Jacques Le Chevallier
Jacques Le Chevallier, né à Paris le et mort à Fontenay-aux-Roses le , est un artiste peintre verrier vitrailliste, décorateur, aquarelliste, illustrateur et graveur français.
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Chevalier de la Légion d'honneur, Officier de l'ordre national du Mérite |
Biographie
modifierSon père était représentant dans le milieu de l'architecture et sa mère était professeur de dessin à la ville de Paris.
Il suit les cours de l'École nationale des arts décoratifs de 1911 à 1915 où il est l'élève de Paul Renouard et d'Eugène Morand.
Lors de la Première Guerre mondiale, il est mobilisé de 1915 à 1919 dans le service de santé[1]. En octobre 1920, il devient peintre-verrier dans l'atelier parisien de Louis Barillet - dans un premier temps au 7, rue Alain-Chartier, puis, à partir de 1932, au 15, square Vergennes - avec qui, en compagnie de Théo Hanssen pour la période 1923-1940, il collaborera jusqu'en 1945, année où il installera son atelier au 6 rue Joseph-Leguay à Fontenay-aux-Roses[2].
Marié en 1921 à Jeanne Bourard (1896-1982), condisciple de l'École des arts décoratifs qui lui donnera sept enfants[1], il est membre de la Société des artistes décorateurs et sociétaire du Salon d'Automne, auxquels il a quelquefois participé en tant qu'artiste (peintures et aquarelles de paysages qui lui sont inspirées par ses villégiatures), de même qu'il est membre fondateur en 1925 de l'Union des artistes modernes (UAM)[2] et membre en 1930 de la Société es artistes décorateurs. Il effectue en 1927 un voyage en Suisse avec Gino Severini et Alexandre Cingria[1].
En 1948, il réorganise, en collaboration avec Maurice Rocher et Joseph Pichard, les ateliers d'art sacré fondés au 8, rue de Furstenberg par Maurice Denis et Georges Desvallières (il en assure seul la direction à partir de 1950)[1] et, à partir de 1952, il est chargé du cours de vitrail à l'École nationale supérieure des beaux-arts. Il a entre autres pour élève Jean-Marie Martin et Pierre Gessier.
Mort en 1987 à l'âge de 90 ans, il repose au cimetière de Fontenay-aux-Roses[3].
Son œuvre
modifierLuminaires
modifierJacques Le Chevallier est entre autres connu pour sa production de luminaires à partir des années 1920, puis des années 1930 : en collaboration avec René Koechlin, « Des lampes-sculptures d'un style apuré et aux formes résolument modernes, à partir de matériaux industriels comme l'aluminium et l'ébonite »[4], destinées aux particuliers en général ou s'intégrant à des projets architecturaux bien définis (ex : villa Cavrois à Croix). De nombreuses œuvres sont exposées au musée d'art moderne Richard Anacréon de Granville.
Vitraux
modifierIl créa aussi de nombreux vitraux et des verrières, à Paris (atelier du verrier Louis Barillet, 15 square Vergennes)[5], pour le pavillon français de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris.
Figuratifs ou abstraits, les vitraux de Jacques Le Chevallier font en général l'unanimité auprès des architectes et des maîtres d'ouvrages de son temps. Son travail avec son fils en l'église Saint-Pierre de Borny pour l'architecte Georges-Henri Pingusson à Metz est perçu comme l'une de ses plus belles réalisations[6].
Contributions bibliophiliques
modifier- Renée Zeller, Sur les traces de Saint Tarsicius, ou le beau voyage de quatre enfants de chœur, illustrations de Lacques Le Chevallier, Maison de la Bonne Presse, 1936.
- Jeanne Ancelet-Hustache, Contes pour les fêtes carillonnées, illustrations de Jacques Le Chevallier, Blond et Gay, Paris, 1938.
Écrits
modifier- Jacques Le Chevallier, Marie-Alain Couturier, Maurice Morel, Michel Florisoone et Pierre-Raymond Régamey, Le prêtre et la création artistique, revue L'Art sacré n°9-10, éditions Le Cerf, mai-juin 1950.
- Jacques Le Chevallier, « Les verrières modernes » dans, sous la direction de Louis Grodrecki, Les vitraux de Notre-Dame de Paris, Nouvelles Éditions latines, 1981.
Conservation
modifierViitraux d'églises
modifierFrance
modifier- Cathédrale Saint-Maurice d'Angers (Maine-et-Loire), verrières modernes, 1957[1] dont, en la nef, le roi René d'Anjou, portant au cou le collier de l'Ordre de Saint-Michel, et sa mère Yolande d'Aragon[7],
- Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais (Oise), vitraux de la chapelle Sainte-Anne (Vie de Sainte Anne) et du triforium, 1954-1957[1],
- Cathédrale Saint-Jean de Besançon (Doubs), 5 baies, 1948,
- Cocathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse (Ain), 3 vitraux (chapelle des fonts baptismaux, chapelle Saint-Vincent-de-Paul, chapelle Notre-Dame de Lourdes),
- Cathédrale Notre-Dame de Laon (Aisne),
- Cathédrale Notre-Dame de Paris, vitraux de la nef haute et des tribunes, 1954-1965[8],[9],[10],[1],
- Cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons (Aisne), 8 baies : vitraux hauts du pourtour du chœur (scènes de l'Ancien Testament et de la vie du Christ), chapelle Saint-Rufin, chapelle Saint-Pierre, chapelle de la Vierge, après 1960[1],
- Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse, Commémoration du jubilé sacerdotal de Monseigneur Jules Saliège en 1945, vitrail, 1952[11],
- Basilique Notre-Dame d'Alençon (Orne),
- Basilique Notre-Dame-de-la-Trinité de Blois (Loir-et-Cher),
- Basilique Saint-Sauveur de Dinan[12],
- Basilique Notre-Dame de Marienthal de Haguenau (Bas-Rhin),
- Basilique Sacré-Cœur de Lutterbach, Nouveau Testament et Scènes de baptême, 32 verrières (nef : 16 ; baptistère : 6 ; transept : 6 ; chapelle : 4), 1952[13],
- Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre de Paris 5 vitraux[14],
- Basilique Saint-Quentin de Saint-Quentin (Aisne),
- Collégiale Notre-Dame de Dole (Jura), vitrail nord du transept représentant les saints liés à l'histoire de Dole (Jura) dont Sainte Colette et Saint François de Sales, 1957,
- Église Saint-Michel d'Aiguilhe,
- Église Saint-Martin d'Arthenac (Charente-Maritime), baie, 1951.
- Église Saint-Rémy d'Augy (Aisne), vitraux de l'abside (personnages de l'époque mérovingienne liés à l'évangélisation de la région : Berthe au Grand Pied, la reine Clotilde, Clovis Ier, Gondebaud) et du transept (L'Annonciation, La bataille de Bouvines), vers 1930[15],
- Église Saint-Samson d'Aunay-sur-Odon, 8 lancettes et 2 rosaces du transept[16],[17],
- Église Saint-Pierre d'Autruy-sur-Juine (Loiret), vitraux du chevet et du bas-côté, 1951 et 1957,
- Église Sainte-Monique de Bagneux,
- Église Saint-Germain de Barneville-sur-Mer (Manche)[12],
- Église Saint-Sauveur de Bellême, Apparition de Saint Michel à Jeanne d'Arc, baie n°7 en la chapelle Notre-Dame-Auxiliatrice, vers 1920-1925[18],
- Église Saint-Côme-et-Saint-Damien de Bénestroff[19],
- Église Saint-Joseph de Besançon (Doubs), ensemble des dalles de verre coloré[20],
- Église Saint-Pierre de Biville (Manche), La vie du bienheureux Thomas Hélie, vitraux[12],
- Église Saint-Nicolas du Foix de Blois (Loir-et-Cher), vitraux, 1959-1969,
- Église Saint-Aignan de Bonny-sur-Loire (Loiret), vitraux de la rosace, 1954, et de 2 fenêtres, 1953 et 1956,
- Église de l'Immaculée-Conception de Boulogne-Billancourt, vitraux de la chapelle Saint-Charles-de-Foucauld,
- Église Saint-Martin de Buschwiller (Haut-Rhin)[21],
- Église Sainte-Germaine de Calais (Pas-de-Calais), Vie de Sainte Germaine, vitraux, 1934[22],
- Église Saint-Crépin de Château-Thierry (Aisne), 3 baies du chœur, 20m2, 1958-1960,
- Église Saint-Martin de Condé-sur-Noireau (Calvados), 87m2, 1953.
- Église du Sacré-Cœur de Dijon (Côte d'Or),
- Église Notre-Dame de Doullens (Somme),
- Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Falaise, verrières de la nef, du transept et du baptistère, 72m2, 1961.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Fontenay-aux-Roses,
- Église Saint-Stanislas des Blagis de Fontenay-aux-Roses,
- Église Saint-Rémi de Fontenoy (Aisne),
- église abbatiale Saint-Taurin de Gigny (Jura), 3 vitraux du bas-côté sud, 1956,
- Église Saint-Gouesnou de Gouesnou (Finistère), L'Arbre de Jessé, vitrail[12],
- Église Notre-Dame du Cap Lihou de Granville (Manche)[23],[24],
- église Saint-Georges de Haguenau (Bas-Rhin)[25],[26],[27],
- Église Saint-Pierre de La Chapelle-en-Juger (Manche), verrière, 1957-1959,
- Église Saint-Marcel de Laon (Aisne),
- Église Saint-Martin, Le Cateau-Cambrésis (Nord), vitraux, 1933-1935,
- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Lierval (Aisne),
- Église Saint-Rémi de Limé (Aisne), Légende de Saint Hubert, vitrail[28],
- Église Saint-Vigor de Louvigny (Calvados), vitraux dont Crucifixion, 1952[29],
- Église Notre-Dame de Marle (Aisne),
- Église Saint-Martin de Martigny-Courpierre (Aisne)[28],
- Église Saint-Pierre de Borny, Metz, verrières abstraites[6].
- Église Saint-Martin de Monthenault (Aisne),
- Église Saint-André-du-Bas-Montreuil, Montreuil (Seine-Saint-Denis), vitraux, 1944[1],
- Église Saint-Paterne d'Orléans (Loiret), vitraux, 1945-1952,
- Église Saint-Germain de Pantin (Seine-Saint-Denis), vitrail abstrait près des fonts baptismaux[30],
- Église Notre-Dame de Clignancourt de Paris, Litanies de la Vierge et de la Sainte Trinité, vitraux du chœur, 1970[31],
- Église Notre-Dame-de-la-Gare de Paris, Le Taureau de Luc et l'Homme de Matthieu ; L'Aigle de Jean et le Lion de Marc, 2 vitraux,
- Église Notre-Dame-des-Otages de Paris[32],
- Église du Saint-Esprit de Paris,
- Église Sainte-Jeanne-de-Chantal de Paris, Litanies de la Vierge, 8 vitraux de la chapelle d'axe, 1954[33],
- Église Saint-Waast de Rilly-sur-Aisne (Ardennes), vitraux, 1944[1].
- Église Notre-Dame de La Roche-Posay,
- Église de Saint-Ay (Loiret), vitrail, 1956,
- Église Saint-Martin de Saint-Dié-des-Vosges[34].
- Église de Saint-Florent-le-Jeune (Loiret), vitraux, 1980,
- Église Saint-Hilaire de Saint-Hilaire-du-Harcouët, vitraux, 1953,
- Église de Saint-Jean-le-Blanc (Loiret), vitraux, 1950,
- Église Saint-Laurent de Saint-Paul-aux-Bois (Aisne), 3 rosaces, 1 lancette, 3m2, 1955,
- Église Saint-Georges de Saint-Paulien (Haute-Loire)[19],
- Église Saint-Pierre de Saint-Pierre-Aigle, (Aisne),
- Église Saint-Ouen de Sancy-les-Cheminots (Aisne),
- Église Saint-Étienne de Schnersheim, Les Paraboles, Catherine d'Alexandrie, Christ glorieux, Saint-Étienne, 15 vitraux de la nef et du chœur[35],
- Église Saint-Rémi de Sermoise (Aisne), ensemble des 9 vitraux du chœur (Les quatre évangélistes entourant Abraham et Melchisedech) et du transept (Litanies de la Vierge)[15],[36],
- Église Saint-Suliau de Sizun (Finistère)[12],[37],
- Église du Sacré-Cœur de Tergnier, 26 verrières abstraites, 1962,
- Église Sainte-Jeanne-d'Arc du Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais), La vie de Jeanne d'Arc, vitraux de la nef par Jacques Le Chevallier (flanc nord) et Max Ingrand (flanc sud),
- Église Saint-Julien de Tours (Indre-et-Loire), vitraux du chœur, 1960-1961,
- Église de Villemurlin (Loiret), vitraux, 1977,
- Chapelle de l'Institution Jeanne-d'Arc d'Argentan (Orne),
- Chapelle Saint-Léon de Maisons-Alfort, Scènes évangéliques, vitraux, 18m2[38],
- Chapelle Saint-Gauzelin (dépendant de l'église Saint-Martin), Malzéville, vitraux partiellement détruits,
- Chapelle de l'École normale catholique, Paris,
- Chapelle Sainte-Bernadette de Paris, Assomption de la Vierge, vitrail, 1952,
- Chapelle Notre-Dame du Travail, Torcy (Saône-et-Loire),
- Hôtel de ville de Fontenay-sous-Bois, Le Saint-Sacrement au dessus du saint Graal, vitrail d'après le carton de Charles Bisson, 1944[39],
Allemagne
modifier- Église de Dudweiler, vitraux, 83m2, 1955-1957,
- Église Notre-Dame de Trèves (Liebenfraukirche), verrières comparées à « une véritable tapisserie » par la commission d'art sacré et de reconstruction en Rhénanie-Palatinat[12].
Belgique
modifier- Église Saints-Pierre-et-Paul d'Ethe,
- Église Saint-Victor de Ham-sur-Sambre, 2 baies, 9m2, 1950.
Luxembourg
modifier- Basilique d'Echternach, verrières du chœur, 54m2, 1950-1952,
- cathédrale Notre-Dame de Luxembourg (où il a déjà travaillé en 1937 avec l'atelier Barillet), verrières abstraites de la tribune, 20m2, 1966.
Suisse
modifier- Église Saint-Pierre de Bourg-Saint-Pierre, 15 vitraux dont Saint Pierre, Saint Bernard, Saint Maurice d'Agaune, Saint Nicolas de Flüe, Notre-Dame du Mont-Carmel, Saint Louis de Gonzague, Sainte Thérèse de Lisieux, 1950[40].
- Église de Charrat, vitraux, 1963.
- Chapelle d'Icogne (Jean-Marie Ellenberger architecte, 1946), vitraux, 1950.
- Chapelle du couvent des Capucins, Sion (Valais)[41].
- Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Vernayaz, vitraux, 1950.
Autres collections publiques
modifierÉtats-Unis
modifier- Minneapolis Institute of Art, Minneapolis, dons Norwest Bank Minnesota (en) :
- Metropolitan Museum of Art, New York, lampe, 1926-1927[44].
France
modifier- Musée de l'Image, Épinal, Compère Guilleri, gouache 46x61cm primée au concours d'illustration des Vieilles chansons de France, Salon de l'imagerie française, 1941 (dépôt du Centre national des arts plastiques)[45].
- Musée d'Art moderne Richard-Anacréon, Granville.
- Artothèque de l'espace Jacques-Prévert, Mers-les-Bains :
- Œdipe, gravure sur bois.
- Bacchus, gravure sur bois.
- Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, Paris[46].
- Lycée Hélène-Boucher, Paris, Athéna, vitrail en triptyque[47].
- Musée national d'art moderne, Paris, six luminaires, 1927-1930[48].
- Fonds national d'art contemporain, Puteaux, lampe de bureau, vers 1927, ancienne collection Robert Mallet-Stevens, 12, rue Mallet-Stevens, Paris[49].
- La Piscine, Roubaix :
- Saint François de Sales, Saint Martin et Saint Étienne, étude de vitrail[50].
- Paysan portant sa hotte, gravure sur bois, vers 1924[51].
- Sans titre, composition abstraite, gravure sur bois, vers 1950[52].
- Cité du vitrail, Troyes, Saint Marcel et Geneviève de Paris, vitraux, 1937[19].
Collections privées
modifierFrance
modifier- Villa Cavrois, Croix (Nord), luminaires en applique aux arceaux en aluminium du vestibule, 1932[53],[54].
- Château de Gourdon (Alpes-Maritimes), lampe à pans mobiles "N.40", 1928[55].
- Villa Noailles, Hyères, plafond de verre du parloir rose, 1925[55].
- Appartement de l'Aga Khan III, Paris, vitraux, 1930[55].
- Résidence-atelier de Louis Barillet, 15, square Vergennes, Paris, vitraux.
- Villa des frères Jean et Joël Martel, 10, rue Mallet-Stevens, 16e arrondissement de Paris, cage d'escalier, 1927[55].
- Léonce Rosenberg, 75, rue de Longchamp, 16e arrondissement de Paris, vitrail.
-
Villa Cavrois, Croix (Nord), le vestibule
-
Villa Noailles, Hyères, plafond de verre du parloir rose
-
le 15, square Vergennes, Paris
-
Villa des frères Martel, Paris, escalier
Inde
modifier- Yeshwant Rao Holkar II, maharaja d'Indore, Manik Bagh, Indore[56].
Expositions
modifierExpositions personnelles
modifier- Galerie Lucy Krohg, 10bis, place Saint-Augustin, Paris, 1938 (Jacques Le Chevallier - Trente aquarelles)[57], 1943.
- Galerie Colette Allendy, Paris, 1960[58].
- Galerie Arlette Chabaud, Paris, 1967.
- Dalerie des deux portes, Versailles, 1977.
- Galerie Jean Camion, Paris, 1982.
- Jacques Le Chevallier - Rétrospective, musée de Saint-Maur, 1982.
- La Piscine, Roubaix, mars-mai 2007.
- Musée départemental de l'Oise, Beauvais, juin-septembre 2007.
- la fondation Solange-Bertrand, Montigny-lès-Metz, 2007.
- le 15 square Vergennes à Paris, octobre 2007 - février 2008.
- Jacques Le Chevallier (1896-1987) - Idées de lumière, abbaye de Hambye ; musée d'Art moderne Richard-Anacréon, Granville ; musée d'art et d'histoire d'Avranches, juin-octobre 2010[59],[60].
Expositions collectives
modifier- Salon de la Société nationale des beaux-arts, Paris, 1922[58], 1931.
- Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, Paris, avril-octobre 1925.
- Salon d'automne, Paris, 1923, sociétaire en 1925, 1926, hommage en 1927[61].
- Première exposition de l'Union des artistes modernes, pavillon de Marsan, Paris, 1930[62].
- Les métaux dans l'art, musée Galliera, Paris, 1932.
- Exposition UAM, galerie de La Renaissance, Paris, 1933.
- Exposition internationale d'art religieux, Rome, 1934[58].
- Salon de la Société des artistes décorateurs, Paris, 1935.
- Exposition universelle de 1937, Paris, pavillon pontifical[63] et verrières du concours de Notre-Dame de Paris[1].
- Vitraux et tapisseries modernes, Petit Palais, Paris, 1939.
- Salon de l'imagerie française, musée Galliera, Paris, mars 1941[45].
- Salon des réalités nouvelles, Paris, de 1950 à 1957[2].
- Triennale de Milan, 1957.
- Biennale de Venise, 1960[58].
- Paris-Moscou, 1900-1930, centre Georges-Pompidou, Paris, 1979[2].
- De Bonnard à Baselitz - Dix ans d'enrichissements du cabinet des estampes, 1978-1988, Bibliothèque nationale de France, Paris, 1992[46].
- Chagall, Soulages, Benzaken… Le vitrail contemporain, Cité de l'architecture et du patrimoine, palais de Chaillot, Paris, mai-septembre 2015[64].
- Les collections du Maharaja d'Indore, Musée des Arts décoratifs, Paris, octobre 2019 - janvier 2020[56].
- Vitraux d'artistes de Notre-Dame de Paris à l'abbaye royale de Fontevraud, abbaye Notre-Dame de Fontevraud, juillet-novembre 2020[65].
- Aunay-sur-Odon est aujourd'hui l'image du bonheur - La reconstruction d'Aunay-sur-Odon, mairie d'Aunay-sur-Odon, février 2023[17].
Réception critique
modifier- « Toute sa fervente sensibilité, Jacques Le Chevallier parvient à la mettre dans ses aquarelles. Je sais de calmes paysages où il sut enclore discrètement ses plus grandes émotions. Ses séjours en Italie, en Auvergne, en Bretagne ont étendu son répertoire et plus intenses sont devenues ses notations. L'aquarelle chez lui garde quelque chose d'un art spontané, mais point hâtif, elle est une forme d'art extrêmement directe où l'on sent la grave présence d'une pensée, d'une méditation. Le choix même des paysages, leur beauté austère exprime bien les préférences et le caractère de Jacques Le Chevallier. » - Raymond Cogniat[57]
Prix et distinctions
modifier- Médaille d'or de la Triennale de Milan, 1957.
- Grand Prix au pavillon français de l'Exposition universelle de 1958, Bruxelles.
- Chevalier de la Légion d'honneur, 1958.
- Officier de l'ordre national du Mérite, 1978.
- Grand Prix des métiers d'art de la région Île-de-France, 1980.
Élèves
modifier- Henri Déchanet (1930-2019).
- Jean-Marie Martin (1922-2012).
Références
modifier- Ouvrage collectif, L'art sacré au XXe siècle en France, Éditions de l'Albatros - Présence du livre, 1995, p. 181 et 210.
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.8, p. 394.
- Philippe Landru, le cimetière de Fontenay-aux-Roses, Cimetières de France et d'ailleurs, mars 2010
- Ouvrage collectif, Jacques Le Chevallier (1896-1987) - Idées de lumière, éditions Musée d'art et d'histoire d'Avranches, 2010.
- Sous la direction de Jean-François Archieri et Cécile Nebout, Atelier Louis Barillet, maître-verrier, éditions Alternatives, 2005.
- Ville de Metz, l'église Saint-Pierre de Borny
- Maison de Lorraine, vitrail de la cathédrale d'Angers par Jacques Le Chevallier, 2019
- Collection Hemis, contribution de Jacques Le Chevallier à Notre-Dame-de-Paris
- Notre-Dame de Paris, les vitraux
- Ministère de la culture, Notre-Dame de Paris : les vitraux du XXe siècle
- Centre national des arts plastiques, vitrail de Jacques Le Chevallier en la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse
- Vitraux Lumières, Jacques Le Chevallier
- Ministère de la culture, Basilique du Sacré-Cœur de Lutterbach, les 32 verrières
- Centre national des arts plastiques, vitraux de Jacques Le Chevallier en la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
- Jean-Charles Capponier, Frédéric Fournis, Alexandra Gérard et Pascale Touzet, « L'art sacré entre les deux guerres : aspects de la première reconstruction en Picardie », In Situ, revue des patrimoines, n°12, 2009, § 45
- Alain Nafilyan, « La reconstruction des édifices religieux en Basse-Normandie après la Seconde Guerre mondiale », In Situ, revue des patrimoines, n°11, 2009, § 62-64
- Mairie d'Aunay-sur-Odon, Aunay-sur-Odon est aujourd'hui l'image du bonheur - La reconstruction d'Aunay-sur-Odon, catalogue d'exposition, février 2023, pp. 66-72
- Ministère de la culture, Église Saint-Sauveur de Bellême, Jacques Le Chevallier
- « Les rencontres de la Cité du vitrail - Jacques Le Chevallier », Canal 32 (visionner en ligne - durée : 6'25")
- Racines comtoises, Église Saint-Joseph de Besançon
- Florian Zobenbiehler, « Le futur plus beau maître-autel de l'Est de la France », L'ami hebdo, 26 janvier 2023
- « Les vitraux de l'église Sainte-Germaine peuvent-ils sauver l'édifice de la démolition ? », La Gazette du Patrimoine, 29 juillet 2020
- Hélène Lassau, « Les vitraux de Jacques Le Chevallier à l'église Notre-Dame de Granville », Revue de l'Avranchin et du pays de Granville, t.84, fascicule 410, 2007, pp. 23-43.
- Isabelle Samson-Ewald, Les vitraux de Notre-Dame du Cap Lihou, éditions du Signe, 2019.
- André-Marcel Burg, Haguenau, l'histoire d'une ville d'Alsace racontée aux jeunes, ville de Haguenau, 1950 ; André-Marcel Burg et Alphonse Brand, L'église Saint-Georges de Haguenau, église de Haguenau, 1963.
- Mes vitraux favoris, L'église Saint-Georges d'Haguenau
- Aloyse Prümm, Revue des vitraux de l'église Saint-Georges de Haguenau, église de Haguenau, avril 2022
- Florent Corbier, « Les réseaux de l'art sacré : les églises de la reconstruction dans l'Aisne », dans, sous la direction de Jacques Verger, La forme des réseaux : France et Europe (Xe-XXe siècle), éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, Aubervilliers, 2015
- Patrimoine de la paroisse Saint-François-des-Odons, Vitraux de l'église Saint-Vigor-de-Louvigny
- Tourisme 93, Église Saint-Germain de Pantin
- Journées européennes du patrimoine, visite de l'église Notre-Dame de Clignancourt
- Églises du confluent, Église Notre-Dame des Otages de Paris
- Patrimoine Histoire, Paris, l'église Sainte-Jeanne-de-Chantal
- Mes vitraux favoris, église Saint-Martin de Saint-Dié-des-Vosges
- Ministère de la culture, Verrieres de l'église Saint-Étienne de Schnersheim
- Ministère de la culture, Vitraux de l'église Saint-Rémi de Sermoise
- Jacques-Yves Cordier, Les vitraux de Jacques Le Chevaller dans l'église de Sizun, 23 juin 2023
- Centre nationale des arts plastiques, vitraux de Jacques Le Chevallier en la chapelle Saint-Léon de Maisons-Alfort
- Centre national des arts plastiques, vitrail de Jacques Le Chevallier en l'hôtel de ville de Fontenay-sous-Bois
- Chanoine Maurice Ribordy, « La paroisse de Bourg-Saint-Pierre et ses prieurs », Annales valoisiennes, 1953, p. 318
- Bourgeoisie de Sion, Le couvent des Capucins, 2018, p. 25
- Minneapolis Institute of Art, Jacques Le Chevallier, "lampe 1927-1930" dans les collections
- Minneapolis Institute of Art, Jacques Le Chevallier, "Lampe à pans mobile N°40" dans les collections
- Metropolitan Museum of Art, Jacques Le Chevallier dans les collections
- Musée de l'Image, Jacques Le Chevallier dans les collections
- Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992, p. 250.
- Lycée Hélène-Boucher, plaquette du cinquantenaire, 1988.
- Musée national d'art moderne, Jacques Le Chevallier dans les collections
- Fonds national d'art contemporain, Jacques Le Chevallier dans les collections
- La Piscine, "Saint François de Sales, Saint Martin et Saint Étienne" dans les collections
- La Piscine, "Paysan portant sa hotte" dans les collections
- La Piscine, gravure sur bois, vers 1950, dans les collections
- Villa Cavrois, Une œuvre d'art totale
- Les amis de la vo=illa Cavrois, Le vestibule de la villa Cavrois, décembre 2013
- Christie's, Collections du château de Gourdon, catalogue du 31 mars 2011
- Axelle Corty, « Pourquoi l'exposition sur le Maharaja est absolument à voir ce week-end à Paris », AD magazine, 15 novembre 2019
- Raymond Cogniat, Jacques Le Chevallier, éditions Galerie Lucy Krohg, Paris, 1938.
- Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains.
- Vassilika Lytras, « Jacques Le Chevallier, l'art du maître de la lumière », Granville, ma ville, 2010
- « L'artiste Jacques Le Chevallier mis en lumière à Avranches, Granville et Hambye à travers trois expositions », Avranches infos, 6 juin 2010
- Patrick-F. Barrer, L'Histoire du Salon d'automne de 1903 à nos Jours, Arts et Images du Monde, Paris, 1992, p. 304.
- Arlette Barré-Despont, Union des artistes modernes, éditions du Regard, 1986.
- Paris Art Déco Society, Maîtres verriers et mosaïstes
- Cité de l'architecture et du patrimoine, Chagall, Soulages, Benzaken… Le vitrail contemporain, dossier de presse, 2015
- Abbaye Notre-Dame de Fontevraud, Vitraux d'artistes de Notre-Dame de Paris à l'abbaye royale de Fontevraud, présentation de l'exposition, 2020
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Isabelle Samson-Ewald, Les vitraux de Notre-Dame de Cap Lihou, éditions du Signe, 2019.
- Véronique David et Laurence de Finance, Chagall, Soulages, Benzaken… Le vitrail contemporain, Lienart : Cité de l'architecture et du patrimoine, 2015.
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- Michel Coistia et Jean-Marie Lecomte, Les églises de la reconstruction dans les Ardennes., Éditions Noires Terres, , « Jacques Le Chevallier (1896-1987). Rilly-sur-Aisne entre le sacré-Cœur et Notre-Dame de Paris », p. 361-365.
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- Ouvrage collectif, Jacques Le Chevallier (1896-1987) - Idées de lumière, éditions Musée d'art et d'histoire d'Avranches, 2010.
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- Émilie Jitiaux, Gilles Rousvoal (sous la direction de Jean-François Archieri et Cécile Nebout), Atelier Louis Barillet, maître-verrier, éditions Alternatives, 2005.
- Jean-Pierre Blin, « Les expressions artistiques intégrées à l'architecture : le vitrail et la dalle de verre », dans, sous la direction de Jean-Michel Thibault, actes des Rencontres nationales, Royan, 20 septembre 2003, Renouveau de l'architecture sacrée à la reconstruction, éditions du CAUE 17, décembre 2003.
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- Caroline Piel, « La querelle des vitraux », revue Monumental, 2000.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.8, Gründ, 1999.
- Ouvrage collectif, L'art sacré au XXe siècle en France, éditions de l'Albatros - Société Présence du livre, 1995.
- Jean-Pierre Blin, « Le vitrail dans les églises de la reconstruction en Picardie (1919-1939) », dans Le vitrail en Picardie et dans le nord de la France aux XIXe et XXe siècles, éditions Encrage, Amiens, 1995.
- Patrick-F. Barrer, L'Histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
- Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin Delcroix, Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
- Chantal Bizot, Yvonne Brunhammer et Suzanne Tise, Les années UAM - 1929-1958, Union des arts décoratifs, 1988.
- Arlette Barré-Despont, Union des artistes modernes, éditions du Regard, 1986.
- Annick Gwenaël, « Les dynasties du vitrail », Le Monde, (lire en ligne).
- René Huyghe de l'Académie française et Jean Rudel, L'art et le monde moderne, vol.2, Larousse, 1970.
- Raymond Cogniat, Jacques Le Chevallier, éditions Galerie Lucy Krohg, Paris, 1938.
- Jean-Louis Blanc et Bernard Sanial, « Jacques Le Chevallier (1896-1987), « le maître de la lumière » : présence d’un grand maître verrier en Haute-Loire », bulletin historique de la Société Académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, t. XCVII,
Audiovisuel
modifierFonds d'archives
modifier- Archives diocésaines, Bayeux (Calvados), Église d'Aunay-sur-Odon : correspondance entre Le Chevallier et Lecocq, juin-juillet 1950.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Site officiel de Jacques Le Chevallier