Jacques-Joseph Schelle
Jacques-Joseph Schelle, né le à Wormhout (Flandre française), et mort le à Dunkerque (Nord) est un ecclésiastique qui fut évêque constitutionnel du Nord de à .
Jacques-Joseph Schelle | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Wormhout (Flandre française) |
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Décès | (à 55 ans) Dunkerque (Nord) |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque constitutionnel du Nord | ||||||||
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Biographie
modifierJacques-Joseph Schelle, issu d'une famille de la bourgeoisie flamande, nait à Wormhout. Son père Benoît est bailli de cette ville, et sa mère est Thérèse Neut, elle aussi issue d'une famille de la petite bourgeoisie qui a donné plusieurs échevins. Il fait ses études au séminaire d'Ypres puis devient professeur au collège de Bergues de à et pendant 6 mois principal.
Il prête le serment à la Constitution civile du clergé et il est nommé le curé constitutionnel de la paroisse Saint-Eloi de Dunkerque. En lors de la Terreur il refuse de bruler ses lettres de prêtrise et il est incarcéré dans la citadelle de Lille jusqu'en .
Le siège du diocèse du Nord étant vacant depuis le transfert de Claude François Marie Primat dans le diocèse du Rhône, il est élu évêque constitutionnel du Nord par 31 voix sur 64 électeurs le . Il est sacré à Reims le . Il assiste au concile de à Paris et se démet après le Concordat sans s'être jamais montré à Cambrai. Il redevient curé concordataire de la paroisse de Dunkerque où il continue d'arborer sa crosse et sa mitre jusqu'à ce que l'évêque concordataire de Cambrai Louis Belmas lui en fasse une la défense expresse. Il meurt à Dunkerque le [1]. Sa mort brutale est source de discordes. En effet, après avoir démissionné, il reprend la cure de Saint-Eloi de Dunkerque qui était convoitée par l'abbé Macquet, ancien vicaire qui avait émigré à la Révolution. Aussi, lorsque Jacques Schelle disparaît, l'abbé Macquet est accusé de l'avoir empoisonné et est malmené par la population, le jour des obsèques. Pour prouver son innocence, il demanda une autopsie, qui, pratiquée en public, permet de conclure à une mort naturelle. Malgré tout, Macquet refuse la cure de Saint-Eloi qui lui est proposée juste après.
Notes et références
modifier- Paul Pisani, Répertoire biographique de l'épiscopat constitutionnel (1791-1802), A. Picard & Fils, Paris, 1907, p. 234-235
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la religion :