haug.
- Louise Dorothée Küss (1784-) épouse Daniel Ehrenfried Stoeber, notaire et poète.
- Auguste Stoeber (1808-), brièvement pasteur puis directeur d'école et enseignant, poète et dramaturge en allemand et en alsacien, folkloriste et linguiste, bibliothécaire de la ville de Mulhouse, fondateur du musée historique de Mulhouse.
- Adolphe Stoeber (1810-), pasteur à Mulhouse pendant 40 ans, poète et dramaturge en alsacien et en allemand.
- Louise Dorothée Küss (1784-) épouse Daniel Ehrenfried Stoeber, notaire et poète.
- Charlotte Elisabeth Küss (1781-), épouse Paul Louis Rau (1779-), percepteur à Bouxwiller
- Charles-Frédéric Rau (1803-1877), conseiller à la Cour de cassation, épouse Marie Laure Liebold.
- Georges Jacques Küss (1753-1811), pasteur à Rothbach, receveur (agent national ?) à l'hôpital de Bouxwiller, épouse Charlotte Reibel, native d'Oberbronn.
- Jean Jacques Küss (1732-), marchand de farine à Strasbourg, épouse en 1759 Marie Catherine Ziller (sœur de Régine-Salomé Ziller, sa belle-sœur), toutes deux de Bouxwiller.
- Jean Jacques Küss (1760-), pasteur.
- Théodore Küss, négociant, épouse Adèle Kammerer, s'installe à Marseille à la suite de la perte de l'Alsace-Moselle.
- Édouard Küss, négociant, épouse Sophie Mewes
- Georges Küss (1877-1966), chirurgien, membre de l'Académie nationale de médecine, épouse Jeanne Amos, blessé de guerre en 1914-1918, résistant en 1940-1944, commandeur de la Légion d'honneur.
- René Küss (1913-2006), chirurgien, père de la transplantation rénale, membre puis secrétaire de l'Académie nationale de Médecine.
- Georges Küss (1877-1966), chirurgien, membre de l'Académie nationale de médecine, épouse Jeanne Amos, blessé de guerre en 1914-1918, résistant en 1940-1944, commandeur de la Légion d'honneur.
- Édouard Küss, négociant, épouse Sophie Mewes
- Émile Küss (1815-1871), dit « le maire Küss », chirurgien, homme politique, dernier maire français de Strasbourg avant l'occupation allemande.
- Théodore Küss, négociant, épouse Adèle Kammerer, s'installe à Marseille à la suite de la perte de l'Alsace-Moselle.
- Jean Jacques Küss (1760-), pasteur.
- Jean Georges Küss (1728-1814), maître de poste et aubergiste "Au Soleil" à Bouxwiller, épouse Régine-Salomé Ziller (1730-1792) à Niedersulzbach, nièce du fondateur de l'auberge et fille du pasteur Jean Vendelin Ziller, originaire de Salzungen en Thuringe et installé à Westhoffen.
- Michel Küss (1697-1735), dit aussi Bohsejockel ou Ochsejockel Küss, aubergiste "Au Bœuf" à Eckbolsheim, épouse Salomé Walther, native d'Illkirch.
- Jean Küss (1664-1736) à Furdenheim, épouse Margaretha Kuhn (ca 1656-1720).
- Georges Küss (1616-1689), maire de Furdenheim, épouse Barbe X
- Jean Küss (1664-1736) à Furdenheim, épouse Margaretha Kuhn (ca 1656-1720)
- Michel Küss (1697-1735), dit aussi Bohsejockel ou Ochsejockel Küss, aubergiste "Au Bœuf" à Eckbolsheim, épouse Salomé Walther, native d'Illkirch
- Jean Georges Küss (1728-1814), maître de poste et aubergiste "Au Soleil" à Bouxwiller, épouse Régine-Salomé Ziller (1730-1792) à Niedersulzbach, nièce du fondateur de l'auberge et fille du pasteur Jean Vendelin Ziller, originaire de Salzungen en Thuringe et installé à Westhoffen.
- Georges Jacques Küss (1753-1811), pasteur à Rothbach, receveur (agent national ?) à l'hôpital de Bouxwiller, épouse Charlotte Reibel, native d'Oberbronn
- Georges Charles Küss (1782-1861), employé de l'Enregistrement à Sélestat, épouse Louise Salomé Trautmann, originaire de Wœrth
- Charles Küss (1808-1877), avoué à Colmar, militant fouriériste, d'abord juge de paix à Marckolsheim, révoqué en 1851 pour cause de convictions républicaines, puis avoué à Colmar, auteur de nombreux articles dans la presse fouriériste La Démocratie pacifique[3], épouse Frédérique Durbach
- Émile Küss (1810-1825)
- Auguste Küss (1812-), conservateur à Sélestat, épouse Madeleine Boell
- Amélie Küss (1841-1911), époux Fillion, pasteur à Wildersbach
- Marie Fillion
- Jeanne Fillion
- Georges Fillion
- Paul Fillion
- Hélène Fillion
- Marthe Fillion, époux Moreau
- Hélène Küss (1845-), époux Reinhardt
- cinq enfants
- Mathilde Küss (1851-), époux Geshart
- quatre enfants
- Louise Küss (1855-), époux Helmboldt
- douze enfants
- Amélie Küss (1841-1911), époux Fillion, pasteur à Wildersbach
- Louise Küss (1815-1882), époux Jean Frédéric Küss (1805-1862) son oncle (voir plus bas)
- Adolphe Kuss (1818-1899), polytechnicien, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, épouse Sophie Faudel (1828-1914) de Strasbourg
- Émilie Kuss (1856-)
- Charles Kuss (1857-1940), conservateur des Eaux et Forêts, Directeur des forêts d'Algérie, épouse Berthe Degermann (1860-1942), de Sainte-Marie-aux-Mines
- Lucien Kuss
- Alice Kuss (1886-1945), époux Roger Ehrwein (1885-1977), pharmacien à Thaon-les-Vosges
- Jean Ehrwein (1913-1991)
- Jacques Ehrwein (1916-2005)
- André Ehrwein (1921-1998)
- Jeanne Kuss (1890-), époux Jean Trocmé
- Suzanne Trocmé (1914-2009) artiste-peintre, épouse en 1937 Jean-Jacques Hatt (1913-1997), archéologue
- Simone Trocmé (1920-2011), docteur en droit, épouse André Fargues (1921-1946) puis Maurice Favre (1912-1998)
- Denise Trocmé (née 1925), épouse Jacques Jaulmes (1922-2015)
- Henri Kuss (1895-1914), polytechnicien, France
- Louis Kuss (1900-1979), polytechnicien, épouse Renée Bez (1904-1933)
- Yvonne Kuss (1928-2007)
- Marie Kuss (1858-), époux Péguignot
- Charles Péguignot (1881-), épouse Blum
- Henri Péguignot (1914-)
- Yvonne Péguignot (1918-)
- Paul Péguignot (1884-)
- Jeanne Péguignot (1893-), époux Treillon
- René Treillon (1914-)
- Jean Péguignot, épouse Germaine Küss
- Nicole Péguignot (1917-)
- Charles Péguignot (1881-), épouse Blum
- Jeanne Küss (1861-1868)
- Blanche Küss (1863-), époux Seman
- Marguerite Küss (1865-), époux Edighoffen (1863-1914)
- René Edighoffen (1901-), épouse Ribeaux
- Paule Edighoffen (1925-)
- René Edighoffen (1901-), épouse Ribeaux
- Benjamin Paul (1871-1907), épouse Urner
- Julie Küss (1819-), époux Charles Glasser (1815-) de Sainte-Marie
- Georges Glasser (1846-1909), 1re épouse Niener (1851-1892), 2de épouse d'Andiran (1872-)
- Charles Glasser (1872-1903), fils de Niener
- Édouard Glasser (1874-), fils de Niener, époux Louise Bicking (1891-), Directeur général de la Compagnie générale des Eaux
- Georges Charles Glasser[4] (1907-2002), polytechnicien, Ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées
- Brigitte Glasser, époux Jean-Pierre Flochel
- Beryl Glasser, époux Hubert Flament-Hennebique
- Martine Glasser, époux Bertrand de la Villehuchet
- Georges Charles Glasser[4] (1907-2002), polytechnicien, Ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées
- Yvonne Glasser (1875-), fille d'Andiran, époux Jean Vallée
- Claude Vallée
- Janine Vallée
- Georges Glasser (1846-1909), 1re épouse Niener (1851-1892), 2de épouse d'Andiran (1872-)
- Adèle Küss (1821-1860), époux Hauth, pasteur
- Élise Hauth (1846-)
- Adèle Hauth (1847-)
- Théophile Hauth (1848-)
- Émile Hauth (1850-)
- Marie Hauth (1852-)
- Anna Hauth (1854-)
- Frédéric Hauth (1855-)
- Edouard-Henry Küss (1824-1882), employé de l'Enregistrement, épouse Fanny Küss
- Lucie Küss (1860-1925), agrégée de sciences en 1885, directrice des lycées de jeunes filles parisiens Victor-Hugo pendant 18 ans, puis Fénelon pendant 9 ans, chevalier de la Légion d'honneur
- Auguste Küss (1862-)
- Maurice Küss (1864-)
- Émilie Küss (1830-1883), époux Karl Culmann (1821-1881), directeur de l'École Polytechnique de Zurich
- Berthe Culmann (1858-)
- Paul Culmann (1860-)
- Jean Culmann (1858-)
- une fille
- René Culmann (1860-)
- Jean Culmann (1858-)
- Chrétien Henri Küss (1792-1848), capitaine de hussards, chevalier de la Légion d'honneur (1823)
- Jean Frédéric Küss (1805-1862), pasteur, principal du collège protestant de Bouxwiller, 1re épouse Jeanne Boersch, 2de épouse Louise Küss (1815-1882) sa nièce, fille de Georges Charles Küss (1792-1861)
- Victor Küss (1832-1878), fils de Jeanne, pharmacien à Bône
- une fille
- Émile Küss (1834-1876), fils de Jeanne, professeur de mathématiques à Marseille
- Jules Küss (1836-1886), fils de Jeanne, épouse A. Birer
- Jules Küss (1854-)
- Félix Küss (1861-1915)
- Victor Küss (1864-1913), 1re épouse Perrenoud, 2de épouse Perdrix
- Henriette Küss (1893-)
- Gaston, épouse Leblois
- Marie Küss (1841-1861), fille de Louise
- Hélène Küss (1842-), fille de Louise, institutrice à Harlem
- Louisa Küss (1846-1911), fille de Louise
- Édouard Küss (1849-1866), fils de Louise
- Henry Küss[5] (1852-1914), fils de Louise, polytechnicien (major des Concours d'entrée et de sortie), Inspecteur général des Mines, directeur de l’École des Mines de Douai, puis de l'École Nationale Supérieure des Mines de Paris
- Georges Küss (1853-1901), fils de Louise, à Paris
- Charles Küss (1855-1910), fils de Louise, polytechnicien, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, épouse Helbig
- Marguerite Küss (1886-), épouse Alexandre Auguste Barot, professeur de lettres
- Madeleine Barot (1909-1988), secrétaire générale historique de la Cimade et figure de l'œcuménisme
- Geneviève Barot (1914-)
- Marie Küss (1891-), époux Hugues
- Marguerite Küss (1886-), épouse Alexandre Auguste Barot, professeur de lettres
- Victor Küss (1832-1878), fils de Jeanne, pharmacien à Bône
- Georges Charles Küss (1782-1861), employé de l'Enregistrement à Sélestat, épouse Louise Salomé Trautmann, originaire de Wœrth
- Marie-Catherine Küss (1755-1801), épouse Philippe Henri Walch (1747-), aubergiste "A l'Ours" à Bouxwiller
- Régine Salomé Küss (1756-)
- Philippe Jacques Küss (1757-1810), pasteur à Rheinbischofsheim, 1re épouse Dorothée Frédérique Haug, 2de épouse Louise Salomé Haug
- Louise Dorothée Küss (1784-) épouse Daniel Ehrenfried Stoeber, notaire et poète
- Auguste Stoeber (1808-), brièvement pasteur puis directeur d'école et enseignant, poète et dramaturge en allemand et en alsacien, folkloriste et linguiste, bibliothécaire de la ville de Mulhouse, fondateur du Musée historique de la ville de Mulhouse
- Adolphe Stoeber (1810-), pasteur à Mulhouse pendant 40 ans, poète et dramaturge en alsacien et en allemand
- Georges Louis Küss (1785-), capitaine de cavalerie du 1er Empire, 2e régiment de lanciers, décoré de la Légion d'honneur en 1831.
- Louise Dorothée Küss (1784-) épouse Daniel Ehrenfried Stoeber, notaire et poète
- Jean Frédéric Küss (1759-), brasseur, épouse Riehm
- Régine Caroline Küss (1762-), époux Silberzhan, farinier
- Jean Christophe Küss (1769-1845), maître de poste et aubergiste "Au Soleil" à Bouxwiller, épouse Catherine Salomé Boehm
- Catherine Küss (1797-), aurait été présentée à l'impératrice Joséphine lors de sa visite à Strasbourg en 1808, épouse Jean Gorges Strohl (1796-1877)
- Georges Émile Strohl, agrégé de pharmacie, pharmacien-colonel[6]
- Émile Strohl (1863-1900), officier de marine, épouse en 1888 Aimée Marie Marguerite Mercédès Larousse La Villette dite Rita, compositrice connue sous le nom de Rita Strohl
- Georges Émile Strohl, agrégé de pharmacie, pharmacien-colonel[6]
- Georges Küss (1804-1859), brasseur à Rouen
- Eugène Küss (1839-), brasseur à Rouen
- Georges Küss (1867-1936) médecin, inventeur du pneumothorax
- Eugène Küss (1839-), brasseur à Rouen
- Charles Küss (1813-), dernier Küss aubergiste "Au Soleil" à Bouxwiller
- Catherine Küss (1797-), aurait été présentée à l'impératrice Joséphine lors de sa visite à Strasbourg en 1808, épouse Jean Gorges Strohl (1796-1877)
- Louise Salomé Küss (1772-), époux Heyd, architecte
- X Küss
- Charlotte Elisabeth Küss (1781-), épouse Paul Louis Rau (1779-), percepteur à Bouxwiller
- Louise Charlotte Rau (Bouxwiller 13/11/1799 - Hochfelden 14/03/1887), époux Chrétien Kassel de la Petite Pierre, pasteur à Asswiller puis à Duntzenheim. Chrétien Kassel, à 19 ans, dirige la mise en défense de La Petite Pierre contre l'armée russe. Leur petit-fils est le folkloriste Auguste Kassel.
- Charles Rau (1803-1877), professeur de droit aux universités de Paris et de Strasbourg, coauteur avec Charles Aubry d'un cours fondamental sur le droit civil sans cesse revu et augmenté jusqu'à la fin du XXe siècle, conseiller à la Cour de cassation épouse Marie Laure Liebold
- Sidney Rau (1841-1925), général de division, commandant de corps d'armée
- Gaston Rau (1844-), professeur de droit, conseiller à la Cour de cassation
- Georges Jacques Küss (1753-1811), pasteur à Rothbach, receveur (agent national ?) à l'hôpital de Bouxwiller, épouse Charlotte Reibel, native d'Oberbronn
- Jean Jacques Küss (1732-), marchand de farine à Strasbourg, épouse en 1759 Marie Catherine Ziller (sœur de Régine-Salomé Ziller, sa belle-sœur), toutes deux de Bouxwiller
- Jean Jacques Küss (1760-), pasteur
- Jean Georges Küss (1773-), passementier, épouse Marie Sophie Widemann
- Théodore Küss, négociant, épouse Adèle Kammerer, s'installe à Marseille à la suite de la perte de l'Alsace-Moselle.
- Édouard Küss, négociant, épouse Sophie Mewes
- Georges Küss (1877-1966), chirurgien, membre de l’Académie nationale de médecine, épouse Jeanne Amos, blessé de guerre en 1914-1918, résistant en 1940-1944, commandeur de la Légion d'honneur
- René Küss (1913-2006), chirurgien, père de la transplantation rénale, membre puis secrétaire de l'Académie nationale de Médecine
- Georges Küss (1877-1966), chirurgien, membre de l’Académie nationale de médecine, épouse Jeanne Amos, blessé de guerre en 1914-1918, résistant en 1940-1944, commandeur de la Légion d'honneur
- Édouard Küss, négociant, épouse Sophie Mewes
- Émile Küss (1815-1871), dit « le maire Küss », chirurgien, professeur de médecine à Strasbourg, homme politique républicain, dernier maire français de Strasbourg avant l'occupation allemande, mort pendant l'Assemblée de Bordeaux en apprenant le vote acceptant l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Empire allemand.
- Gustave Küss (1856-1930), épouse Julie Lantheaume (1870-1951)
- Suzanne Küss (1893-1970), professeure agrégée d'anglais
- Germaine Küss (1894-1971), professeure agrégée de mathématiques
- Odette Küss (1898-1912), décédée de la typhoïde (tuberculose ?)
- Marthe Küss (1900-1995), épouse de Jean Bruet (1896-1984) ingénieur de l'École Centrale, ingénieure de l'École Centrale
- Odette Bruet (1924-2019), époux André Rigault, professeure de français à l'Université McGill à Montréal
- quatre filles et deux fils
- Bernard Bruet (1926-2003), 1re épouse Simone Bonhomme, 2de épouse Aleth Vieul, ingénieur de l'École nationale des ponts et chaussées
- deux fils et une fille de sa 1re épouse, un fils de sa 2de épouse
- Odette Bruet (1924-2019), époux André Rigault, professeure de français à l'Université McGill à Montréal
- Abeille Küss (1902-2000), époux Jean Coudel (1900-2000), ingénieure de l'École Centrale, ingénieur de l'École Centrale
- Jean-Pierre Coudel (1928-2019)
- trois fils et une fille
- Alain Coudel (1932-2017)
- trois fils et trois filles
- Jean-Pierre Coudel (1928-2019)
- Gustave Küss (1856-1930), épouse Julie Lantheaume (1870-1951)
- Théodore Küss, négociant, épouse Adèle Kammerer, s'installe à Marseille à la suite de la perte de l'Alsace-Moselle.
- Jean Georges Küss (1728-1814), maître de poste et aubergiste "Au Soleil" à Bouxwiller, épouse Régine-Salomé Ziller (1730-1792) à Niedersulzbach, nièce du fondateur de l'auberge et fille du pasteur Jean Vendelin Ziller, originaire de Salzungen en Thuringe et installé à Westhoffen.
- Jean Küss (1699-)
- André Küss
- Michel Küss (1697-1735), dit aussi Bohsejockel ou Ochsejockel Küss, aubergiste "Au Bœuf" à Eckbolsheim, épouse Salomé Walther, native d'Illkirch
- George Küss
- Jean Küss (1664-1736) à Furdenheim, épouse Margaretha Kuhn (ca 1656-1720)
Légendes
modifierS'il n'y a pas trace dans les registres des origines plus lointaines de cette famille, la tradition orale familiale comble ce vide : elle situe l'origine de la famille en Transylvanie, où elle aurait porté le nom de Kiss, et d'où elle aurait importé en Alsace la culture du tokay et du sylvaner ! La tradition familiale s'appuie comme il est fréquent sur les traits physiques courants dans la famille : yeux et cheveux noirs, nez marqué et, pendant qu'on y est, un don de violoniste assez bien partagé. Une très belle histoire, plus vraisemblable que la précédente, rapporte que Catherine Küss, fille de l'aubergiste de Bouxwiller Jean Christophe Küss, avait été choisie pour offrir à l'impératrice Joséphine, lors de sa visite à Strasbourg en 1808, des orangers des jardins seigneuriaux de Bouxwiller, et que l'impératrice, remarquant cette jeune fille au teint plus foncé que ses camarades, aurait fait remarquer qu'elle ne devait pas être alsacienne mais plutôt créole comme elle. Quant aux orangers, un don bien embarrassant à emporter, l'impératrice en fit don séance tenante à la ville de Strasbourg qui créa l'Orangerie Joséphine pour les abriter.
Familles alliées
modifierLes principales alliances de la famille sont : Amos, Bischoff, Bruet, Coudel, Degermann, Ehrsam, Ehrwein,Faber, Faudel, Fischbach, Haag, Haug, Hasslauer, Hubert, Kammerer, Kassel, Martinstein, Poucin, Rau, Reibel, Riehm, Romann, Staat, Schwind, Silberzahn, Stoeber, Strohl, Trautmann, Trocmé, Widemann, Willm, Wolfsberger, Ziller
Notes et références
modifier- Voir sa fiche sur la base des pasteurs protestants sur Geneanet.
- Christian Wolff, Guide des recherches généalogiques en Alsace, Editions Oberlin, Strasbourg, 1975
- Biographie de Charles Küss sur le site de la Société d'études fouriériste et des Cahiers Charles Fourier [1]
- Biographie de Georges Charles Glasser sur le site du Who's Who
- Biographie de Henri Küss; l'auteur se méprend sur l'orthographe officielle du prénom, c'est bien Henry dans les registres de l'État civil
- Pierre Labrude et Stéphanie-Alexandra Strohl, « Georges-Emile Strohl (Bouxwiller 1827-Alger 1882). Une carrière de pharmacien militaire et d'agrégé perturbée par la Guerre de 1870 », Revue d'Histoire de la Pharmacie, no 350, , p. 187-198 (DOI https://doi.org/10.3406/pharm.2006.5982, lire en ligne)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- La famille Küss à Bouxwiller, in: Pays d'Alsace no 41, 1963
- (de) Bopp M. J., Die evangelischen Geistlichen und Theologen in Elsaß une Lothringen von der Reformation bis zur Gegenwart, Verlag Degener & Co, Neustadt an der Aisch, 1959.
- Analyse de l'apport de Charles Rau au Droit
- Biographie de Henri Kuss, inspecteur général des Mines in: Annales des Mines.
- Nécrologie du professeur René Küss, in: Bulletin de l'Académie nationale de médecine, 2008, 192, n°3, 469-482, séance du
- Généalogie Kuss (vérifications en archives, particulièrement de l'Etat civil, aux Archives du Bas-Rhin)
- Mes expériences, Georges Kuss, Paris, Imprimerie Chantenay, 1960.
Liens externes
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