Jean Seignemartin

peintre français

Jean Seignemartin, né Lyon le [1] et mort à Alger le [2], est un peintre français, membre de l'École lyonnaise de peinture.

Jean Seignemartin
Jean Seignemartin, photographie anonyme.
Biographie
Naissance
Décès
(à 27 ans)
Alger
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Maître
Élève
Genre artistique
Influencé par
Œuvres principales
Fleurs dans un vase (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Jean Seignemartin naît cours des Chartreux (au 8 de l'actuel cours Général Giraud) à la Croix-Rousse, fils de Jules-César, ouvrier tisseur natif de Saint-Germain-de-Joux (Ain), et de son épouse, née Antoinette Roche, originaire de Grigny (Rhône).

En 1860, il entre à l’École des beaux-arts de Lyon où il devient l’élève d'Achille Chaîne[3], de Michel-Philibert Genod[4] et de Joseph Guichard (1806-1880) qui représentait les traditions d'Eugène Delacroix. Il en sort en 1865 avec le Laurier d’or. Il partage alors l'atelier de son ami, le peintre lyonnais François Vernay.

En 1870, à la déclaration de guerre franco-prussienne, il est mobilisé le et est envoyé dans un corps de pontonniers à Paris, où il contracte la tuberculose.

À son retour de la guerre, il travaille à la décoration de l'abbaye Saint-Michel de Frigolet à l'initiative d'Antoine Sublet.

Il s’installe dans un atelier rue Victor-Arnaud à Lyon et intéresse plusieurs mécènes comme le Docteur Raymond Tripier ou le banquier lyonnais R. Stengelin, père du peintre Alphonse Stengelin dont il est l'ami.

Pendant l'été 1874, il fait un séjour chez M. Pochoy, industriel à Voiron dont il réalise le portrait et celui de sa femme. À l'automne, il part pour l'Algérie où le conduit le docteur Tripier. Il y rencontre Albert Lebourg (1849-1928), professeur de dessin à l'École des beaux-arts d'Alger, dont il influencera fortement le style et qui réalisera son portrait.

 
Autoportrait.

En , il rentre à Lyon mais repart, cinq mois après, pour l'Algérie sur l’avis des médecins. Il meurt à Alger le . Il fallut plusieurs semaines pour ramener son corps à Lyon et l’inhumer au cimetière de Loyasse. Une souscription publique fut ouverte et permit d’orner sa tombe de son buste en bronze réalisé par Étienne Pagny volé dans les années 1970.

Ses œuvres comprennent de nombreux bouquets, scènes de genre et paysages et de nombreux portraits, mais ce sont surtout ses toiles peintes en Algérie qui le firent connaître.

Postérité

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  • Une plaque mémorielle figure sur sa maison natale [5]
  • Un prix de peinture fut créé [6] Il était attribué par l'association croix-roussienne "La République de Gros-Caillou"
    • 1934 Antoine Bazin (1887-1951)[7]

Expositions

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Collections publiques

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Le Ballet de Faust, musée des beaux-arts de Lyon (1871).
  • Musée des beaux-arts de Lyon
    • Don Guichotte (1870)
    • Bords du Rhône, étude
    • Environs de Voiron
    • Portrait de Mlle Mégroz (1870)
    • Portrait de M. Stengelin
    • Ballet de Faust (1871)
    • Lilas (1873)
    • La barque (1875)
    • Une rue d'Alger (1875)
    • Portrait du Dr Raymond Tripier (1875)
    • Mosquée de Sidi Abd er Rhaman (1875)
    • Femme arabe au bain
    • Odalisque à l'esclave
    • Femmes d'Alger (1875)
    • Autoportrait
  • Paris, musée d'Orsay
    • Fleurs dans un vase (1874)
    • Boucherie à Alger (1875)
  • Musée national des beaux-arts d'Alger
    • l'Adoration des Mages d'après Rubens
    • Paysage de Bou-Saâda
  • Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne
    • L'Homme au lévrier
    • Paysage d'hiver Sud-Algérien 1875
  • Musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole
    • La Terrasse
    • Baigneurs
  • Musée Paul-Dini,Villefranche/Saône
    • Paysage du Lyonnais

Notes et références

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  1. Archives de Lyon Acte de naissance no 1478 dressé le 18/04/1848
  2. ANOM Acte de décès no 622 dressé à Mustapha
  3. 24 octobre 1814 - 29 janvier 1884.
  4. Michel-Philibert Genod, peintre d'histoire et de genre, est né à Lyon en 1796, et est mort à Lyon le 25 juillet 1862.
  5. « Photographes en Rhône-Alpes :  : 8, cours Général-Giraud », sur bm-lyon.fr (consulté le ).
  6. Chantal Rittaud-Hutinet :Mémoire vivante de la Croix-Rousse: documents et étude phonétique Editions du Centre national de la recherche scientifique, 1982
  7. http://cdn2_4.reseaudespetitescommunes.fr/cities/730/documents/flzqsh988em4ia9.pdf

Annexes

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Bibliographie

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  • Maurice Frèze, Seignemartin, sa vie, son œuvre, 1876
  • Charles Faure, Alphonse Stengelin, Seignemartin, A. Rey et Cie Imprimeurs, 1905
  • Colette Bidon, Jean Seignemartin, Musée des Beaux–Arts de Lyon, 1984

Liens externes

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