Irouléguy

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Irouléguy (en basque : Irulegi) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Irouléguy
Irouléguy
Panorama d'Irouléguy.
Blason de Irouléguy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Joseph Mocho
2020-2026
Code postal 64220
Code commune 64274
Démographie
Gentilé Irulegitar
Population
municipale
369 hab. (2021 en évolution de −0,54 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ 43″ nord, 1° 17′ 57″ ouest
Altitude Min. 166 m
Max. 810 m
Superficie 9,38 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Jean-Pied-de-Port
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Irouléguy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Irouléguy
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Irouléguy
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Irouléguy

Le gentilé est Irulegitar[1].

Géographie

modifier

Localisation

modifier
 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Irouléguy se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 123 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 51 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 47 km de Mauléon-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Anhaux (1,2 km), Saint-Étienne-de-Baïgorry (3,8 km), Ascarat (3,8 km), Lasse (4,0 km), Uhart-Cize (4,8 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (5,4 km), Ispoure (5,4 km), Saint-Martin-d'Arrossa (6,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Irouléguy fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9],[10]. La commune est dans le pays de Baïgorry-Ossès (Baigorri-Ortzaize), au sud-ouest de ce territoire.

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes sont Anhaux, Ascarat, Saint-Étienne-de-Baïgorry et Saint-Martin-d'Arrossa.

Communes limitrophes d’Irouléguy[11]
Saint-Martin-d'Arrossa
Saint-Étienne-de-Baïgorry   Ascarat
Anhaux

Hydrographie

modifier
 
Réseaux hydrographique et routier d'Irouléguy.

La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[12],[Carte 1].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[14].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

  • Moyenne annuelle de température : 13,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 12,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 734 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1963 à 2017 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[18]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records IROULEGUY (64) - alt : 237 m 43° 10′ 54″ N, 1° 17′ 42″ O
Records établis sur la période du 01-01-1963 au 31-10-2017
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3 3,2 5 6,4 9,7 12,7 14,7 14,8 12,3 10,1 6 4 8,5
Température moyenne (°C) 7,5 8 10,3 11,7 15,2 18,2 20,3 20,5 18,3 15,3 10,6 8,3 13,7
Température maximale moyenne (°C) 11,9 12,9 15,6 17,1 20,8 23,7 25,9 26,2 24,4 20,5 15,2 12,5 18,9
Record de froid (°C)
date du record
−15,4
09.01.1985
−10,5
08.02.12
−9,5
01.03.05
−3,2
05.04.1975
−0,2
14.05.1995
2,8
09.06.1985
5,8
08.07.1978
4
30.08.1986
2
21.09.1977
−2,5
16.10.09
−8,5
23.11.1988
−9,8
25.12.01
−15,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
24,8
28.01.1966
27
26.02.1994
30
21.03.1990
32,6
30.04.05
35
17.05.1964
40
26.06.11
41
19.07.16
42
04.08.03
39,2
08.09.1966
34
04.10.04
27
07.11.15
26
03.12.1985
42
2003
Précipitations (mm) 146 129,8 124,7 139,3 106,9 77 65,6 76,1 92,5 122,1 164,8 153,4 1 398,2
Source : « Fiche 64274001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

modifier

Réseau Natura 2000

modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nive »[20], d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[21],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensée sur la commune[22],[Carte 3] : les « landes de Larla-Jarra et d'Orzaize-Izpura » (4 429,5 ha), couvrant 10 communes du département[23].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Irouléguy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

Occupation des sols

modifier
 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,4 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %), prairies (20,4 %), forêts (17 %), zones urbanisées (0,3 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Lieux-dits et hameaux

modifier
  • Bursoritz (Moussouritz) ;
  • Hiriburu ;
  • Mendixko ;
  • Sorhouette, Sorhoeta ou Soroheta ;
  • Subitarte.

Voies de communication et transports

modifier

Irouléguy est desservie par les routes départementales D 15 et D 615.

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune d'Irouléguy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009, 2011 et 2014[30],[28].

Irouléguy est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[31]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[32],[33].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[34]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[35].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Irouléguy.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[36]. 59,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[37].

Toponymie

modifier

Étymologie

modifier

Mikel Belasko et Jean-Baptiste Orpustan notent que le toponyme basque Irulegi est formé par les mots hiru ("trois") et hegi ("bord, crête"), et signifie les "trois crêtes"[38]. Une allusion hypothétique aux trois sommets qui dominent cette partie du pays de Baïgorry, Jara (812 mètres) au nord, Munhoa (1023 mètres) au sud et Oilarandoy (933 mètres) au sud-ouest.

Attestations anciennes

modifier

Le toponyme Irouléguy apparaît[39] sous les formes Yrurleguy[40] (1264), Yrulegui[40] (1413), Irulegui (1513, titres de Pampelune[41]), Yrulegui (1621, Martin Biscay[42]) et Sanctus Vincentius de Iruleguy (1764, collations du diocèse de Bayonne[43]).

Autres toponymes

modifier

Etcheverry est un ancien fief, relevant du royaume de Navarre, cité dans le dictionnaire de 1863[39].

Le toponyme Sorhouette apparaît[39] sous les formes Soroete (XIIIe siècle, cartulaire de Bayonne[44]), Sorhete (1397, notaires de Navarrenx[45]), Soroheta (1513, titres de Pampelune[41]) et Sorueta (1621, Martin Biscay[42]).

Graphie basque

modifier

Son nom basque actuel est Irulegi[1].

Histoire

modifier

La paroisse d'Irouléguy est mentionnée[40] en 1354.

Héraldique

modifier
  Blason
De gueules à six billettes d'argent rangées en fasce, 3 et 3.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2008 Jacques Irume    
2008 2014 Jacques Irume    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

modifier

La commune d'Irouléguy participe à sept structures intercommunales[46] :

Irouléguy accueille le siège du SIVU Hiruen Artean.

Démographie

modifier

L'enquête de 1786[47] recense à Irouléguy 41 maisons et 293 personnes[48].
La même enquête relève à Sorhouette 28 maisons et 156 personnes[49].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[51].

En 2021, la commune comptait 369 habitants[Note 9], en évolution de −0,54 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
440443443406386440498529461
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
403363342323352355366323332
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
310318291267276284288265259
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
251232212233240290316324370
2018 2021 - - - - - - -
359369-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

modifier

L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Le vignoble d’Irouleguy est situé autour de Saint-Étienne-de-Baïgorry et Saint-Jean-Pied-de-Port. Il s'agit de l'un des plus petits vignobles de France, le seul du Pays basque nord. Il est classé AOC depuis 1970.

Culture locale et patrimoine

modifier

Patrimoine civil

modifier
  • Les dolmens d'Arrondo et d'Artxuita, édifiés à environ 600 m l'un de l'autre sur l'escarpement est de la montagne de Jarra, sont tous les deux datés du Néolithique et classés au titre des monuments historiques[54],[55] ;
  • Un gaztelu zahar se dresse au lieu-dit Mendixko ;
  • La ferme Etxeberria[56] date de la fin du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle ;
  • Un lavoir, alimenté par un cours d'eau.

Patrimoine religieux

modifier
  • La chapelle Saint-André[57] d'origine médiévale (XIIe siècle) fut rebâtie au XVIIe siècle ;
  • L'actuelle église Saint-Vincent[58], à campenard, date de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle. L'ancienne église, connue aujourd'hui sous le nom de chapelle Saint-Vincent[59], remonte au milieu du Moyen Âge ;
  • Le cimetière recèle des dalles funéraires[60], des croix[61], une plaque commémorative[62] et des stèles discoïdales[63] inventoriées par le ministère de la Culture.

Équipements

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Irouléguy » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Irouléguy », sur geoportail.gouv.fr.
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Irouléguy », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a et b - Académie de la langue basque
  2. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Irouléguy et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Irouléguy et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Irouléguy et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches d'Irouléguy », sur villorama.com (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  9. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  11. Carte IGN sous Géoportail
  12. « Fiche communale d'Irouléguy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  14. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « Définition d’une normale climatologique », sur meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  17. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  18. « Fiche du Poste 64274001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Irouléguy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « site Natura 2000 FR7200786 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Irouléguy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF les « landes de Larla-Jarra et d'Orzaize-Izpura » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Irouléguy », sur Géorisques (consulté le ).
  29. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  30. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  31. « Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr, (consulté le ).
  32. « Réglementation-usages du feu à l’air libre - obligations légales de débroussaillement - département 64 », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr date=16 septembre 2022 (consulté le ).
  33. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  34. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  35. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Irouléguy », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  37. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  38. Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux (monographie), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, coll. « Centre d'études linguistiques et littéraires basques », [éd. revue et corrigée] (1re éd. ), 244 p., 21 cm (ISBN 2867813964 et 9782867813962, OCLC 72757865, BNF 40190262, présentation en ligne), p. 90
  39. a b et c Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
  40. a b et c Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice de présentation d'Irouléguy
  41. a et b Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
  42. a et b Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
  43. Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  44. Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  45. Notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  46. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
  47. Archives nationales K 1235, n° 21, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 77.
  48. avec un cheptel composé de 23 chevaux, mulets ou juments, 1802 brebis, 157 vaches et 320 cochons
  49. avec un cheptel composé de 10 chevaux, mulets ou juments, 1166 brebis, 77 vaches et 225 cochons
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  54. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le dolmen d'Arrondo
  55. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le dolmen d'Artxuita
  56. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Etxeberria
  57. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Saint-André
  58. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent
  59. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Saint-Vincent
  60. [1][2], [3][4], Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les dalles funéraires
  61. [5][6][7][8][9][10][11][12], Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les croix du cimetière
  62. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la plaque commémorative du cimetière
  63. [13][14][15][16][17][18][19][20][21] [22][23][24][25][26][27][28][29], Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les stèles discoïdales

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier