Jean Martin d'Escrienne
Jean Martin d'Escrienne est né le à Meursault, dans le département de la Côte-d'Or, et mort le . Il était cadet de la France libre, (Promotion Bir Hakeim-1943), ancien officier de la 1re division française libre et aide de camp du Général de Gaulle de 1966 à 1970.
Biographie
modifierJean Martin d'Escrienne (1922-2014) est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie française originaire de Champagne[1], issue de Noël Martin (1675-1758), bourgeois d'Ecriennes (Marne), officier du roi, chef de la fruiterie du roi à Versailles.
- Jean-Baptiste Martin d'Escrienne (1675-1758), était Maître des eaux et Forêts au bailliage de Vitry.
- Alexandre Martin d'Escrienne (1764-1831), était capitaine d'artillerie, chevalier de Saint-Louis.
- Alexandre Martin d'Escrienne (1764-1831), ancien élève de l'École de Brienne, était officier au Royal artillerie (Régiment d'Auxone), chevalier de Saint-Louis. Il rejoignit l'armée de Rochambeau en Amérique. Il a quitté le service en 1791.
- Adolphe Étienne Martin d'Escriennes (1805-1880), était maire d'Ecriennes de 1840 à 1877. *Henry Martin d'Escrienne (1832-1890), officier, était maire d'Ecriennes.
Jean Martin d'Escrienne est le fils de Louis Martin d'Escrienne (1887-1922), décédé à 35 ans et le petit-fils d'Henry Martin d'Escrienne. Participant à la Résistance intérieure française, en liaison avec le maquis local, il décide à l'âge de 20 ans, en accord avec sa mère, de rejoindre à Londres les Forces Françaises Libres du Général de Gaulle.
Carrière
modifierJean Martin d'Escrienne rejoint le Général de Gaulle à Londres en , après un périple par l'Espagne, le Portugal et Gibraltar. Il est directement affecté à la formation des cadets de la France Libre comme élève aspirant et en sort avec le grade de sous-lieutenant. Il participe aux campagnes d'Égypte, de Libye, de Tunisie et d'Italie. Il participe au Débarquement de Provence dans les rangs de la 1re division française. Le , il est blessé d'une balle à la poitrine lors de la bataille de libération d'Hyères. Hospitalisé à Casablanca, il reprend le combat en Alsace, toujours au sein de la 1re division française libre, dans la 4e brigade[2].
Après la Guerre 1939-1945, Jean Martin d'Escrienne a poursuivi sa carrière militaire. Devenu colonel, il est commandeur de la Légion d'honneur. En 1966, il est nommé aide de camp du Général de Gaulle au Palais de l'Élysée jusqu'au mois d'. Il restera à ses côtés jusqu'à sa mort, survenue en .
Ouvrages
modifierJean Martin d'Escrienne a publié plusieurs ouvrages :
- Le Général m'a dit...(1966-1970), Plon, 1973.
- De Gaulle de loin et de près, Plon, 1978.
- Charles de Gaulle officier : de Saint-Cyr à la dissuasion, ADDIM, 1990.
- De Gaulle sans frontières : témoignage, Thélès, DL 2007
Références
modifier- Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, ed. Sedopols, 2012, p. 550
- Citation à l'ordre de la division : « 6 avril 1945- Le sous-lieutenant d'Escrienne Jean, chef de section anti-char faisant partie du S.A de Rossfeld, a par son allant et par l'exemple continuel qu'il a donné à ses hommes, pris une part prépondérante à la défense héroïque du village de Rossfeld qui a résisté aux furieux assauts de l'ennemi »