Jérôme Baloge
Jérôme Baloge, né le à Niort, est un homme politique français. Il est membre du Parti radical et maire de Niort depuis 2014.
Jérôme Baloge | |
Fonctions | |
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Président de la communauté d'agglomération du Niortais | |
En fonction depuis le (10 ans, 7 mois et 9 jours) |
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Élection | 15 avril 2014 |
Réélection | 10 juillet 2020 |
Prédécesseur | Pascal Duforestel |
Maire de Niort | |
En fonction depuis le (10 ans, 7 mois et 27 jours) |
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Élection | 28 mars 2014 |
Réélection | 26 mai 2020 |
Prédécesseur | Geneviève Gaillard |
Conseiller municipal de Niort | |
En fonction depuis le (16 ans, 8 mois et 3 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 |
Réélection | 23 mars 2014 15 mars 2020 |
Maire | Geneviève Gaillard (2008-2014) lui-même (depuis 2014) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Niort (Deux-Sèvres) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR (jusqu'en 2000) UMP-PRV (2008-2011) UDI-PRV (2012-2017) MR (2017-2021) PRV (depuis 2021) |
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Biographie
modifierJeunesse et études
modifierJérôme Baloge est le fils d'un cadre et d'une enseignante.[réf. souhaitée]
Il est diplômé de Sciences Po Bordeaux en 1994.[réf. souhaitée] Il continue des études à l'université Panthéon-Sorbonne, où il soutient un mémoire de DEA de relations internationales en 1996 sous la direction du professeur Jacques Soppelsa sur le thème « la langue, vecteur de relations internationales : espaces, solidarités et communautés linguistiques internationales »[1].
En 2004, il obtient une thèse de doctorat en science politique dans ce même établissement, dont le sujet est l'enjeu linguistique dans les relations internationales[2].
Carrière professionnelle
modifierDirecteur territorial à ERDF, il enseigne parallèlement l'histoire de l'Europe depuis 1815 à l'École des hautes études internationales et politiques (HEIP), du groupe Omnes Éducation, à Paris[3].Il est en disponibilité et se consacre à sa fonction de maire depuis son élection.[réf. souhaitée]
Carrière politique
modifierMouvements politiques
modifierGaulliste social, il quitte le RPR en 2000 pour fonder et devenir secrétaire général d'Appel d'R[4] , un mouvement de jeunes séguinistes[5][source insuffisante].
En 2002, il devient délégué national du Pôle Républicain[6][source insuffisante], organisation qui appelait à soutenir la candidature de Jean-Pierre Chevènement pour l'élection présidentielle de 2002 et regroupait notamment Appel d'R.
En 2003, il devient le président-fondateur de l'Union gaulliste pour une France républicaine (UGFR). Ce mouvement fusionne en 2009 avec l'Action pour le renouveau du gaullisme et de ses objectifs sociaux de l'ancien ministre Jean Charbonnel. Il est alors élu secrétaire général du nouvel ensemble : la Convention des gaullistes sociaux pour la Ve République[7]. Jean Charbonnel lui cède la présidence à la fin de l'année 2013.
Parcours électoral
modifierEn 2002, il est candidat dans la première circonscription des Deux-Sèvres sous l'étiquette du Pôle républicain, obtenant 1,06 % des suffrages au premier tour[8].
En 2011, il est présent au second tour de l'élection cantonale du canton de Niort-Ouest sous l'étiquette du Parti radical, alors membre de l'UMP, et obtient 36,76 % face au sortant Gérard Zabatta[9].
En 2012, il est présent au deuxième tour de la législative dans la première circonscription des Deux-Sèvres sous l'étiquette du Parti radical valoisien et soutenu par l'UMP et l'UDI, et fait 43,80 % des voix[10].
Le , la liste de rassemblement sans étiquette qu'il porte[11] est élue dès le premier tour des élections municipales de Niort en obtenant 54,32 % des voix contre la liste de la députée-maire PS sortante Geneviève Gaillard qui obtient 20,35 % des voix[12],[13]. Il met fin à six décennies de gauche au pouvoir à Niort[14]. Il est officiellement élu maire lors du conseil municipal du [15].[source insuffisante]
En 2020, il annonce sa candidature à sa propre succession au sein d'une liste indépendante au premier tour, notamment soutenue par Les Républicains et La République en Marche. Il est réélu dès le premier tour avec 67,99 % des voix.[réf. souhaitée]
Actions
modifierEn 2014, il expulse le Centre national des arts de la rue installé depuis 2011 au sein du bâtiment des Usines Boinot, afin de faire démolir ce site classé en zone inondable[16].
Il refuse l'installation d'un centre de rétention pour l'accueil des migrants de Calais[17].
Son conseil d’agglomération met en place la gratuité des bus. L'agglomération niortaise devient la plus grande collectivité de France où les transports en commun sont gratuits[18].[source insuffisante] Une augmentation de la fréquentation des transports à hauteur de 23 % est observée dans l'année[19]. Ses opposants pointent un bilan plus mitigé[20].
Prises de position
modifierSoutien à Emmanuel Macron
modifierEn 2019, il signe une tribune dans le Journal du Dimanche avec 72 autres maires de France en soutien à Emmanuel Macron[21]. Il est ensuite soutenu par la majorité présidentiel pour les élections municipales de 2020.
Émeutes de 2023
modifierAprès les émeutes de l'été 2023 à la suite de la mort de Nahel, il rejette la faute sur "les réseaux sociaux et l'extrême gauche"[22]. Il se dit ensuite satisfait des annonces du gouvernement en matière de sécurité, mais demande des réponses de plus long terme, prenant appui sur les positions de Jean-Louis Borloo[23].
Résultats électoraux
modifierÉlections municipales
modifierAnnée | Parti | Position | Commune | 1er tour | 2d tour | Rang | Élus | |||
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Voix | % | Voix | % | |||||||
2014 | UDI-PRV | Tête de liste | Niort | 12 304 | 54,31 | - | 1er | 36 / 45 | ||
2020 | MR | Tête de liste | Niort | 10 649 | 67,99 | - | 1er | 39 / 45 |
Élections législatives
modifierAnnée | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||
2002 | PR | 1re des Deux-Sèvres | 424 | 1,06 | 9e | - | |||
2012 | PRV | 1re des Deux-Sèvres | 15 494 | 30,64 | 2e | 20 814 | 43,80 | 2e |
Élections cantonales
modifierAnnée | Parti | Canton | 1er tour | 2d tour | |||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||
2011 | UMP-PRV | Niort-Ouest | 1 798 | 31,02 | 2e | 2 190 | 36,76 | 2e |
Décorations
modifierNotes et références
modifier- Revue Française de Science Politique - 1997 - vol 47 - p. 101
- Jérôme Baloge et Jacques Soppelsa, « L' enjeu linguistique dans les relations internationales », Bibliothèque : Université Panthéon-Sorbonne. Bibliothèque Pierre Mendès France., (lire en ligne)
- « Municipales, le coup de tonnerre de Niort - La Croix », sur La Croix (consulté le )
- « Appel d'R (ADR) - France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
- L'Hémicycle - 13 mars 2002
- Profession Politique 6 mars 2002
- « Présentation de la Convention des gaullistes sociaux pour la Ve République », sur www.gaullismesocial.fr (consulté le )
- « Résultats des élections législatives 2002 », sur www.lexpress.fr (consulté le )
- « Résultats des élections cantonales 2011 ».
- « Résultats des élections législatives 2012 », sur www.lexpress.fr (consulté le )
- « Niort Municipale : Jérôme Baloge candidat "sans étiquette" », sur www.courrierdelouest.fr (consulté le )
- « Municipales : Jérôme Baloge, la surprise de Niort », sur LEFIGARO (consulté le )
- « A Niort, 60 ans de gauche ont été balayés en un seul tour de scrutin », sur Figaro Live, (consulté le )
- « Niort : la forteresse socialiste pulvérisée », sur www.lanouvellerepublique.fr (consulté le )
- « 28 mars 2014 : Jérôme Baloge nouveau maire de Niort », sur www.vivre-a-niort.com (consulté le )
- « Arts de la rue : mais pourquoi Niort ne veut plus de sa “grande volière” ? » (consulté le )
- « Accueil des migrants : le maire de Niort s'y oppose alors que plusieurs villes de la région se portent volontaires - France 3 Poitou-Charentes », sur France 3 Poitou-Charentes (consulté le )
- « Les transports publics seront gratuits en 2017 », sur www.lanouvellerepublique.fr (consulté le )
- « Niort : La fréquentation des bus en hausse de 23% depuis la mise en place de la gratuité »
- « A Niort, le bus est gratuit depuis deux ans, mais le bilan est mitigé », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Voici la tribune des 72 maires et élus locaux de droite et du centre qui annoncent leur soutien à Macron », sur lejdd.fr, (consulté le )
- Jordan GUERIN-MORIN, « Emeutes urbaines à Niort après la mort de Nahel : le maire a démonté les barrages des casseurs », sur Courrier de l'Ouest, (consulté le )
- Yves Revert, « Émeutes : « Les gens ont eu peur et demandent à être protégés » », sur La Nouvelle République, (consulté le )
- Décret du 3 juillet 2024 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur
Voir aussi
modifierLien externe
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