Jean-Baptiste Morraglia
Jean-Baptiste Morraglia, né le dans le 8e arrondissement de Paris[1] et mort le à Port-d'Envaux (Charente-Maritime), est un général français qui s'illustra dans la Résistance au sein des Forces françaises de l'intérieur.
Jean-Baptiste Morraglia | ||
Jean-Baptiste Morraglia en 1946 | ||
Naissance | 8e arrondissement de Paris |
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Décès | (à 75 ans) Port-d'Envaux (Charente-Maritime) |
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Origine | France | |
Arme | Armée de l'air | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1911 – 1946 | |
Commandement | Région B des Forces françaises de l'intérieur | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | voir section | |
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Biographie
modifierFils d'un couple de domestiques, il est incorporé dans l'armée en 1911. Pilote de bombardier durant la Première Guerre mondiale dans l’escadrille Br 120 commandé par le lieutenant Henri Lemaître – un des premiers pilotes des Lignes Aériennes Latécoère en 1919 –, il est nommé lieutenant en 1918. Il rejoint Pierre-Georges Latécoère en 1919 et devient chef de l’aéroplace d’Alicante (Espagne).
Sa carrière au sein des Lignes Aériennes Latécoère, puis de la CGEA, est relativement courte, puisqu'il aurait quitté la compagnie en 1920 pour revenir au sein de l'armée. En 1939, il est colonel et commande le groupe de bombardement no 15. Après la défaite, il rejoint une commission d'armistice. En 1942, il est recruté par Léon Faye pour rejoindre le réseau Alliance (nom de code « Épervier »), dont il est le responsable pour le sud-ouest en 1943[2].
À la Libération de la France, Jean Morraglia est général de brigade des FFI, commandant de la région B (Basses-Pyrénées, Landes, Charente-Maritime, Vendée, Deux-Sèvres, Gironde)[3] pendant un temps, malgré une confusion dans le commandement[4] puis général de brigade aérienne, avant de rejoindre la réserve.
Distinctions et honneurs
modifierDécorations
modifier- Grand-croix de la Légion d'honneur le 26 mars 1962 par décret du Ministre des Armées
- Grand officier de la Légion d'honneur (16 juin 1945)
- Commandeur de la Légion d'honneur (16 juin 1938)
- Officier de la Légion d'honneur (15 janvier 1930)
- Chevalier de la Légion d'honneur avec citation à l'ordre de l'armée (07 août 1918)
- Médaille militaire avec citation à l'ordre de l'armée (22 octobre 1917)
- Croix de guerre –
- Croix de guerre –
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Médaille de la Résistance française (26 Mars 1945)
- Médaille coloniale
- Médaille interalliée de la Victoire
- Médaille commémorative de la guerre –
Décorations étrangères
modifierProtectorat français au Maroc (décoration coloniale)
modifierProtectorat français de Tunisie (décoration coloniale)
modifierNotes et références
modifier- Archives de Paris, état-civil numérisé du 8e arrondissement de Paris, registre des naissances de l'année 1890, acte No 775 portant mention marginale du décès (vue 12/16 de la numérisation).
- Fourcade, tome 2, p. 128.
- Fabrice Bourrée, « "Région B" », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
- Stéphane Weiss, « L'établissement d'une autorité militaire dans le Sud-Ouest en 1944-1945 », sur cairn.info (consulté le ).
- « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
Bibliographie
modifier- Marie-Madeleine Fourcade, L'Arche de Noé, t. 2, Paris, éditions Fayard, coll. « Le Livre de poche » (no 3140), (réimpr. 1998) (1re éd. 1968), 446 p.