Joël Barre

délégué général pour l'armement

Joël Barre, né le à Millau (Aveyron), est un ingénieur de l'armement français. Il est délégué général pour l'armement du au , après avoir exercé plusieurs postes dans l'armement (direction générale), l'aérospatial (CNES) et l'industrie de défense (Safran — Snecma).

Joël Barre
Joël Barre en décembre 2017 lors d'un discours à l'École polytechnique
Fonctions
Délégué interministériel au nouveau nucléaire (d)
depuis le
Délégué général pour l'Armement
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
Millau (Aveyron)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Autres informations
A travaillé pour
Grade militaire
Distinctions

Biographie

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Formation

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Joël Barre est diplômé de l'École polytechnique en 1974, et de l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (Supaéro) en 1979. Il intègre le Corps des ingénieurs de l'armement à sa sortie de l'École polytechnique.

Carrière

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Joël Barre commence sa carrière d'ingénieur de l'armement en 1979, au sein du laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques de la direction générale de l'Armement[1]. Il intègre ensuite le programme du missile air-sol moyenne portée (ASMP), dont il prend la direction en 1987[2]. De 1988 à 1991, il participe au programme du satellite espion Hélios, et le dirige de 1991 à 1995[2]. Nommé adjoint au chef du service technique des systèmes stratégiques et spatiaux en 1995, il est ensuite architecte du système de force « commandement, communication, conduite, renseignement » (C3R) à la direction des Systèmes de forces et de la prospective entre février et [1],[3].

Il devient ensuite directeur des programmes au Centre national d'études spatiales (CNES) de 1997 à 2001[4]. En , il est recruté par Safran Aircraft Engines (Snecma) en tant que directeur espace de la division moteurs fusées ; il est ensuite nommé directeur général de la division moteurs spatiaux en [2].

Joël Barre réintègre l'aérospatial public et le CNES en 2007, où il prend la direction du Centre spatial guyanais[3]. Le , il est nommé directeur général délégué du CNES[5],[6].

Le , Joël Barre succède à Laurent Collet-Billon en tant que délégué général pour l'armement et élevé aux rang et appellation d'ingénieur général de classe exceptionnelle de l'armement[7], et reconduit pour deux ans dans cette fonction en [8]. Il quitte son poste le et est remplacé par Emmanuel Chiva.

Le , il est nommé « délégué interministériel au Nouveau Nucléaire »[9] et devient « patron de l'équipe de France du nucléaire » : aidé de Vincent Le Biez, il est chargé de superviser le projet de construction de plusieurs réacteurs nucléaires EPR2 après les échecs de Flamanville soulevés, entre autres, par le rapport critique réalisé par Jean-Martin Folz[10]. Ainsi, il doit directement chapeauter et contrôler les actions d'EDF, mais également des autres intervenants tels Framatome, Orano ou le CEA[10]. Sa proximité avec Luc Rémont le nouveau patron d'EDF, avec qui il a travaillé dans les années 1990, lui apporte un gage de bonne communication pour ses projets[10].

Distinctions

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Publication

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Notes et références

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  1. a et b Confédération amicale des ingénieurs de l'armement, « Joël Barre », Le corps de l’armement, un atout pour la France. Livre cinquantenaire 1968 - 2018 Confédération amicale des ingénieurs de l'armement,‎ , p. 106 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c Helen Chachaty, « Joël Barre prend les commandes de la DGA », Le Journal de l'aviation,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b « Nomination au CNES : Joël Barre nommé directeur général délégué », sur presse.cnes.fr, Centre national d'études spatiales, (consulté le ).
  4. « À la Barre de la DGA », sur forcesoperations.com, Forces opérations blog, (consulté le ).
  5. « Attribution à Joel Barre, Directeur du CSG de la fonction de "Directeur Général Délégué" », sur electronique-mag.com, (consulté le )
  6. Marima Diallo, « Joël Barre est nommé directeur général du CNES », sur www.journal-aviation.com, (consulté le )
  7. Justine Boquet, « Joël Barre est nommé délégué général pour l'armement », sur Air et Cosmos, (consulté le )
  8. Michel Cabirol, « Joël Barre rempile à la tête de la Direction générale de l'armement », sur La Tribune, (consulté le )
  9. Décret du 10 novembre 2022 portant nomination du délégué interministériel au nouveau nucléaire.
  10. a b et c Morgane Bertrand et Caroline Michel-Aguirre, « Joël Barre : Sa Mission ? Éviter un black-out en 2035 », L'Obs, no 3042,‎ , p. 33-34 (ISSN 0029-4713)
  11. Décret du 15 mai 2015 portant promotion et nomination
  12. Décret du 23 avril 2002 portant promotion et nomination
  13. Décret du 2 juillet 2018 portant promotion en faveur des militaires appartenant à l'armée active
  14. Décret du 30 décembre 2011 portant promotion et nomination