Karl Stoeckel
Karl Stoeckel, né le à Paris, est un syndicaliste puis militant politique français. Il est connu pour son rôle de meneur pendant les mouvements contre le CPE en 2006. Il est président de l'Union nationale lycéenne du au .
Président La Voix lycéenne | |
---|---|
- | |
Constance Blanchard (d) Floréale Mangin (d) |
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activité |
Biographie
modifierKarl Stoeckel est élu secrétaire général du syndicat lycéen UNL[1] en et participe activement au mouvement contre le projet de loi Fillon sur l'éducation. En , il succède à Constance Blanchard à la présidence. En , lors du cinquième congrès de l'UNL, il est réélu au poste de président.
C'est durant ce Congrès qu'est voté le Texte d'orientation soulignant l'appartenance de l'UNL au syndicalisme progressiste, ancré à gauche[2].
Lycéen en terminale ES au lycée Montaigne à Paris, il est aussi élu dans la démocratie lycéenne et au Conseil supérieur de l'éducation le . Il est à ce titre membre de droit du Conseil national de la vie lycéenne dont il démissionne en pour dénoncer le mépris dont est selon lui victime cette instance dans laquelle on demande aux lycéens de débattre de lois déjà votées.
Karl Stoeckel est l'un des meneurs lycéens pendant les mouvements contre la Loi Fillon puis contre le Contrat première embauche[3],[4],[5]. Durant le mouvement pour le retrait du CPE, il s'impose comme un des porte-parole les plus en vue des lycéens mobilisés[6], qui lui vaut notamment d'être invité au congrès de Lille de la CGT[7]. Il obtient son bac avec la mention « assez bien »[8].
Selon l'UNL, ses fédérations se développent et le nombre de ses adhérents augmente particulièrement sous sa présidence, notamment durant le mouvement contre le CPE.[réf. nécessaire]
Karl Stoeckel suit à partir de 2006 des études de droit à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et milite ensuite lors à l'UNEF. Il est membre de la commission d'aide sociale de l'UNEF et est chargé en particulier des droits des personnes étudiantes étrangères[9].
En , il est candidat sur les listes menées par Anne Hidalgo pour les élections municipales à Paris[10].
Avec Caroline de Haas, il participe à la pétition électronique qui mobilise plus d'un million de signataires contre le projet de loi travail de Myriam el Khomri en 2016[11].
Il est, de 2013 à 2018, conseiller de la Conférence des présidents d'université chargé des relations avec le Parlement français. Il est nommé représentant d'Aix-Marseille Université à Bruxelles en 2018[12].
Notes et références
modifier- Libération, « CPE, dix ans après : Karl Stoeckel, en guerre pour les droits des salariés », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Texte d'orientation de l'UNL »,
- Luc Le Vaillant, « Première ébauche », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Rédaction l'OBS, « Karl Stoeckel reçusur nouvelobs.com », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
- « Le militantisme 2.0 bouscule les syndicats », sur lesechos.fr, (consulté le )
- Bruno Jeudy, « Après le CPE, Villepin veut remonter la pente », www.lefigaro.fr, : « Bruno Julliard, Julie Coudry et Karl Stoeckel, les trois figures de proue de la contestation étudiante et lycéenne anti-CPE »
- « Programme du 48e congres de la CGT », : « Liste des invités Martine Aubry ( Maire de Lille), Bruno JULLIARD (Président de l'UNEF), Karl STOECKEL (Président de l'UNL) »
- Marie-Estelle Pech, « Malgré l'agitation du CPE, 81,9% des élèves ont eu leur bac », www.lefigaro.fr, : « ...lui-même titulaire d'un bac ES mention assez bien... »
- « Karl Stoeckel, toujours très militant », leparisien.fr, (consulté le )
- Benoît Floc'h, « L'UNEF, pouponnière politique », lemonde.fr, (consulté le )
- Juliette Chapalain et Jeanne Bartoli, « Dix ans après, que sont devenus les leaders anti-CPE ? », liberation.fr, (consulté le )
- Anne Mascret, « Karl Stoeckel devient représentant d’Aix-Marseille Université à Bruxelles », sur AEF, (consulté le ).