Just Évrard
Just Évrard, né le à Lens et mort le dans cette même ville, est un homme politique socialiste et résistant français.
Just Évrard | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans et 10 mois) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Circonscription | 11e du Pas-de-Calais |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Jeannette Prin |
– (13 ans et 29 jours) |
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Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | 2e du Pas-de-Calais |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | SOC |
Biographie | |
Nom de naissance | Anselme Just Piat Évrard |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lens |
Date de décès | (à 73 ans) |
Lieu de décès | Lens |
Parti politique | SFIO |
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Biographie
modifierIl est le fils de Florent Evard, mineur syndicaliste et de Sophie Duhen, grand-tante maternelle de l'écrivain et poète Éric Dubois et il est élu local de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) de Lens. Son frère, Raoul, de neuf ans son aîné, est député du Pas-de-Calais de 1919 à 1936.
Lui-même militant socialiste à partir de 1913, il passe par les Jeunesses socialistes, dont il est le secrétaire national adjoint en 1917. À partir de 1924, il est secrétaire de la section socialiste de Lens, sous la tutelle politique du maire Émile Basly.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe à la reconstruction des structures socialistes locales, en compagnie notamment d'Emilienne Moreau, qu'il avait épousée en 1934. Il était déjà père de deux enfants, qui s'illustrent aussi dans la Résistance[1].
Arrêté et détenu par les Allemands de à , il passe en zone sud et participe à l'action de la résistance en Haute-Savoie, dans le cadre du réseau Brutus.
Il est membre de l'Assemblée consultative provisoire à Alger puis à Paris (-), délégué par la SFIO. Il est alors secrétaire national du parti pour l'Outre-Mer.
Membre de la direction de la fédération socialiste du Pas-de-Calais à partir de 1944, membre du comité directeur du parti de 1944 à 1946, il s'oppose à Guy Mollet en soutenant la direction sortante menée par Daniel Mayer, et se retrouve mis en minorité dans son département. Il doit quitter ses responsabilités dans le parti, et se consacre pleinement à son mandat de député, acquis dès l'élection de la première constituante, et qu'il conserve sans discontinuer jusqu'en 1962.
Partisan du soutien au retour de Charles de Gaulle en 1958, farouchement anti-communiste, il est battu par Jeannette Prin (PCF) lors des élections législatives de 1962, notamment du fait de la présence d'un candidat gaulliste qui se maintient au second tour.
Après cette date, il quitte la vie politique.
Détail des fonctions et des mandats
modifier- Mandats parlementaires
- - : Député du Pas-de-Calais
- - : Député du Pas-de-Calais
- - : Député du Pas-de-Calais
- - : Député du Pas-de-Calais
- - : Député du Pas-de-Calais
- - : Député de la 11e circonscription du Pas-de-Calais
Notes et références
modifier- Luc Bronner, « Emilienne Moreau, la « Jeanne d’Arc » du Pas-de-Calais, héroïne de 14-18 puis de la Résistance », Le Monde.fr, (lire en ligne).
Sources
modifier- Notice biographique dans le Maitron par Gilles Morin, version mise en ligne le 4 mars 2009, dernière modification le 3 juillet 2009.
Annexe
modifierArticles connexes
modifierLien externe
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- Ressource relative à la vie publique :
- Fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale