Jean de Laborde-Noguez

militaire français

Jean de Laborde-Noguez, né le à Lamothe et mort le en Italie, est un officier des Forces françaises libres, Compagnon de la Libération.

Jean de Laborde-Noguez
François, Pierre, Amable
Jean de Laborde-Noguez
Jean de Laborde Noguez avec l'insigne de la France libre

Naissance
Lamothe (Landes), France
Décès (à 27 ans)
Italie
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Capitaine
Années de service 19351944
Conflits Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Tobrouk
Bir Hakeim
Campagne de Tunisie
Girofano
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945
Famille de Laborde-Noguez

Emblème
Liste des Compagnons de la Libération

Biographie

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Issu d'une famille de rentiers, Jean de Laborde-Noguez est né à Lamothe dans les Landes le [1].

Il s'engage dans l'armée en , au 106e régiment d'infanterie. Promu sergent en , élève officier de réserve à Saint-Cyr, il devient aspirant en , au moment du début de la Seconde Guerre mondiale[1].

Affecté comme chef de section au 24e régiment d'infanterie coloniale à Tripoli au Liban, il est promu sous-lieutenant en . Le , ayant appris la veille l'appel du général de Gaulle, il quitte le Liban pour la Palestine qu'il rejoint grâce à de faux ordres de mission. Avec d'autres Français, il constitue le 1er bataillon d'infanterie de marine qui est pour les Anglais le premier élément constitutif des Forces françaises libres[1].

Il prend part à la campagne de Libye et s'illustre en pénétrant le premier à Tobrouk. le . Il est alors nommé lieutenant et distingué Compagnon de la Libération par décret du [1].

Laborde-Noguez combat ensuite à Bir Hakeim, où il suscite l'admiration lors de la sortie du 10 au . Il combat ensuite à El Alamein, et se distingue encore à la fin de la campagne de Tunisie. Lors de la campagne d'Italie, il est blessé mortellement le à l'attaque du Girofano, et meurt le [1] après avoir passé le commandement à son adjudant Pierre Delsol, lui aussi Compagnon de la Libération[1].

Décorations

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c d e et f Trouplin 2010.

Liens externes

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