Auguste Stoeber

écrivain français

Auguste Stoeber, ou August Stöber, né à Strasbourg le et mort à Mulhouse le (à 75 ans), est un poète et folkloriste alsacien, également théologien protestant, archéologue et historien.

Auguste Stoeber
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
MulhouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
August Daniel Ehrenfried StöberVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Père
Fratrie
Autres informations
Distinction
Doctorat honoris causa de l'université de Strasbourg (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Jeunesse

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Il est le fils du poète Ehrenfried Stoeber et de Dorothée Kuss, et le frère d'Adolphe Stoeber, également poète. Alors que ses fils poursuivent de brillantes études au Gymnase protestant, Ehrenfried, soucieux de l'avenir littéraire de ses fils, commença à leur faire un cours particulier régulier de littérature allemande[1]. De cette époque datent leurs premières publications. Le , Auguste Stoeber remporta au Gymnase protestant le premier prix de poésie allemande avec un long poème intitulé Die Ernte ("la moisson").

Dès 1827, Auguste étudie les lettres et la théologie à la Faculté de théologie protestante de Strasbourg et soutient en 1833 une thèse de baccalauréat en théologie intitulée Essai historique et littéraire sur la vie et les sermons de Jean Geiler de Kaisersberg en 1834[2] sous la direction du professeur Édouard Reuss[1]. Ses études furent un peu longues à conclure en raison de la diversité de ses intérêts : outre une forte activité littéraire comme poète et participant à ce titre à plusieurs associations, dont il est parfois l'organisateur, il est en outre engagé en politique du côté libéral comme nombre d'universitaires strasbourgeois, et les troubles de 1830, qui culminent avec la Révolution de juillet 1830, le détournent un temps de ses études. Dans son enthousiasme, il publie un petit volume allemand intitulé : Histoire de la Révolution de juillet. À ces occupations littéraires et à cette agitation politique s'ajoutent ses devoirs de garde national[1] ! Il trouve cependant encore le temps de collaborer à des journaux, entre autres au Morgenblatt de Stuttgart, dirigé par le poète Gustav Schwab, dont il était devenu l'ami. En 1831, il publia dans la Morgenzeitung un travail sur l'ami et rival de Goethe, le poète Lenz, très bonne ébauche de l'excellente monographie qu'il publia sur le même sujet en 1842[1].

Premières années à Oberbronn et Bouxwiller

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Son père ayant à cette époque des soucis financiers, Auguste dut aussi pourvoir à sa propre existence. Son frère Adolphe qui avait pour les mêmes raisons pris un emploi de précepteur à Metz, l'encouragea à faire comme lui et Auguste devint précepteur à Oberbronn, dans une famille apparentée. En attendant un premier poste pastoral, il commença à desservir la paroisse d'Oberbronn en qualité de vicaire, sans renoncer à son poste de précepteur. Deux ans plus tard, il se chargea en outre de la cure du village voisin de Rothbach[1].

C'est à Oberbronn, où il avait ses parents (son père décéda en 1835 mais sa mère vécut jusqu'en 1846), qu'Auguste Stoeber, profitant de ses moindres loisirs pour randonner et se laisser inspirer de nouveaux poèmes par l'observation de la nature, commença son œuvre de collecte, de la bouche des personnes rencontrées - notables, simples passants ou même enfants, des légendes, proverbes et dictons populaires. Notant méticuleusement les particularités du langage et les expressions qui le frappaient, il devint un expert des différents dialectes alsaciens[1]. Il publie ainsi en 1836 avec la collaboration de son frère Adolphe les Alsabilder ("Alsa-images") qui contiennent une série de légendes mises en vers. Cette publication place les deux frères dans le mouvement romantique dit "souabe" dont le chef de file est alors le poète allemand Ludwig Uhland[1].

Quittant le métier de pasteur, Auguste Stoeber devient enseignant fin 1837 lorsqu'il est nommé tout à la fois directeur de l'école supérieure des filles de Bouxwiller, professeur de langue et de littérature allemandes au collège du même lieu (où son oncle maternel Jean-Frédéric Kuss[3] est principal) et inspecteur délégué du canton de Bouxwiller[4]. Son frère Adolphe lui succède à Oberbronn comme vicaire et auprès de leur mère. Tout en accomplissant cette triple tâche avec zèle, il compose ses plus beaux vers et fonde en 1838, avec quelques amis, sa première feuille périodique, L'Erwinia, qui se voulait l'organe des Alsaciens écrivant en langue allemande, et qui ne dura qu'un peu plus d'un an[1].

Carrière à Mulhouse

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En 1841, il accepte le poste de professeur de troisième au collège de Mulhouse qui lui est proposé par le maire André Koechlin. Il accepte d'autant plus facilement que son frère et sa mère sont eux-mêmes venus s'installer à Mulhouse deux ans plus tôt. Il peut toutefois échanger cette chaire avec celle plus modeste de professeur de sixième afin de d'accorder plus de temps de recherche et d'écriture. L'année 1842 est féconde en publications : l’Elsässisches Sagenbuch, le Volksbüchlein, le recueil Gedichte, et la monographie Der Dichter Lenz und Friederike von Sessenheim paraissent[1].

De cette période date ses derniers engagements politiques : dans les années 1840, il traduisit en allemand les fameux cours d'Edgar Quinet et de Michelet afin d'éclairer ses compatriotes sur les enjeux du moment, notamment la question des jésuites. Il devint l'un des rédacteurs de la feuille démocratique der Freiheitsbaum ("l'arbre de la liberté"). Cette publication prit fin lors de l'avènement du Second Empire, avènement qui dégoûta profondément Stoeber de la politique. Il fut l'un des deux seuls professeurs du collège de Mulhouse qui s'opposèrent à la volonté exprimée par la circulaire préfectorale de et refusèrent de donner leur adhésion au coup d’État[1].

Il avait fait la connaissance personnelle des frères Grimm en 1846 lors d'un congrès de philologues allemands à Francfort. Cette rencontre eut une influence considérable sur lui. Il étudia avec ardeur les ouvrages des frères Grimm sur la mythologie allemande, projetant de publier bientôt, selon les mêmes principes scientifiques, un recueil en prose aussi complet que possible, des légendes alsaciennes. Ce recueil, dédié à Jacob Grimm, parut en 1852, sous le titre Der Sagenbuch des Elsasses ("Le livre des contes de l'Alsace")[1]. Ce travail très important fut édité en 1851 en allemand, en écriture gothique, puis fut complété pour une édition posthume en 1892-1896[4]. Il refuse à cette époque (1847) le poste de directeur du collège de Bouxwiller puis, en 1852, un poste de professeur au Realgymnasium de Bâle afin de poursuivre sa mission de folkloriste et d'historien de l'Alsace[1].

À partir de 1857, il est bibliothécaire adjoint, puis très vite conservateur de la bibliothèque municipale de Mulhouse (1861). Il le reste jusqu'en 1882 soit un an avant sa mort. Dès 1858, il élabore le projet d'un musée historique, fondé en 1863 avec l'appui de Frédéric Engel-Dollfus et de la Société industrielle de Mulhouse, et, en tant que conservateur, il en assure la direction jusqu'à sa mort[4]. La bibliothèque centrale de Mulhouse dispose toujours d'un fonds Stoeber très important (correspondance, Eugenia-Protokoll...). Il est dès lors davantage historien que poète. On retrouve bon nombre de ses articles dans la "Revue d'Alsace" et dans le "Bulletin du Musée Historique". Il est co-auteur du "Dictionnaire Biographique d'Alsace", et il participe également à la rédaction du "Elsässisches Samstagblatt" (un hebdomadaire paraissant le samedi) et de la Mulhauser Zeitung" (journal de Mulhouse). En même temps, il échangeait une correspondance très importante avec les nombreuses personnalités scientifiques et littéraires de l'époque[5].

 
Carte autographe d'Auguste Stoeber

Il participe néanmoins aux enquêtes lancées par Jakob et Willhelm Grimm pour l’élaboration de leur "Deutsches Wörterbuch". Ses collectes lexicales constitueront la base du "Dictionnaire des parlers alsaciens" ("Wörterbuch der elsässischen Mundarten") de Martin et Lienhardt[4].

Enfin, entre 1838 et sa mort, il fonde, seul ou en collaboration avec son frère Adolphe ou ses amis, plusieurs revues littéraires : Erwinia (1838-1839), Elsäßische Neujahrsblätter (1843-1848) et Alsatia (1851), qu'il dirige jusqu'à sa mort. Il publie aussi des plaquettes où il fait connaître certaines des traditions populaires qu'il a collectées[4].

Fin de vie

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En 1873, Stoeber, alors âgé de 65 ans et de plus en plus fatigué, demanda sa mise à la retraite comme professeur au Collège de Mulhouse.

Il resta bibliothécaire de la ville de Mulhouse jusqu'en 1882 ; en reconnaissance des services rendus, il fut alors nommé bibliothécaire honoraire[1].

Distinctions

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  • Officier d'académie sur proposition du ministre de l'instruction publique, M. Duruy (1865)
  • Docteur en philosophie honoris causa de l'Université de Strasbourg (1878), à l'occasion de son 70ème anniversaire.
  • Il était en outre membre honoraire ou correspondant de différentes sociétés savantes, entre autres de la Historische und antiquarische Gesellschaft de Bâle, du Gelehrtenverein des germanischen Museum de Nuremberg, et maître du Freies deutsches Hochstift des Goetschen Vaterhauses de Francfort-sur-le-Main[1].

Ethnologue et linguiste

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À côté de son activité professionnelle, Auguste Stoeber a exercé une très importante activité d'ethnographe amateur en collectant de nombreuses légendes traditionnelles auprès des habitants de l'Alsace et dans les anciennes chroniques manuscrites ou imprimées. Cette collecte massive du fonds culturel populaire lui permet de répertorier au cours de ses randonnées à travers l'Alsace les inscriptions, expressions dialectales, dictons, proverbes et légendes[4]. Il fit ce véritable inventaire du fonds culturel populaire alsacien d'abord seul puis avec la collaboration de plusieurs informateurs et correspondants, par exemple Auguste Lamey, Friedrich Otte (pseudonyme de Georges Zetter), J. Georges Stoffel, Louis Schneegans (archiviste à Strasbourg). Il a aussi abondamment exploité les anciennes chroniques, en particulier celles de Jakob Twinger, dit de Königshoffen (XVe siècle), de Bernhard Hertzog et de Jean-Daniel Specklin (Strasbourg, XVIe siècle) ou celle des Dominicains de Guebwiller, composée au début du XVIIIe siècle par Séraphin Dietler.

Après le décès de Stoeber, Paul Stintzi a poursuivi la collecte de traditions populaires, tout en rééditant les textes de Stoeber. Surtout dans ses deux premières éditions (1929), Stintzi a proposé des légendes encore inédites et de bonne qualité sur le fond, mais de bien moindre intérêt aux points de vue stylistique et littéraire.

Comme les frères Grimm, mais à l'échelle de la seule Alsace, Auguste Stoeber a donc été un ethnologue et un linguiste majeur[4].

 
Médaillon sur le monument à la mémoire de la famille Stoeber (Strasbourg)

Œuvres

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  • 1822 : D'Gschicht vum Milhüser un Basler Sprichwort : D'r Fürsteberger vergesse.
  • 1825 : Alsatisches Vergißmeinnicht.
  • 1836 : Alsabilder.
  • 1842 : Elsässisches Volksbüchlein.
  • 1852 : Der Sagen des Elsass.
  • 1868 : E Firobe im e Sundgauer Wirtshüs.
  • 2008 : Mille ans d'histoires, de légendes et de traditions orales d'Alsace, traduction des Légendes d’Alsace par Michel Stoeber, arrière-petit-neveu d'Auguste.
  • Auguste Stoeber, Légendes d'Alsace, traduction de Paul Desfeuilles, édition scientifique Françoise Morvan, Rennes, éd. Ouest-France, 2010, 410 p. (ISBN 978-2-7373-4850-1).

Hommages

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À Strasbourg, une fontaine monumentale ornée de médaillons a été érigée à la mémoire de la famille Stoeber, sur la place du Vieux-Marché-aux-Vins aussi appelée s'Stoewerplätzel[6].

Revendication pangermaniste

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En tant que poète en langue allemande et en dialecte, Auguste Stoeber tout comme son père et son frère, a fait l'objet de tentatives d'instrumentalisation par les autorités allemandes cherchant à renforcer l'assimilation de l'Alsace à l'Allemagne[7] :

  • L'inauguration de la Fontaine Stoeber le , financée par une vaste souscription publique, est sans aucun doute un grand moment de propagande ;
  • La publication en 1943 d'un livre évoquant "les frères Stoeber, pionniers de la culture populaire germanique en Alsace au XIXe siècle" en est une autre (Karl Walter, Die Brüder Stoeber. Zwei Vorkämpfer für das deutsche Volkstum im Elsaß des 19. Jahrhunderts, Colmar, 1943).

L'attachement à la France d'Ehrenfried Stoeber était pourtant sans ambigüité. Il aimait à citer ce quatrain de sa composition : "Ma lyre est allemande; elle retentit de chants germains, mais mon épée est française et fidèle au coq gaulois. Qu'au-delà du Rhin et au-delà des Vosges puisse résonner mon cri : L'Alsace est mon pays; c'est pour elle que bat mon cœur ! " (Meine Leier ist deutsch; sie klinget von deutschen Gesängen; — liebend den gallischen Hahn, treu ist, französisch mein Schwert. — Mag es über den Rhein und über den Wasgau ertönen : — "Elsass" heisset mein Land, "Elsass" dir pochet mein Herz.)[1]. Auguste Stoeber exprime surtout une vision régionaliste soucieuse de paix, par exemple dans ce passage de son poème Der Wasgau zum Schwarzwald ("Des Vosges à la Forêt noire") : "Au milieu bruisse le vieux Rhin, qui dit "vous devez être frères (...)"[8],[9]. Seul son frère Adolphe Stoeber laisse percer un sentiment germanophile, par exemple dans son poème Preis der deutschen Sprache ("Louange de la langue allemande")[10],[11].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n et o Henri Ehrismann, Auguste Stoeber, sa vie et ses œuvres, in Revue du musée historique de Mulhouse, 1886, p. 6 à 36, Source : gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, aussi reproduite sur le site de l'association "Mémoire mulhousienne" (consultée le 14 janvier 2017) [1]
  2. Thèse de baccalauréat en théologie, notice Sudoc, consultée en ligne le 9.08.15.
  3. Jean-Frédéric Kuss est le père de l'ingénieur des mines Henry Kuss.
  4. a b c d e f et g Günter Lipowsky et Daniel Morgen, notice sur Auguste Stoeber, non datée, publiée par le CRDP de Strasbourg, consultée le 13 janvier 2017 [2]
  5. Jean-Eric de Prat, Bulletin de l'Association Mémoire mulhousienne, 18 mai 1982, consulté le 14 janvier 2017 [3]
  6. Léon Daul, Bernadette Algret-Specklin, Paul-André Befort et Marion Ley, 's Elsàssbüech. Le livre de l'Alsace, Éditions du Donon, 2010, p. 410 (ISBN 978-2-914856-65-2)
  7. Selon la politique clairement établie dès 1871 par Bismarck : "A la réalisation de cette pensée [l'annexion](...) s’opposait en premier lieu le refus des habitants eux-mêmes d’être séparés de la France. Il ne m’appartient pas d’examiner ici les motifs qui ont rendu possible qu’une population d’origine allemande puisse s’éprendre à ce point d’une contrée de langue étrangère, dotée d’un gouvernement qui ne lui a pas toujours montré bienveillance ni ménagements (... ) C’est un fait que ce refus existait, et que c’est notre devoir de le surmonter patiemment.", discours de Bismarck au Reichstag cité par Isabelle Quirin Hémont, dans "La germanisation par l’école en Alsace-Moselle et en Poznanie : une politique coloniale ?", thèse de doctorat de l'Université François Rabelais de Tours, soutenue le 10 octobre 2014, consultée le 14 janvier 2017 [4]
  8. Inmitten rauscht der alte Rhein, - Der sagt: „Ihr müsset Brüder sein!“ - Und schau’ ich euch ins Auge klar, - So find ich auch die Deutung wahr. - Ihr Menschen zwischen drin im Land, - So reicht euch denn die Bruderhand., cité par Annette Kliewer, Literatur am Oberrhein: Elsässische Literatur ("Littérature autour du Rhin supérieur : la littérature alsacienne") site culturel de l’État de Bade-Wurtemberg (Landesmediazentrum Baden-Württemberg) consulté le 14 janvier 2017 [5]
  9. Texte du poème d'August Stoeber: Der Wasgau zum Schwarzwald, sur le site www.mediaculture-online.de, consulté le 20 mai 2017 [6]
  10. Également cité par Annette Kliewer
  11. Texte du poème d'Adolf Stoeber: Preis der deutschen Sprache (éloge de la langue allemande), sur le site www.mediaculture-online.de, consulté le 20 mai 2017 [7]

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (de) Karl Walter, Die Brüder Stöber. Zwei Vorkämpfer für das deutsche Volkstum im Elsass des 19. Jahrhunderts, Alsatia, Colmar, 1943, 252 p.
  • Henri Ehrismann, Auguste Stoeber : sa vie et ses œuvres, Mulhouse, Imprimerie veuve Bader & Cie, , 62 p. (lire en ligne)
  • Marie-Louise Witt et Pierre Erny, Les Stoeber : poètes et premiers folkloristes de l'Alsace, J. Do Bentzinger, 2002, 239 p. (ISBN 9782846290579)
  • Auguste Stoeber, Légendes d'Alsace, traduction de Paul Desfeuilles, édition scientifique Françoise Morvan, Rennes, éd. Ouest-France, 2010, 410 p. (ISBN 978-2-7373-4850-1). Réédition en collection de poche, collection « Les Grandes collectes », Ouest-France, 2016 (ISBN 978-2-7373-7162-2).
  • Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, notice de Raymond Oberlé, vol. 36, p. 3773

Articles connexes

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Liens externes

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