Koenigshoffen

quartier de la ville de Strasbourg

Koenigshoffen [køniksofən] (écrit Königshofen en allemand[1], est un quartier de Strasbourg datant du temps des Romains.

Koenigshoffen
Koenigshoffen
Vue du quartier à hauteur du 11 route des Romains, en direction de l'ouest.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Ville Strasbourg
Arrondissement Strasbourg
Canton Canton de Strasbourg-2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 44″ nord, 7° 42′ 48″ est
Transport
Gare Ancienne gare de Strasbourg-Koenigshoffen (détruite)
Tramway tram F
Bus bus 4 4a 50 29 N3
Localisation
Localisation de Koenigshoffen
Les 15 quartiers administratifs de Strasbourg.
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Koenigshoffen
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Koenigshoffen
Liens
Site web [http://www.strasbourg.eu/territoire/les-quartiers/Koenigshoffen-montagne-verte-elsau

www.strasbourg.eu/territoire/les-quartiers/Koenigshoffen-montagne-verte-elsau]

Administrativement, il forme un quartier à part entière[2].

Localisation

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Koenigshoffen se situe à l'ouest de Strasbourg. Le quartier est délimité :

Toponymie

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Königshofen ou « la cour du roi » en allemand, devenue Koenigshoffen après sa francisation.

Histoire

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Stèle funéraire d'un légionnaire de la Legio II Augusta (début du Ier siècle), trouvée à Koenigshoffen

Dès le début du VIIIe siècle, le duc Adalbert d'Alsace, frère de sainte Odile et fondateur de l’abbaye Saint-Étienne y bâtit une villa royale qui donnera à la banlieue entière avec ses fermes le nom de Koenigshoffen. Il s'est édifié le long d'une voie romaine reliant Argentoratum (Strasbourg) à Tres Tabernae (Saverne), aujourd'hui Route des Romains (Roemerschtross). Vestiges d'un sanctuaire de Mithra (Mithraeum de Koenigshoffen), bas-relief représentant le dieu syrien Jupiter Dolichenus (particulièrement vénéré par les militaires), stèles funéraires, etc. Koenigshoffen n'a pas encore livré tous ses trésors archéologiques. Jacques Twinger de Koenigshoffen y naquit.

En 1351, après avoir été propriété royale sous les rois Francs, elle revient à la ville de Strasbourg. Détruit en 1392, le village n'est reconstruit que quatre siècles plus tard[3].

Au XIXe siècle s'y implantent des « dynasties » de brasseurs : Prieur, Freysz, Gruberetc. qui ont perduré jusqu'à la fin du XXe siècle.

C'est également dans ce quartier qu'était implantée la première gare de Strasbourg aujourd'hui démolie.

Morphologie du quartier

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L’église Saint-Paul de Koenigshoffen.

Koenigshoffen se compose de plusieurs secteurs. Koenigshoffen-est et Koenigshoffen-ouest sont toujours différenciés car leur histoire et réputation n'est guère la même. On estime qu'en 2010 la population du quartier s'élevait à 16 200 habitants.

L'est du faubourg reste le cœur historique du quartier, où se concentrent des services publics comme la mairie de quartier et la Poste. Le consulat honoraire de la Norvège se trouvait également dans cette partie. On compte des bâtiments historiques et une paroisse dans la rue Lothaire, près de l'arrêt de bus "Schnockeloch", et des anciennes maisons alsaciennes à colombages. Ce secteur est aussi composé de quartiers tels que le secteur de la Herrade, l'allée des comtes, la Geroldseck, la Charmille, la cité du réseau et les petites fermes, tout cela formant le grand ensemble du secteur est.

La partie ouest du quartier est composée de commerces moyennement grands, de la cité du Hohberg, constituée essentiellement de logements sociaux, et d'habitats collectifs résidentiels. Koenigshoffen-ouest est limitrophe avec le quartier des Poteries.

Pour des raisons historiques, de nombreuses rues de Koenigshoffen portent des noms ayant une corrélation avec le monde des Romains. Ainsi, on peut trouver la route des Romains, la rue Trajan, la rue Constantin, etc.

Transports

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terminus du tram F, sur la route des Romains, arrêt "Comtes", correspondance avec le bus 4 de la CTS.

Le quartier est desservi par les lignes de bus 4/4a, 29, 50 et N3.

Depuis le , Koenigshoffen est également desservi par la ligne F du tramway[4],[5],[6].

Politique de la ville

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Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) viennent remplacer les zones urbaines sensibles (ZUS)[7],[8].

En 2014, deux parties de Koenigshoffen sont considérées comme étant des quartiers prioritaires de la ville, à savoir la cité du Hohberg, et Koenigshoffen-Est. Ces deux périmètres sont concernés par le dispositif de la politique de la ville, définie par la loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, dans le but de revaloriser les quartiers populaires et défavorisés de la ville.

Lieux et monuments

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Koenigshoffen abrite plusieurs constructions distinguées par les monuments historiques. Quatre d'entre eux se trouvent dans la rue de la Tour.


Notes et références

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  1. « Du boulevard à la ruelle. Les noms de rues de la Ville de Strasbourg », p. 14, février 2018. Conseil de l'Europe Lien web: Du boulevard à la ruelle Les noms de rues de la Ville de Strasbourg
  2. Carte des 15 quartiers administratifs de Strasbourg.
  3. Maurice Freyss (L'article est consultable sur place à la médiathèque de Strasbourg à la cote ALS A 12941.), « L'histoire de la Robertsau. », La vie en Alsace,‎ , p. 173.
  4. Extension du tram à Koenigshoffen, consulté le 22/02/2018
  5. Les contours du tram F vers Koenigshoffen se dévoilent, consulté le 22/02/2018
  6. « Horaires 2020/2021 de la ligne F », sur cts-strasbourg.eu, (consulté le ).
  7. https://www.strasbourg.eu/lnouveau-programme-renouvellement-urbain-2015-2025 consulté le 17/11/2022
  8. https://sig.ville.gouv.fr/Cartographie/QP067004 consulté le 17/11/2022
  9. « Tour et pavillon de plaisance, dits Breuscheckschlössel », notice no PA00085194, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  10. « Église protestante Saint-Paul de Koenigshoffen », notice no PA67000018, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  11. « Presbytère protestant Saint-Paul de Koenigshoffen », notice no PA67000019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  12. « Cimetière juif », notice no PA67000058, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  13. « Château d'eau », notice no PA00085017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  14. Musée Vodou [1]
  15. « Journée d’adieu et de merci », article des DNA du 21 mai 2016.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (de) Karl Braun, Geschichte von Königshofen bei Strassburg : Festschrift zur Grundsteinlegung der evangelischen Kirche in Königshofen am 15. Oktober 1911, Karl F. Trübner, Strasbourg, 1911, 104 p.
  • Belghanem, Le monument aux morts de Koenigshoffen, Éditions du Terral, Paris, 1994, 70 p.
  • Patrick Bogner (phot.) et Jean-Yves Loude (texte), Le voyage des femmes : itinéraires de 19 femmes de Koenigshoffen, Éditions du Haut-Lieu-JS Koenigshoffen, Strasbourg, 1995, 67 p. (ISBN 2-9509657-0-9)
  • Caisse de crédit mutuel de Koenigshoffen, Strasbourg Koenigshoffen : un faubourg historique, Éd. Coprur, Strasbourg, 2002, 416 p. (ISBN 2-84208-093-9)
  • Louis Ludes, Cronenbourg, Koenigshoffen, Montagne Verte vers 1900, Verger, Illkirch, 1991, 91 p. (ISBN 2-908367-21-1) (collec. « La carte postale, support historique », animée par Freddy Sarg)
  • L. Merck, Notice sur une statuette de Mercure découverte à Koenigshoffen, Berger-Levrault, Strasbourg, 1866, 10 p. (extrait des Procès-verbaux de la Société pour la conservation des monuments historiques, )
  • L. Merck, Notice sur deux autels votifs découverts à Koenigshoffen, Berger-Levrault, Strasbourg, 1867, 10 p. (extrait des Procès-verbaux de la Société pour la conservation des monuments historiques, )
  • Félix Ribeyre, La bière. La maison Gruber et Reeb de Koenigshoffen, Le Havre, 1868
  • Théodore Rieger, Gilbert Bronner, Léon Daul et Louis Ludes, « Koenigshoffen » in Les faubourgs de Strasbourg : de la Belle Époque aux Années Folles, G4J, 2003, 214 p. (ISBN 2-913468-20-9)
  • Julien Turgan, Les grandes usines, Brasserie Gruber à Koenigshoffen près Strasbourg (Alsace), Librairie des Dictionnaires, Paris, 1888, 47 p.
  • Paul-Antoine Dantès, Koenigshoffen : Un faubourg de Strasbourg. Deux mille ans d'histoire, Strasbourg, Le Signe, , 232 p. (ISBN 978-2-7468-3346-3)

Articles connexes

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Liens externes

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