Kasimir Malevitch
Kasimir Severinovitch Malevitch (en russe : Казимир Северинович Малевич ; en polonais : Kazimierz Malewicz), né le 11 février 1879 ( dans le calendrier grégorien)[1],[2],[3] à Kiev (Empire russe), de parents polonais, et mort le à Léningrad, à l'âge de 56 ans, d'un cancer[4], est un des premiers artistes abstraits du XXe siècle. Peintre, dessinateur, sculpteur et théoricien, Malevitch est le créateur d'un courant artistique qu'il dénomma « suprématisme ».
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Kasimir Severinovitch Malevitch |
Nationalité |
Polonais, ukrainien, soviétique |
Activité | |
Conjoints |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Mouvement | |
Genres artistiques |
Carré noir sur fond blanc, Composition suprématiste (d), Carré blanc sur fond blanc, Un Anglais à Moscou, Le Rémouleur |
Biographie
modifierKasimir Malevitch nait à Kiev en Ukraine à la maternité catholique Kiev-Vasilkovskaja de Saint-Alexandre. Son père, Severin Antonovitch Malevitch (1845-1902), est le directeur de l'une des usines de raffinage de sucre industriel (betterave) de l'homme d'affaires ukrainien Nicolas Terechtchenko. Sa mère, A. Ludwig (1858-1942), est femme au foyer. Kasimir Malevitch est l'aîné de 14 enfants, dont 9 filles ayant survécu à l'âge adulte[5].
Il fréquente de 1895 à 1896, l'école de peinture de Kiev[6] dans la classe du peintre Nikolay Pymonenko. Les deux années suivantes, il étudie au collège de Parhomovka (Russie impériale)[4].
De 1898 à 1904, le jeune Kasimir vit à Koursk (Russie). Il se marie en 1899 avec Kazimiera Zglejc (ou, retranscrit du russe : Kasimira Ivanovna Zgleits) (1883[réf. nécessaire]-1942), avec laquelle il a deux enfants, Anatolii (1902) et Galina (1909)[4]. Puis il s'installe à Moscou en 1904. Après le décès de son père, il travaille comme dessinateur industriel pour les chemins de fer.
Il développe en fait surtout son activité de peintre en autodidacte en s'inspirant des courants qu'il peut observer autour de lui et des avant-gardes européennes : réalisme, impressionnisme, symbolisme, cézannisme, fauvisme, néo-primitivisme, cubo-futurisme, cubisme alogique, suprématisme, supranaturalisme. Cela était possible notamment grâce à la possibilité de visiter les collections d'Ivan Morozov et Sergueï Chtchoukine qui avaient déjà fait une sélection des peintres modernes français[7].
Les œuvres de ses débuts reprennent exactement ces tendances comme on peut le voir dans le Baigneur de 1910 qui est explicitement fauviste, le Bûcheron, 1912, s'inspirant des tubes de Léger ou encore le Remouleur de 1912 futuriste[7].
Il s'intègre également à l'avant-garde russe en participant aux expositions du « Valet de carreau » (1910), de « la Queue d'âne » (1912) et de « la Cible » (1913)[8].
C'est à cette période qu'il développe une tendance zaoum. Cette expression désigne une façon de déconstruire la langue en fonction des sons et non plus des significations. Il a emrpunté plusieurs voies pour le retranscrire en peinture : des toiles et dessins a-logiques comme Un Anglais à Moscou, des dessins qui sont définis par leur titre comme Rixe sur le boulevard et enfin la création d'un opéra zaoum[7]. En 1913, il monte avec Mikhaïl Matiouchine pour la musique et Alexei Kroutchenykh pour le livret l'opéra avant-gardiste Victoire sur le soleil joué en décembre à Saint-Pétersbourg. Malévitch crée des costumes géométriques et des décors composés de toiles aux formes carrées. C'est alors qu'il va ensuite chercher à tirer le fil de cette esthétique dans sa peinture[9].
En 1915, après l'« Exposition Tramway V » du mois de mars, il présente à l'« Exposition 0.10 », tenue à Pétrograd du au , un ensemble de 39 œuvres qu'il appelle « suprématies », dont Quadrangle, connu sous le nom de Carré noir sur fond blanc, que Malevitch instituera plus tard en œuvre emblème du suprématisme[10]. L'exposition souhaite faire table rase du passé pour promouvoir de nouvelles formes (0) tout en exposant une dizaine d'artistes (10).
Avec la Révolution de 1917, il est élu député au Soviet de Moscou[11]. Malevitch accepte des fonctions institutionnelles comme enseignant à l'Académie de Moscou, puis à l'École artistique de Vitebsk, invité par Marc Chagall, ensuite à Petrograd en tant que chercheur. Il lutte également pour la démocratisation.
En 1918, il peint Carré blanc sur fond blanc, qui est considéré comme le premier monochrome de la peinture contemporaine[12].
En 1927, Malevitch part en voyage à Varsovie puis à Berlin où deux rétrospectives de ses œuvres sont organisées. Il laisse en Allemagne 70 tableaux, et un manuscrit, Le Suprématisme ou le Monde sans objet, republié par le Bauhaus (il avait été initialement publié en 1915). Durant la guerre, une quinzaine de ses tableaux disparaissent et ne seront jamais retrouvés, une partie se trouve au Stedelijk Museum d'Amsterdam et une autre au MoMA de New York[8].
Artiste prolifique, il ne cesse de peindre tout au long de sa vie.
En 1929, le pouvoir soviétique le stigmatise pour son « subjectivisme » et le qualifie de « rêveur philosophique ». Au cours des années 1930, les besoins du pouvoir soviétique en matière d'art ayant évolué, Kasimir Malevitch est sans cesse attaqué par la presse et perd ses fonctions officielles — il est même emprisonné et torturé. Même si les autorités lui décernent des funérailles officielles en 1935, la condamnation de son œuvre et du courant suprématiste s'accompagnent d'un oubli de plusieurs décennies[réf. nécessaire].
La reconnaissance de cet artiste intervient à partir des années 1970. Depuis, de nombreuses rétrospectives à travers le monde ont consacré Kasimir Malevitch comme l'un des maîtres de l'art abstrait.
Son œuvre
modifierDe 1907 à 1935, il participe à 35 expositions d'avant-garde dans l'Empire russe, en URSS et à l'étranger. Malevitch est un membre actif de l'avant-garde artistique ukrainienne et polonaise et côtoie Kandinsky, Chagall, Matiouchine, El Lissitzky, Rodtchenko.
Parallèlement à son œuvre plastique, Malevitch produit des textes théoriques sur l'art. Une vingtaine d'écrits paraissent entre 1915 et 1930, mais de nombreux manuscrits restent non publiés. Tous ne sont pas directement liés aux seules pratiques artistiques. Ainsi par exemple, La Paresse comme vérité effective de l'homme, écrit en 1921, et publié aux éditions Allia en 1995 en langue française, texte révolutionnaire dans la mesure où le communisme lui-même y apparaît dépassable.
Les paysages et les scènes de la vie quotidienne présentent souvent une dominante du rouge et du vert, couleurs que l'on retrouve également dans certaines icônes orthodoxes. Les gouaches des années 1910-1911 sont influencées par le fauvisme mais aussi par le néo-primitivisme et le protocubisme. Dans les années 1912-1913, il produit des toiles cubistes et futuristes.
Le suprématisme
modifierEn 1915, Malevitch peint trois éléments qu'il inclura plus tard parmi les éléments fondateurs du suprématisme : le Carré noir, la Croix noire et le Cercle noir[13].
Maniant des formes simples à caractère géométrique et unicolores, disposées sur la toile ou érigées dans le réel (architectones), le suprématisme montre le caractère infini de l'espace, et la relation d'attraction et de rejet des formes.
Pour Malevitch, l'art est un processus amenant la sensation (c’est-à-dire le rapport de l'artiste au monde) à se concrétiser en œuvre, grâce à un module formateur étranger au support, l'« élément additionnel », qui structure la masse picturale ou les matériaux. Il introduit le concept d'élément additionnel dans ses écrits des années 1920, ainsi que dans son enseignement[14].
Suivant son appellation, le suprématisme se pose comme modèle supérieur de la finalité artistique d'art pur, dominant et formant dans son sillage l'art appliqué[réf. nécessaire].
C'est sur la conception du rapport de l'art pur à l'art appliqué que Malevitch entre en conflit avec les constructivistes.
Écrits théoriques
modifierDe 1915 à 1930, Malevitch théorise sur un développement de l’art moderne menant selon lui de « Cézanne au Suprématisme ».
En 1915 il publie dans une revue d'avant-garde dirigée par Mikhaïl Matiouchine « La grue » (Zhuravl), un article intitulé « Du cubisme au suprématisme, le nouveau réalisme en peinture » (Ot kubizma do suprematizma. Novy zhivopisny realizm). Cet article accompagnait l’exposition des premières œuvres suprématistes à la Dernière exposition futuriste, 0-10 de Pétrograd dans le Bureau Artistique de Madame Dobytchina. Une brochure sera rééditée à l’identique début 1916[15].
En 1916 Malévitch publie une nouvelle version remaniée sous le titre « Du cubisme et du futurisme, le nouveau réalisme pictural » (Ot kubizma i futurizma do suprematizma. Novy zhivopisny realizm)[16]. Ce texte diffère des versions antérieures et comporte l’ajout de deux nouvelles sections reproduisant une conférence publique donnée par Malevitch le 12 janvier 1916 à Saint Pétersbourg[17].
En 1919, dans sa résidence d’été à Nemtchinovka, près de Moscou, Malévitch rédige un texte encore plus long, « Des nouveaux systèmes en art » (O novykh sistemakh v iskusstve), qu’il fait publier à Vitebsk le 15 juillet 1919[18].
Entre 1928 et 1930, la revue ukrainienne Nova Generatsiia publie sous le titre Novoye Iskusstvo (Le nouvel art), une série de douze articles de Kasimir Malevitch sur l’évolution de la peinture moderne de Cézanne au Suprématisme[19].
Kasimir Malevitch y compare cent-treize œuvres de près de quarante artistes modernes. Les dix chapitres dont certains, trop longs pour être publiés d’un seul tenant, sont scindés en deux pour la publication, sont illustrés de près de cent-vingt reproductions de tableaux tirées de livres ou grandes revues d'art de l'époque comme les Peintres cubistes d'Apollinaire, Peinture et Sculpture Futuriste de Boccioni ou les revues bauhaus[20], il analyse le passage de l’art figuratif à l’abstraction et en déduit les conséquences sur le futur de l’art moderne[21].
Malevitch y expose longuement pourquoi le Nouvel Art voit disparaître l'objet de la surface de sa toile et quelles sont les conséquences de cette disparition.
Œuvres
modifier- 1906 : Toit rouge, où l'influence de Monet est reconnaissable.
- 1908-1910 : Autoportrait.
- 1910 : Composition suprématiste, au MoMA, New York.
- 1911 :
- Tête de paysan (Malevitch 1911), collection privée Saint-Petersbourg.
- La Rentrée des moissons, au Stedelijk Museum, Amsterdam.
- Frotteurs de parquet, gouache sur papier, inspiré de la toile de Gustave Caillebotte.
- Sur le boulevard, gouache sur papier, Stedelijk Museum[22], Amsterdam.
- Le Portrait d’Ivan Klioune.
- Étude de paysan, gouache sur papier au Centre Pompidou, Paris.
- La Vache et le Violon, musée Russe (Saint-Pétersbourg)[23], 1911 selon Malevitch.
- 1912 :
- Le Matin à la campagne après l'orage, au Musée Solomon R. Guggenheim, New York.
- Le Bûcheron, au Stedelijk Museum, Amsterdam.
- Récolte de seigle, composition cubo-futuriste.
- Le Faucheur, au Musée national des beaux-arts, Nijni Novgorod.
- 1913 :
- Le Rémouleur, au Musée de la Yale University Art Gallery
- Samovar, Museum of Modern Art, New York.
- La Victoire sur le soleil, série de dessins pour le spectacle éponyme.
- Le Fossoyeur, aquarelle où apparaît le premier carré noir.
- Le Portrait de Mikhaïl V. Matiouchine, au Centre Pompidou, Paris[24].
- 1914
- Soldat 1re division, collages.
- Éclipse partielle avec Mona Lisa (1914), composition avec La Joconde (attentat contre le célèbre tableau, il annonce le dadaïsme).
- L'Aviateur[24] au musée Russe, Saint-Pétersbourg.
- Un Anglais à Moscou, au Stedelijk Museum, Amsterdam[25].
- 1915 :
- Carré noir sur fond blanc (1915)[26] à la galerie Tretiakov, Moscou.
- Autoportrait à deux dimensions.
- Croix noire, Centre Pompidou, Paris (don de la Scaler Foundation et de la Beaubourg Foundation en 1980)[27].
- Alogisme, au Centre Pompidou, Paris.
- Stroyuschiysya dom, au National Gallery of Australia, Canberra[28], Australie.
- Painterly Realism of a Football Player, à l'Art Institute of Chicago, États-Unis.
- Femme au râteau, Galerie Tretiakov, Moscou[29].
- 1916 :
- Peinture suprématiste, musée Wilhelm Hacke, Ludwigshafen.
- Suprématisme (Supremus #58. Jaune et noir) , musée Russe, Saint-Pétersbourg.
- 1918 : Carré blanc sur fond blanc, réédition de la toile de 1915.
- 1917 : Suprematism[30], au Kawamura Memorial DIC Museum of Art à Sakura, au Japon.
- 1923 : Les Architectones, architectonique Beta (1926), constructions blanches constituées d'éléments collés à base cubique.
- Vers 1928- 1932
- Deux figures d'hommes.
- Paysage aux cinq maisons, musée Russe, Saint-Pétersbourg[31].
- Pressentiment, musée Russe, Saint-Pétersbourg.
- Filles à la campagne, musée Russe, Saint-Pétersbourg.
- Paysans, musée Russe, Saint-Pétersbourg[32].
- 1923-1930 : Carré noir, musée national d'Art moderne, Paris
- 1930 : Paysanne au visage noir, en forme de cercueil.
- 1930-1931 :
- Déportées (coupées en deux).
- Sensation du danger[33], huile sur toile au Centre Pompidou, Paris.
- Le Cheval blanc[34] au Centre Pompidou, Paris.
- 1932 :
- Maison rouge, une prison aux murs aveugles pour montrer la souffrance russe.
- Pressentiment complexe ou Buste avec une chemise jaune.
- Fille avec un peigne dans les cheveux, galerie Tretiakov, Moscou.
- Vers 1932 : La Charge de la cavalerie rouge.
Galerie
modifier-
Deux figures dans un paysage,
collection Merzbacher-Mayer (Suisse). -
Vassili Katchalov (1908).
Notes et références
modifier- « Shibboleth Authentication Request », sur login.ezpaarse.univ-paris1.fr (consulté le )
- Запись о рождении в метрической книге римско-католического костёла св. Александра в Киеве, 1879 год // ЦГИАК Украины, ф. 1268, оп. 1, д. 26, л. 13об—14. (ru)
- Gerry Souter, Malevitch, Bérangère Mauduit (trad.), Parkstone, coll. « Temporis », 2008, 255 p. (ISBN 9781844844906).
- (en) Kazimir Malevich Biography[PDF], InCoRM.
- (en) Kazimir Malevich Biography, Galleria d'Arte Moderna Palazzo Forti.
- Dora Vallier, L'Art abstrait, Pluriel/Hachette, 1980, p. 122.
- Yves-Alain Bois, « MALÉVITCH KASIMIR - (1878-1935) », Encyclopedia Universalis, consulté le 12 juillet 2023 (lire en ligne)
- Éditions Larousse, « Kazimir Malevitch - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
- « Kasimir Malévitch », sur Centre Pompidou (consulté le )
- Jean-Claude Marcadé, Malevitch, Paris, Casterman/Nouvelles éditions françaises, 1990 ; Linda Boersma, 0.10 (zéro - dix). Dernière exposition futuriste, Hazan, Paris, 1997.
- Amsterdam Stedelijk Museum. Kasimir Malevitch et l'avant-garde russe, Le mONDE dEs ARTS.
- Alphonse Allais s'est essayé à la peinture monochrome de façon humoristique, dès 1882, avec sa Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la Mer Rouge. Il produit aussi, en 1887, Stupeur de jeunes recrues en apercevant pour la première fois ton azur, ô Méditerranée, Partage d'un apéritif anisé entre Asiates ictériques dans un champ de blé, etc.
- Cf. la notice sur la Croix noire de Malevitch dans Laurent Le Bon (dir.), Chefs-d’œuvre ?, catalogue d’exposition, Metz, Éditions du Centre Pompidou-Metz, 2010, 567 p. (ISBN 978-2359830040), p. 197.
- En français, cf. les écrits de Malevitch sur l'élément additionnel dans K. Malevitch, La Lumière et la Couleur. Textes inédits de 1918 à 1926, traduits du russe par Jean-Claude Marcadé et Sylviane Siger, Lausanne, L'Âge d'Homme, coll. « Slavica. Écrits sur l'art », 1981, 167 p., p. 119-160.
- 1re édition, Moscou, décembre 1915, 2e édition, Petrograd 1916, Éditions Zhuravl, M. Matiouchine. Paru en français dans: K. Malévitch, De Cézanne au suprématisme, Premier tome des écrits, publication et traduction Jean-Claude Marcadé, Slavica, Écrits sur l'art, Éditions L’Âge d'Homme, Lausanne, 1974, p. 35-43.
- 3e édition, Moscou, 1916, manuscrit daté de 1915. Paru en anglais : K. Malevich, Essays on art 1915-1933, publication Troëls Andersen, Traduction Xenia Glowacki-Prus, Arnold McMillin, David Miller, Borgen Forlag, Copenhague, Vol I, 1968, p. 19-41 ; en français : K. Malévitch, De Cézanne au suprématisme , op. cit., p. 47 à 73.
- Compte-rendu de Matiouchine, publié dans Ocharovanny strannik, Almanakh vesenny, 1916, p. 18
- K. Malevich, Essays on art, Vol I, op. cit. p. 83-119 et K. Malévitch, De Cézanne au suprématisme, op. cit., p. 75 à 115
- Malevych K., Nove mystetstvo i mystetstvo obrazotvorche. No.9 (1928), p.177, Nove mystetstvo i mystetstvo obrazotvorche. No. 12 (1928), p.411, Prostorovyi kubizm. No.4 (1929), p.63, Lezhe, Gri, Herbin, Mettsinger [L6ger, Gris; Herbin; Metzinger]. No.5 (1929), p.57, Konstruktyvne maliarstvo rosiis'kykh maliariv i Konstruktyvizm. No.8 (1929), p.47, Rosiis’ki Konstruktyvisty i Konstruktyvizm. No.9 (1929), p.53, Kubo-futuryzm. No.10 (1929), p.58, Futuryzm dynamichnyi i kinetychnyi. No. 11 (1929), p.71, Estetyka. No.12 (1929), p.56, Sproba vyznachennia zalezhnosty mizh kol'orom ta formoiu v maliarstvi. No.6-7 (1930), p.64, Sproba vyznachennia zalezhnosty mizh kol'orom ta formoiu v maliarstvi. No. 8-9, in : Ilnytzkyj, Oleh S. (Oleh Stepan), Nova generatsiia (The New Generation), 1927-1930, A Comprehensive Index, Canadian Institute of Ukrainian Studies Press, University of Alberta, 1998, p. 8.
- Revue Bauhaus, articule.net, traduction de The Bauhaus Journals, bauhaus bookshelf.
- Kasimir. Malevich, Essays on art, Vol. I 1915-1928 Vol. II 1928-1933, éd. Troëls Andersen, Traduction Xenia Glowacki-Prus, Arnold McMillin, David Miller, Borgen Forlag, Copenhague, Vol I 1968, Vol II 1971. Liste des œuvres Vol II, p. 171-177.
- (en) On the Boulevard, Wikipaintings.org.
- Éric Darragon, Marianne Jakobi, Centre interuniversitaire de recherche en histoire de l'art contemporain (France), La Provocation. Une dimension de l'art contemporain (XIXe – XXe siècles), Publications de la Sorbonne, 2004 (ISBN 978-2-8594-4470-9), p. 133 [lire en ligne].
- Le futurisme à Paris. Le cubo-futurisme russe, exposition au Centre Pompidou, 2008-2009.
- Pays-Bas : Un Anglais à Moscou, de Kasimir Malevitch, On ira loin[Quoi ?].
- Ce carré entouré de blanc symbolise le monde sans objet, forme fondamentale du suprématisme, une remise à zéro de la représentation du monde avant l'exploration colorée du « Rien libéré ».[réf. nécessaire]
- Croix (noire), Centre Pompidou.
- (en) Stroyuschiysya dom (House under construction), Google Cultural Institute.
- Femme avec un râteau, Casimir Malévitch, L'Atelier des copistes.
- Supermetism, Artproject.
- Kazimir Malevitch, Larousse.
- Peter Leek, La Peinture russe, Parkstone International, 2012 (ISBN 978-1-7804-2845-1), p. 248 [lire en ligne].
- L'homme qui court, Centre Pompidou.
- Homme et cheval, Centre Pompidou.
Annexes
modifierBibliographie
modifierÉcrits annotés de l'artiste
modifier- Écrits, présentés par Andréi Nakov, traduits du russe par Andrée Robel, illustrations, Paris, éditions Champ Libre, 1975.
- Écrits (livre illustré et traduit du russe par Jean-Claude Marcadé), Paris, Allia, , 688 p. (ISBN 9782844858863)
- La Paresse comme vérité effective de l'homme, trad. Régis Gayraud, Allia, 1995, nombreuses rééditions.
- Écrits sur l'art, tome 1 : De Cézanne au suprématisme, L'Âge d'Homme, 1993.
- Écrits sur l'art, tome 2 : Le Miroir suprématiste, L'Âge d'Homme, 1993.
- Écrits sur l'art, tome 3 : Arts de la représentation, L'Âge d'Homme, 1993.
- Écrits sur l'art, tome 4 : La Lumière et la Couleur. Textes inédits de 1918 à 1928, L'Âge d'Homme, 1993.
Monographies
modifier- Gilles Néret, Kazimir Malévitch et le suprématisme (1878-1935), Taschen, 96 p. (ISBN 978-3-8228-1962-3).
- Jean-Claude Marcadé, Malevitch, Casterman, 1990 (ISBN 2-7079-0025-7).
- Andréi Nakov, Malévitch. Aux avant-gardes de l'art moderne, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard », 2003, 128 p. (ISBN 978-2-07-030192-8).
- Shishanov V.A. [:ru:Витебский музей современного искусства Vitebsk Museum of the Modern Art] History of Creation and Collection. 1918-1941. Minsk, Medisont, 2007, 144 p..
- Andréi Nakov, Kazimir Malewicz le peintre absolu, Thalia Édition, Paris, 2007, 4 vol. , 1 596 p., 1 642 illustrations.
- Jeannot Simmen et Jolja Kohlhoff, Malévitch, (trad. Catherine Makarius), Könemann, Cologne, 2000 (ISBN 3-8290-2925-X).
- Frédéric Valabrègue, Kasimir Sévérinovitch Malévitch. J'ai découvert un monde nouveau, Images en manœuvre, coll. « Une vie d'artiste », 1999, 352 p. (ISBN 978-2-908445-15-2).
Autre
modifier- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 9, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2-7000-3019-2), p. 99-101.
- La Victoire sur le soleil : opéra futuriste russe, livret de A. Kroutchonukh, prologue de M. Matiouchine, décors et costumes de K. Malevitch (livret : traduction, notes et postface de Jean-Claude Marcadé et Valentine Marcadé), l'Âge d'homme, , 98 p. (BNF 34604570, présentation en ligne)
- Andréi Nakov, Malewicz, au-delà des censures, éditions Selena, octobre 2023.
Articles connexes
modifier- Vkhoutemas
- École artistique de Vitebsk
- Malevitch symboliste
- Avant-garde ukrainienne
- Avant-garde russe
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- Kunstindeks Danmark
- Musée d'Orsay
- Musée national centre d'art Reina Sofía
- (en) Art Institute of Chicago
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (de + en) Collection de peintures de l'État de Bavière
- (en) Grove Art Online
- (en + es) Musée Thyssen-Bornemisza
- (en) Museum of Modern Art
- (en) MutualArt
- (en) National Gallery of Art
- (en + nl) RKDartists
- (en) Tate
- (en) Union List of Artist Names
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Britannica
- Brockhaus
- Den Store Danske Encyklopædi
- Deutsche Biographie
- Enciclopedia De Agostini
- Enciclopédia Itaú Cultural
- Encyclopédie de l'Ukraine moderne
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Internetowa encyklopedia PWN
- Store norske leksikon
- Treccani
- Universalis
- Visuotinė lietuvių enciklopedija
- Kazimir Malewicz (Malévitch) - Andréi Nakov