José María Jiménez
José María Jiménez Sastre, né le à El Barraco et mort d'une crise cardiaque le à Madrid, est un coureur cycliste espagnol.
Nom de naissance |
José María Jiménez Sastre |
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Surnom |
El Chava |
Naissance | |
Décès | |
Nationalité | |
Spécialité |
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1 championnat Champion d'Espagne sur route 1997 5 classements annexes de grands tours Classements de la montagne Tour d'Espagne 1997, 1998, 1999 et 2001 Classement par points Tour d'Espagne 2001 9 étapes de grands tours Tour d'Espagne (9 étapes) |
Il fait ses débuts professionnels en 1993 au sein de l'équipe espagnole Banesto, où il termina sa carrière en 2001. Il est le beau-frère de Carlos Sastre, lui aussi coureur cycliste et vainqueur du Tour de France 2008. Très bon grimpeur, c'est sur les routes espagnoles qu'il a connu ses plus grands succès. Sacré champion d'Espagne sur route en 1997, il a remporté neuf étapes du Tour d'Espagne dont il remporta quatre fois le classement de la montagne et une fois le classement par points. Il termine cette course une fois sur le podium en 1998.
Biographie
modifierJosé Maria Jiménez Sastre, appelé El Chava — surnom qu'il tenait de son grand-père qui l'appelait Chabacano[1] — est né le à El Barraco, modeste village de Castille-et-León en Espagne. C'est en montagne qu'il remporta ses plus grands succès. Ses neuf victoires d'étape sur le Tour d'Espagne (San Rafael 1997, Xorret de Cati, Pal, Andorra, Cerler en 1998, Alto del Angliru 1999 et Pal, La demanda, Arcalis en 2001) témoignent des qualités de ce grimpeur. Sa rivalité avec Abraham Olano au sein de la Banesto alimenta une polémique lors de la Vuelta 1998. Longtemps freiné lors de cette Vuelta dans son rôle d'équipier, il décida d'enfreindre le règlement et d'attaquer son propre leader, ce qu'il fit avec succès puisqu'il lui ravit un temps le maillot amarillo. Il termina troisième de ce Tour d'Espagne avec quatre victoires d'étapes à la clef[1]. Deux ans auparavant, sur une étape de montagne du Tour de France 1996, Jiménez essaie un temps de rejoindre Bjarne Riis menaçant ainsi Miguel Indurain. Après un rappel, il respecte la consigne d'aider son chef de file[1].
José Maria Jiménez possède encore à ce jour le record de victoires d'étapes arrivant au sommet sur la Vuelta. En revanche, le Tour de France ne lui a jamais souri. Il dut en effet se contenter de places d'honneur et se trouva dépassé par des Lance Armstrong, Jan Ullrich et Marco Pantani en grande forme. En effet, il termina deuxième à Courchevel le jour de la dernière victoire de Pantani, lors du Tour 2000, et suivit Armstrong dans ses œuvres durant l'ascension d'Hautacam en 2000.
Le jour de gloire de El Chava fut écrit le , dans le mythique alto del Angliru. Ce jour-là, il lâche Jan Ullrich, le futur vainqueur de la Vuelta, et Roberto Heras, puis rattrape Pavel Tonkov parti plus tôt pour s'imposer et devenir le premier vainqueur au sommet de ce col.
Jiménez meurt d'une crise cardiaque le dans un hôpital psychiatrique de Madrid[2]. Trois ans plus tard, Jesús Manzano déclare au sujet de Jiménez : « le dopage a tué El Chava comme il a tué Pantani[1] ».
Palmarès et classements mondiaux
modifierPalmarès amateur
modifier- 1992
Palmarès professionnel
modifierRésultats sur les grands tours
modifierTour d'Espagne
modifier6 participations
- 1996 : 12e
- 1997 : 21e, vainqueur du classement de la montagne et de la 2e étape
- 1998 : 3e, vainqueur du classement de la montagne et des 6e, 10e, 11e et 16e étapes, maillot or pendant 4 jours
- 1999 : 5e, vainqueur du classement de la montagne et de la 8e étape
- 2000 : abandon (8e étape)
- 2001 : 17e, vainqueur du classement de la montagne, du classement par points et des 8e, 11e et 12e (contre-la-montre) étapes
Tour de France
modifier4 participations
Tour d'Italie
modifier2 participations
Résultats sur les championnats
modifier- Duitama 1995 : 13e de la course en ligne
Classements mondiaux
modifierJosé María Jiménez a été classé au mieux 20e en fin d'année au classement UCI en 1998.
Année | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 |
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Classement UCI | ? | ? | 112e[3] | 90e[4] | 33e[5] | 20e[6] | 28e[7] | 61e[8] | 60e[9] |
Références
modifier- Stéphane Mandard, « Maillot noir (6/10) : l'idole sacrifiée du cyclisme espagnol », sur lemonde.fr, Le Monde,
- « Cyclisme - Jose Maria Jimenez meurt d'une crise cardiaque », sur LeDevoir.com,
- « Classement UCI 1995 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
- « Classement UCI 1996 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
- « Classement UCI 1997 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
- « Classement UCI 1998 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
- « Classement UCI 1999 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
- « Classement UCI 2000 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
- « Classement UCI 2001 » [PDF], Union cycliste internationale (consulté le )
Liens externes
modifier- Ressources relatives au sport :