Joseph d'Astorg

officier, résistant français

Joseph d'Astorg (né le à Paris 7e et mort le à Bergen-Belsen) est un lieutenant-colonel français, membre de la résistance avec son épouse Marguerite d'Astorg et ses fils Bernard d'Astorg et Philippe d'Astorg.

Joseph d'Astorg
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
Bergen-BelsenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Bernard Marie Charles Augustin Joseph d'AstorgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
École spéciale militaire de Saint-Cyr (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Maire de Sainte-Marie-de-Vatimesnil (à partir de ), maire d’Étrépagny (), résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marguerite d'Astorg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Eugène d'Astorg (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grades militaires
Conflits
Distinctions

Biographie

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Joseph d'Astorg est né le à Paris[1].

En 1936, il réside dans le Loiret. C'est à Orléans qu'il se fait remettre, par le général de division Henri Meullé-Desjardins, la croix de chevalier de la Légion d'honneur, devant le front des troupes, alors qu'il est capitaine du 1er groupe d'automitrailleuses en disponibilité[1].

Au début de la bataille de France, il commande le 1er groupe d'escadrons du 1er régiment d'automitrailleuses[2]. Il reçoit le commandement de son régiment le [3].

Résistance

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Après la défaite de 1940, Joseph d'Astorg, élu maire de Sainte-Marie-de-Vatimesnil en 1935, est nommé maire de la commune voisine d'Étrépagny[4], et président départemental de la Légion des Combattants. De 1941 à 1943, il est membre du service de renseignement (SR) « Guerre » puis du réseau « Saturne » du SR « Kléber ». Il dirige un groupe qui collecte des renseignements, organise la planque et l'exfiltration d'aviateurs alliés et reçoit des parachutages. Son épouse, Marguerite née Gibert (1895-1977), comtesse d'Astorg[5] et ses deux fils Bernard et Philippe en font partie[6] et prennent le relais de leur mari et père après 1943[5].

Déportation

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Joseph d'Astorg est arrêté en , par la Gestapo locale et interné à Évreux, Rouen, Compiègne. Il est déporté à Buchenwald, puis Dora vers le , où il retrouve le son fils Bernard[7]. Le lendemain, il est transféré à Bergen-Belsen où il meurt le [4],[6].

Notes et références

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  1. a et b « Cote 19800035/264/35197 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. François Vauvillier et Olivier Voels, « L'escadron H35 du 1er RAM », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 145,‎ .
  3. Régis Potié, « Le périple du 1er RAM reconstitué, juin 1940 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 147,‎ , p. 75-82
  4. a et b Marc Fineltin. ASTORG Joseph d', in memoresist.org.
  5. a et b « Cote 19800035/1468/69909 [Françoise Marie Marguerite d'Astorg] », base Léonore, ministère français de la Culture
  6. a et b RIP Bernard d'Astorg, in 39-45.org'.
  7. (en) Andre Séllier. A History of the Dora Camp: The Untold Story of the Nazi Slave Labor Camp That Secretly Manufactured V-2 Rockets, 2003, p. 85.

Bibliographie

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Articles connexes

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