Justice pénale

institution punitive

La justice pénale est une institution publique servant à juger les actions caractérisées comme crimes et délits et punir leurs auteurs.

Théorie

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Les trois buts de la justice pénale sont la dissuasion, la répression et la réhabilitation[1]. Les théories sur la justice pénale les plus influentes sont celles d'Émile Durkheim et Max Weber, de Karl Marx et des marxistes, et de Michel Foucault[1].

Les femmes ont des places dans et des rapports spéciaux avec la justice pénale, par exemple en ce qui concerne les idées préconçues sur le viol au sein des systèmes judiciaires, les soupçons de fausses accusations de violence sexistes et sexuelles ou encore l'évaluation et le traitement de la violence domestique[2]. Les illégalismes féminins sont aussi traités différemment depuis que les fonctions judiciaires sont ouvertes aux femmes[3].

Réformes

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La justice pénale est constamment en train de se réformer afin de punir de manière plus efficace[4].

Références

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  1. a et b (en) Ian Marsh, John Cochrane et Gaynor Melville, Criminal Justice: An Introduction to Philosophies, Theories and Practice, Routledge, (ISBN 978-0-203-41265-7, DOI 10.4324/9780203412657, lire en ligne)
  2. Women and the criminal justice system: failing victims and offenders?, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-3-319-76774-1 et 978-3-319-76773-4)
  3. Femmes et justice pénale : XIXe-XXe siècles, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-2488-0, lire en ligne)
  4. Jane Donoghue, Transforming criminal justice? problem-solving and court specialization, Routledge, coll. « Routledge frontiers of criminal justice », (ISBN 978-0-415-81971-8 et 978-0-203-67065-1)

Bibliographie

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  • Christian-Nils Robert, L'impératif sacrificiel: justice pénale, au-delà de l'innocence et de la culpabilité, Editions d'En bas, coll. « Le Forum des sciences humaines », (ISBN 978-2-8290-0077-5)

Voir aussi

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