Interactions de la psychanalyse

Les Interactions de la psychanalyse questionnent, au niveau épistémologique et interdisciplinaire, le rapport qu'entretient la psychanalyse avec d'autres champs du savoir, notamment dans le domaine des sciences humaines et sociales et de la culture en général.

Historique et définition

modifier

Dans un article intitulé L'Intérêt de la psychanalyse (Das Interesse an der Psychoanalyse, 1913) paru simultanément en allemand et en français à Bologne dans Scientia, « revue internationale de synthèse scientifique », il apparaît qu'« il s'agit moins pour Freud de recenser les différents champs d'application possibles de la psychanalyse que d'aborder celle-ci du point de vue des “nombreux domaines du savoir pour laquelle elle est intéressante” »[1]. En dehors de l'intérêt qu'elle présente pour la psychologie (exposé dans la première partie), la seconde partie de l'essai montre l'intérêt que présente la psychanalyse « pour les sciences non psychologiques »[1]. Dans cette seconde partie, « la plus originale », selon Alain de Mijolla, il est ainsi question de l'intérêt que peut avoir la psychanalyse pour d'autres disciplines comme les « sciences du langage », la philosophie, la biologie, l'« histoire du développement », l'« histoire de la civilisation », l'esthétique, la sociologie et la pédagogie[2],[3],[note 1].

Pour Sophie de Mijolla-Mellor, qui en a introduit la notion au niveau de la recherche à l'université[4] et réfère à Freud dans son texte sur L'Intérêt de la psychanalyse[5], il s'agit avec les « interactions de la psychanalyse » ainsi désignées, et au-delà même de l'ancienne psychanalyse appliquée, d'une autre façon de penser l'interdisciplinarité qui consiste à se « situer dans les interstices des disciplines », le point de contact étant aussi le lieu d’une séparation. Être dans l’interdisciplinaire consisterait à « faire ressortir la différence des approches disciplinaires vis-à-vis d’un même objet. »[6].

Psychanalyse et psychologie

modifier

Freud et la psychologie

modifier

Même si les rapports de la psychanalyse et de la psychologie restent une question épineuse, de nombreux textes de Sigmund Freud montrent que ce dernier « n'a jamais éprouvé la moindre difficulté [...] à faire de la psychanalyse une partie ou la base même de la psychologie » [7]. Toutefois, à partir de 1953, la plupart des psychanalystes français ont jugé bon de les séparer[7]. La psychanalyse n'est pas seule en jeu, le philosophe Yvon Brès note une réaction contre le « psychologisme » dans de nombreuses autres disciplines : en rechercher les origines éclairerait, selon lui, « d'un jour intéressant toute l'histoire de la philosophie et des sciences depuis la fin du XVIe siècle »[7]. Ce qui est en jeu, estime-t-il, « c'est seulement la possibilité, pour une psychologie du comportement, de participer à la mise au jour de ces structures spatio-temporelles dynamiques qui [...] correspondraient aux différentes modalités de la sexualité prégénitale »[7].

Psychanalyse, psychopathologie et psychothérapies

modifier

La psychanalyse a évolué en reprenant des éléments de psychothérapies, comme celle par l'hypnose d'abord pratiquée par Freud[8] et en particulier en étudiant la relation entre l'hypnotiseur et l'hypnotisé, relation qui représente la forme la plus ancienne de la relation psychothérapique[9]. L'étude, la critique et l'évolution des modalités d'investissement de la relation thérapeutique ont conduit à la théorisation du transfert et du cadre divan/fauteuil de la cure analytique[10].

Alors que la vision de Groddeck, à savoir que toute maladie est due à un trouble psychique, ne fait pas l'unanimité parmi les psychanalystes, plus tard[réf. nécessaire], la notion de psychosomatique prendra de l'importance avec par exemple Pierre Marty, Michel Fain, Michel de M'Uzan[11].

Psychanalyse et médecine

modifier

Michael Balint mettra en place des groupes Balint, groupe d'échanges et réflexion entre psychanalystes et médecins sur leurs pratiques respectives à partir d'études de cas. Plusieurs services hospitaliers de soins somatiques associent des psychanalystes dans leurs équipes[12].

Psychanalyse et sciences du langage

modifier

Psychanalyse et philosophie

modifier

La psychanalyse s'inspire entre autres de notions philosophiques. Freud, bien que méfiant vis-à-vis des "systèmes" philosophiques, s'inspira par exemple de Friedrich Nietzsche, de Schopenhauer, de Franz Brentano[13].

Psychanalyse et art

modifier

Freud a écrit Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci en 1910, puis Le Moïse de Michel-Ange[14] en 1914. Il note dans sa correspondance qu'il considère son premier essai à moitié comme une fiction romanesque[15]. De même Lacan rappelait que Freud a toujours marqué avec un infini respect qu'il entendait ne pas trancher de ce qui, de la création artistique, faisait la véritable valeur[16].

Freud considère le refoulement ou la sublimation, satisfaction pulsionnelle détournée, comme des concepts fondamentaux de la psychanalyse. La sublimation serait dans ce cas l'effort de l'artiste pour engendrer une satisfaction ne passant pas par l'acte, sinon celui de créer. Cette approche tenterait donc de réduire la qualité d'une œuvre d'art à son contenu latent, sa signification inconsciente[réf. nécessaire]. La notion de sublimation est discutée par d'autres chercheurs, Melanie Klein, Deleuze et Guattari, René Girard, Jean-François Lyotard) ainsi qu'en esthétique, en histoire de l'art[17] et dans les cultural studies, et encore actuellement par les Lacaniens[18][précision nécessaire].

Psychanalyse et pédagogie

modifier

Sigmund Freud publie en 1913 son essai L'Intérêt de la psychanalyse, où il montre, entre autres, l'intérêt « pédagogique » (Das Pedagogische Interesse) de la psychanalyse pour les éducateurs[19]. Dans son texte Sur la psychologie du lycéen, conférence qu'il donne devant les élèves de son ancien lycée en 1914, il évoque les phénomènes transférentiels attachés à la position d'élève[20]. Il évoque les trois métiers impossibles que sont selon lui « éduquer, soigner et gouverner »[21]. Il confie à Anna Freud, sa fille, la tâche d'appliquer la psychanalyse à la pédagogie. Avant elle, Sándor Ferenczi[22], Oskar Pfister[23], Hans Zulliger[24] et Melanie Klein s'étaient intéressés à la pédagogie psychanalytique. Plus récemment et en francophonie, les travaux de Mireille Cifali[25], de Jeanne Moll et de Jacques Lévine[26], de Claudine Blanchard-Laville[27], ou encore de Francis Imbert[28] articulent psychanalyse et pédagogie, sur le plan de l'application de la psychanalyse.

Psychanalyse et histoire

modifier

Selon l'historien et épistémologue François Dosse, les relations entre la psychanalyse et l'histoire sont loin d'être paisibles, même si elles ont beaucoup de problèmes qui les rassemblent. Parmi ceux-ci, Dosse évoque les approches respectives des deux disciplines, qui se situent entre « la narrativité, la temporalité du récit » d'une part, et « des aspirations scientifiques » (cohérence, rapports de causalité) d'autre part[29]. Alors que « la cure a pour visée paradoxale de changer le passé », ainsi que le montre Conrad Stein dans L'enfant imaginaire, c'est cependant « mission impossible » pour l'historien qui est coupé du passé « par une rupture infranchissable, celle qui oppose les générations vivantes des disparus », comme pour le psychanalyste « qui échoue sur une structure d'incomplétude du sujet analysant »[29].

La notion d'après-coup en psychanalyse qui relie passé et présent, peut aussi intéresser l'historien[29].

Un certain rapport analogue à la temporalité et à la subjectivité rapproche également les deux disciplines. Par exemple, Pierre Nora a défini en 1987 le « genre nouveau » que représente l' égo-histoire , en partant du « postulat que l'historien éclaire l'histoire qu'il écrit, quelle que soit sa spécialité, en dévoilant sa propre histoire »[29].

Psychanalyse et sociologie

modifier

Psychanalyse et anthropologie

modifier

Selon Bertrand Pulman[30], le débat entre psychanalyse et anthropologie s'amorce dans les années 1920 en Grande-Bretagne avec William Halse Rivers Rivers (1864-1922)[31] - surtout connu pour ses travaux sur le trouble de stress post-traumatique - en 1918 et Charles Gabriel Seligman (1873-1940)[32] en 1924, tous deux médecins de formation confrontés aux névroses traumatiques de guerre du conflit mondial de 1914-1918.

Ce n'est qu'avec Géza Róheim (1891-1953) en 1950 et Georges Devereux (1908-1985) en 1951 qu'une véritable anthropologie psychanalytique verra le jour[33].

Psychanalyse et religion

modifier

La pensée de Jacques Lacan est moins critique à l'égard de la religion, et a inspiré plusieurs auteurs chrétiens, notamment Louis Beirnaert, Françoise Dolto, Denis Vasse, Antoine Vergote ou encore Thierry de Saussure[34].

Notes et références

modifier
  1. Chez Ernest Jones, les huit domaines de la science étudiés par Freud sont nommés dans l'ordre : philologie, philosophie, biologie, génétique, histoire de la civilisation, théorie et histoire de l'art, sociologie, pédagogie.

Références

modifier
  1. a et b Alain Rauzy, « Notice » pour L'intérêt que présente la psychanalyse, OCF.P vol.  XII : 1913-1914, Paris, PUF, 2005 (ISBN 2 13 052517 2), p. 96-97.
  2. Mijolla 2005 p.869-871.
  3. Ernest Jones, La vie et l'œuvre de Sigmund Freud, 2 / Les années de maturité 1901-1919 (New York, 1955), traduction française d'Anne Berman (1961), Paris, PUF, 4e édition: 1988 , (ISBN 2 13 041481 8), p. 228-233.
  4. École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie, p. 25.
  5. Mijolla-Mellor 2005 p.1358.
  6. S. de Mijolla-Mellor, « L’impact de la psychanalyse dans la pluridisciplinarité », Mag philo, site consulté le 28 septembre 2019, [lire en ligne].
  7. a b c et d Yvon Brès, « Freud au ras des pâquerettes. Une psychanalyse psycho-neurologique ? », Psychanalyse à l'université vol. 19, no 74, 1994, p. 37-38.
  8. L’hypnose - Textes - 1886-1893 Sigmund Freud. Introduction et présentation de Mikkel Borch-Jacobsen. L’Iconoclaste, 2015, 410 p.
  9. Léon CHERTOK, « HYPNOSE », sur universalis.fr (consulté le ).
  10. François Roustang, Influence, Éditions du Minuit, Collection Critique, 1991, 186 pages (ISBN 9782707313652) [1]
  11. Institut de Psychosomatique de Paris
  12. Forbes Jorge, « Maktoub? L’influence de la psychanalyse sur l’expression des gènes », La Cause freudienne, 2008/2 (N° 69), p. 26-30. URL : https://www.cairn.info/revue-la-cause-freudienne-2008-2-page-26.htm
  13. Paul-Laurent Assoun: Freud, la philosophie et les philosophes, Quadrige 2005.
  14. Voir Le Moïse de Michel-Ange (Der Moses des Michelangelo).
  15. lettre du 7 nov. 1914 à Hermann Struck, noté par Jean-Luc Chalumeau, Lecture de l'art, Paris, 2002, p.87 (1re éd. 1981).
  16. Id. et Jacques Lacan, Le séminaire. Livre XI, Paris, 1973, p. 81.
  17. Par exemple on peut consulter le chapitre d'Anne D'Alleva, Histoire de l'art et psychanalyse, dans son manuel Méthodes & théories de l'histoire de l'art [trad. de Methods & theories of art history] (Paris, 2006, p. 88-108 (ISBN 2-35278-006-3)).
  18. Nouvelle interprétation de l'art
  19. Sigmund Freud, « L'Intérêt de la psychanalyse », in Résultats, idées, problèmes, Puf, 1984.
  20. Sigmund Freud, « Sur la psychologie du lycéen », 1914.
  21. Mireille Cifali, « Métier “impossible” ? une boutade inépuisable », Le Portique, 1999/4, [lire en ligne].
  22. Sándor Ferenczi, « Psychanalyse et pédagogie », in Psychanalyse I. Œuvres complètes, t. I : 1908-1912, Paris, Payot, 1968, p. 51-56.
  23. Élisabeth Roudinesco, « Danielle Milhaud-Cappe : éduquer les consciences plutôt que punir », Le Monde, [lire en ligne].
  24. Hans Zulliger, « Psychanalyse et leadership à l’école », Cliopsy, no 19 [2].
  25. Mireille Cifali, Freud pédagogue ? Psychanalyse et éducation, Puf, 1982.
  26. Jacques Lévine et Jeanne Moll, Je est un autre, ESF, 2011.
  27. Claudine Blanchard-Laville, Les enseignants entre plaisir et souffrance, Puf, 2001.
  28. Francis Imbert, L'Inconscient dans la classe, ESF, 1996.
  29. a b c et d François Dosse, « Histoire et psychanalyse », dans Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia et Nicolas Offenstadt (dir.), Historiographies. Concepts et débats, 2 volumes, Gallimard, coll. Folio histoire, 2010, vol. I, p. 341-356.
  30. auteur de la partie historique de la notice "Psychanalyse et anthropologie" dans le Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, PUF, 1992, p. 606
  31. Cf. Bertrand Pulman, "Aux origines du débat ethnologie/psychanalyse: W. H. R. Rivers", in L'Homme, 1986, 100, p.  119-142
  32. Cf. Bertrand Pulman, "Aux origines du débat anthropologie/psychanalyse: C. G. Seligman", in Gradhiva, 1989, 6, p.  35-49
  33. Cf. Bertrand Pulman, partie historique de l'article Psychanalyse et anthropologie, in Pierre Bonte et Michel Izard, Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, éd. PUF, 1991, 1992, p. 606-610 (ISBN 2-13-044-539-X)
  34. Thierry de Saussure, L'Inconscient, nos croyances et la foi chrétienne : Études psychanalytiques et bibliques, Le Cerf, 2009, coll. « Sciences humaines et religions », (ISBN 2-204-09016-6)

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

(Dans l'ordre alphabétique des noms d'auteurs)

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Histoire et définition:

  • Ernest Jones, La vie et l'œuvre de Sigmund Freud, 2 / Les années de maturité 1901-1919 (New York, 1955), traduction française d'Anne Berman (1961), Paris, PUF, 4e édition: 1988 , (ISBN 2 13 041481 8), p. 228-233.  
  • Lydia Marinelli, « Imago. Zeitschrift für die Anwendung der Psychoanalyse auf die Geisteswissenschaften », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L., Paris, Calmann-Lévy, , p. 797-798.
  • Alain de Mijolla, « intérêt de la psychanalyse (L'-) », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse, Hachette Littératures, (ISBN 2-0127-9145-X), p. 869-871.  
  • Sophie de Mijolla-Mellor, « Psychanalyse appliquée / Interactions de la psychanalyse », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse, 2. M-Z, Hachette, (ISBN 201279145X), p. 1356-1359  
  • Marcela Montes de Oca, Benoît Servant, « Argument : La psychanalyse dans la culture », Revue française de psychanalyse, 2017/2 (Vol. 81), p. 321-326, DOI : 10.3917/rfp.812.0321. [lire en ligne]
  • Alain Rauzy, « Notice » pour L'intérêt que présente la psychanalyse, OCF.P vol.  XII : 1913-1914, Paris, PUF, 2005 (ISBN 2 13 052517 2), p. 96-97. 

Psychanalyse et psychologie

Psychanalyse et médecine

Psychanalyse et sciences du langage

Psychanalyse, art et littérature :

  • Collectif, Cliniques méditerranéennes, Érès, Toulouse,
    • no 80, « La psychanalyse (sur)prise par l'art », numéro coordonné par Jean-Michel Vives, 2009, [lire en ligne]
    • no 91, « Corps, trauma et processus créateurs », numéro coordonné par Sylvie Le Poulichet, 2015, [lire en ligne]
  • Collectif, Topique, L'Esprit du Temps, 33491 Le Bouscat, no 119 « Le surréel et l'inconscient », 2012. [lire en ligne]
  • Sarah Kofman, L'enfance de l'art, Paris, Payot, 1970.
  • Justyna Zych, L'influence de la psychanalyse sur la critique littéraire en France (1914-1939), Wydawnictwo Uniwersytetu Warszawskiego, 2014. [3].

Psychanalyse et pédagogie

  • Claudine Blanchard-Laville, Les enseignants entre plaisir et souffrance, Puf, 2001.  
  • Mireille Cifali, « Métier “impossible” ? une boutade inépuisable », Le Portique, 1999/4, [lire en ligne].  
  • Francis Imbert, L'Inconscient dans la classe, ESF, 1996.  
  • Jacques Lévine et Jeanne Moll, Je est un autre, ESF, 2011.  

Psychanalyse et histoire

Psychanalyse, sociologie et anthropologie:

  • Michèle Bertrand, Bernard Doray, Psychanalyse et sciences sociales. Pratiques, théories, institutions, La Découverte, « TAP / Psychanalyse et société », 1989, (ISBN 9782707119032). DOI : 10.3917/dec.bertr.1989.01.[lire en ligne]
  • Collectif (Christopher Bollas, Antonino Ferro, Bernard Chervet, Joshua Durban, Serge Frisch, Daniel Kupermann...), Psychanalyse et vie covidienne. Détresse collective, expérience individuelle, sous la direction d’Ana de Staal et Howard B. Levine, éditions d'Ithaque, 2021, (ISBN 2490350161), présentation sur le site de l'éditeur [lire en ligne]
    • Jean-Michel Hirt, « Psychanalyse et vie covidienne. Détresse collective, expérience individuelle, sous la direction d’Ana de Staal et Howard B. Levine », Revue française de psychanalyse, 2021/4 (Vol. 85), p. 1053-1056. DOI : 10.3917/rfp.854.1053. [lire en ligne]
  • Jean-Baptiste Desveaux, « La crainte de l’effondrement climatique. Angoisses écologiques et incidences sur la psyché individuelle », Le Coq-héron, 2020/3 (N° 242), p. 108-115. DOI : 10.3917/cohe.242.0108. [lire en ligne]
  • Laurie Laufer, « La psychanalyse est-elle un féminisme manqué ? », Nouvelle Revue de psychosociologie, 2014/1 (n° 17), p. 17-29. DOI : 10.3917/nrp.017.0017. [lire en ligne]
  • Bertrand Pulman,
    • Dans « Psychanalyse et anthropologie » (partie: histoire), in Pierre Bonte et Michel Izard, Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, éd. PUF, 1991, 1992, p. 606-610 (ISBN 2-13-044-539-X).  
    • Anthropologie et psychanalyse. Malinowski contre Freud, éd. PUF, 2002, col. "Sociologie d'aujourd'hui", 235 p. (ISBN 2-13-052377-3)
  • Géza Róheim, Psychoanalysis and anthropology, International Universities Press, New York, 1950, éd. Gallimard, 1967 pour la traduction française, Psychanalyse et anthropologie. Culture-Personnalité-Inconscient, traduit de l'anglais par Marie Moscovici. Avant-propos et bibliographie des travaux de G. Róheim par Roger Dadoun, dédié à la mémoire de Sigmund Freud, éd. Gallimard, 1978, col. "Tél", 602 p.

Psychanalyse et religion :

  • Sophie de Mijolla-Mellor, Le besoin de croire. Métapsychologie du fait religieux, Paris, Dunod, 2004.
  • Odon Vallet, « religion et psychanalyse », in Alain de Mijolla, Dictionnaire international de la psychanalyse, Hachette Littératures, 2005, p. 1506.

Articles connexes

modifier